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La Commission européenne demande à Apple, Booking.com, Google et Microsoft des informations au titre du DSA concernant les escroqueries financières : "de plus en plus d'actes criminels sont commis en ligne"

Le , par Anthony

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La Commission européenne demande à Apple, Booking.com, Google et Microsoft des informations au titre du DSA concernant les escroqueries financières : "de plus en plus d'actes criminels sont commis en ligne"

La Commission européenne (CE) a demandé à Apple, Booking.com, Google et Microsoft de lui fournir des informations détaillées sur la manière dont ils détectent et luttent contre les escroqueries financières. Selon la Commission, ces plateformes sont tenues, en vertu de la loi sur les services numériques (DSA), d'expliquer les mesures qu'elles prennent pour identifier les contenus frauduleux, vérifier l'identité des entreprises et gérer les référentiels publicitaires, afin de limiter les activités illégales et de protéger les consommateurs.

Dans un récent communiqué, la Commission européenne a confirmé avoir adressé des demandes d'informations à l'App Store d'Apple, à Booking.com, à Bing, à Google Play et à Google Search concernant la manière dont ces plateformes et moteurs de recherche identifient et gèrent les risques liés aux escroqueries financières.

Selon la Commission, les plateformes en ligne et les moteurs de recherche sont largement utilisés par les escrocs pour identifier leurs victimes, qu'il s'agisse de particuliers ou d'organisations, et communiquer avec elles. L'institution européenne rappelle qu'en vertu du DSA, les très grandes plateformes en ligne et les moteurs de recherche sont tenus d'évaluer et d'atténuer les risques systémiques liés à la diffusion de contenus illégaux et à la protection des consommateurs.


Le communiqué indique que la Commission a demandé aux entreprises de fournir des informations détaillées sur la manière dont elles évaluent la présence de contenus frauduleux et sur les mesures qu'elles prennent pour réduire les risques d'escroqueries financières. Pour l'App Store d'Apple et Google Play, cela concerne les applications frauduleuses qui imitent des applications bancaires, d'investissement ou de trading légitimes. Pour Booking.com, cela concerne les fausses annonces d'hébergement conçues pour inciter les utilisateurs à effectuer des paiements qui ne débouchent jamais sur une réservation réelle. La Commission a également demandé à l'App Store d'Apple, à Google Play et à Booking.com de clarifier comment ils vérifient l'identité des entreprises qui utilisent leurs services, conformément aux règles « Know Your Business Customer », qui peuvent les aider à identifier les entités suspectes avant qu'elles ne causent des dommages. Pour Bing et Google Search, la demande concerne les liens et les publicités qui dirigent les utilisateurs vers des sites web frauduleux, entraînant souvent des pertes financières.

En outre, la Commission a demandé aux plateformes de fournir des informations détaillées sur leurs référentiels publicitaires, c'est-à-dire les bases de données dans lesquelles toutes les informations relatives aux publicités doivent être stockées et rendues accessibles. Comme l'a souligné l'institution, ces référentiels permettent aux régulateurs, aux chercheurs et au public de détecter les publicités frauduleuses et les schémas utilisés par les escrocs. La Commission a indiqué qu'elle veille à ce que ses mesures au titre du DSA soient cohérentes et complémentaires avec les autres mesures prises en vertu des lois sur la protection des consommateurs.

La récente requête de la Commission souligne que la lutte contre la fraude en ligne est une responsabilité collective qui ne se limite pas à la réglementation. Selon une enquête de Deloitte de 2024, les membres de la génération Z sont plus souvent victimes d'escroqueries en ligne que leurs grands-parents baby-boomers, bien qu'ils soient considérés comme une génération ayant grandi avec Internet. À mesure que la criminalité en ligne se sophistique, les particuliers, les plateformes et les régulateurs doivent rester vigilants afin de maintenir un environnement numérique plus sûr.

Source : Commission européenne

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