
Google condamné à verser 314 millions de dollars dans le cadre d'un recours collectif concernant les données cellulaires. Jose Castaneda, porte-parole de Google, a déclaré dans un communiqué que la société ferait appel et que le verdict « méconnaissait les services essentiels à la sécurité, aux performances et à la fiabilité des appareils Android ».
Fin 2020, Google était poursuivi en justice pour avoir collecté secrètement des données aux dépens des utilisateurs Android, par le biais de transmissions cachées et non approuvées vers ses serveurs. Pour rappel, Android est un système d'exploitation basé sur une version modifiée du noyau Linux et d'autres logiciels open source, conçu principalement pour les appareils mobiles à écran tactile tels que les smartphones et les tablettes. Android a été développé à l'origine par un consortium de développeurs connu sous le nom d'Open Handset Alliance, mais sa version la plus largement utilisée est principalement développée par Google.
Google a conçu le système d'exploitation Android pour recueillir de grandes quantités d'informations sur les utilisateurs. Selon la plainte, la compagnie exploiterait de manière secrète des quotas de données cellulaires des utilisateurs d'Android dans le but de transmettre des informations à leur sujet. À noter toutefois que ces informations ne sont pas liées à leur utilisation des services de Google.
Récemment, un jury de San Jose, en Californie, a livré son jugement concernant cette affaire. Le jury a déclaré que Google avait utilisé de manière abusive les données mobiles de ses clients et devait verser plus de 314,6 millions de dollars aux utilisateurs de smartphones Android de l'État, selon l'avocat des plaignants. Le jury a donné raison aux plaignants en estimant que Google, filiale d'Alphabet, était responsable d'avoir envoyé et reçu des informations depuis les appareils sans autorisation alors qu'ils étaient inactifs, causant ce que le procès a qualifié de "charges obligatoires et inévitables supportées par les utilisateurs d'appareils Android au profit de Google."
Le porte-parole de Google, Jose Castaneda, a déclaré dans un communiqué que la société ferait appel et que le verdict "méconnaissait les services essentiels à la sécurité, aux performances et à la fiabilité des appareils Android."
Les plaignants ont intenté une action collective devant un tribunal d'État en 2019 au nom d'environ 14 millions de Californiens. Ils ont fait valoir que Google collectait des informations à partir de téléphones inactifs fonctionnant sous son système d'exploitation Android à des fins commerciales, telles que la publicité ciblée, consommant ainsi les données cellulaires des utilisateurs Android à leurs frais.
Google a déclaré au tribunal qu'aucun utilisateur Android n'avait été lésé par les transferts de données et que les utilisateurs y avaient consenti dans les conditions d'utilisation et les politiques de confidentialité de l'entreprise.
Un autre groupe a intenté une action distincte devant le tribunal fédéral de San Jose, portant les mêmes accusations contre Google au nom des utilisateurs Android des 49 autres États. Le procès dans cette affaire est prévu pour avril 2026.
Cette décision de justice intervient alors que Google vient d'annoncer officiellement Android 16. Avec Android 16, Google introduit des changements visant à améliorer à améliorer la sécurité et à garantir la confidentialité des utilisateurs. Google a notamment introduit la possibilité de tester la fonction de protection du réseau local (LNP), qui obligera à terme les applications à demander une autorisation spécifique pour l'accès au réseau local.
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