IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

La loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) est un cheval de Troie pour la censure numérique
Selon le Consumer Choice Center, un groupe de défense des consommateurs

Le , par Jade Emy

1.8KPARTAGES

6  0 
La loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) est un cheval de Troie pour la censure numérique, selon le Consumer Choice Center, un groupe de défense des consommateurs.

Une nouvelle version de la loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) vient d'être dévoilée. Selon le Consumer Choice Center, cette loi est un cheval de Troie pour la censure numérique. La CCC ajoute que "l'effet réel sera de dégrader considérablement l'expérience de tous les utilisateurs tout en mettant en danger leurs informations personnelles sensibles".

Une cohorte bipartisane de sénateurs américains a dévoilé une nouvelle version du Kids Online Safety Act, un projet de loi qui vise à imposer diverses restrictions et exigences aux plateformes technologiques utilisées par les adultes et les mineurs.

Yaël Ossowski, directreur adjointe du Consumer Choice Center, un groupe de défense des consommateurs basé à Washington, a réagi :

"Ce projet de loi est douteux sur le plan constitutionnel et créerait de nouveaux pouvoirs qui devraient effrayer non seulement tous les parents, mais aussi tous les utilisateurs de plateformes numériques telles que les médias sociaux. En rédigeant de nouvelles règles fédérales pour "protéger" les enfants en ligne, l'effet réel sera de dégrader considérablement l'expérience de tous les utilisateurs tout en mettant en danger leurs informations personnelles sensibles".

Le Consumer Choice Center est convaincu que si le Congrès devait adopter un tel projet de loi, les législateurs s'aligneraient sur l'idée que le gouvernement devrait avoir le dernier mot sur l'accès des jeunes à Internet, diminuant ainsi le rôle des parents dans la vie de leurs enfants.

"Il existe des moyens de protéger les enfants en ligne, mais cela commence à la maison avec l'autorité et la supervision des parents. C'est un faux choix que d'accepter de priver toute une génération d'une technologie qui fait désormais partie intégrante de la vie quotidienne et qui contribue à leur développement en tant que citoyens responsables", a ajouté M. Ossowski.


Les défenseurs de la vie privée et des consommateurs tirent la sonnette d'alarme quant aux conséquences pratiques de cette loi. Les règles émanant de Washington et accordant un "devoir de diligence" aux fonctionnaires du gouvernement éroderont l'autorité parentale et le choix des consommateurs en ligne. Le projet de loi vise à contrôler les "caractéristiques de conception" et à limiter l'inclusion par les développeurs de systèmes de recommandations personnalisées, de notifications, de filtres modifiant l'apparence et d'achats dans les jeux pour les applications utilisées par des mineurs. Il s'agit d'une répression non seulement des caractéristiques fonctionnelles de certaines applications, mais aussi de celles qui les rendent amusantes pour les utilisateurs.

"La KOSA (Kids Online Safety Act) a fondamentalement tort", conclut M. Ossowski. "En tant que société, nous devrions faire confiance aux parents pour décider si leurs enfants accèdent ou non à certains sites web ou services, et non à des fonctionnaires indifférents siégeant à Washington. Personne ne sait mieux que les parents ce qui est dans l'intérêt de leur enfant".

À propos du Consumer Choice Center

La CCC représente des consommateurs dans plus de 100 pays à travers le monde. Ils suivent de près les tendances réglementaires à Washington, D.C., Ottawa, Bruxelles, Genève et dans d'autres points chauds de la réglementation, et ils informent et mobilisent les consommateurs pour qu'ils se battent en faveur du choix des consommateurs.

Source : Consumer Choice Center

Et vous ?

Pensez-vous que l'avis du Consumer Choice Center sur la KOSA est crédible ou pertinent ?
Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

La loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) serait préjudiciable à la liberté et à la sécurité des enfants, selon David Colborne, chroniqueur et responsable informatique

La loi KOSA sur la sécurité des enfants en ligne ciblera les contenus transgenres, pour "protéger les mineurs des transgenres dans la culture américaine", affirme une sénatrice américaine

Le projet de loi américain sur la sécurité des enfants en ligne pourrait renforcer la surveillance numérique et réduire l'accès aux services chiffrés, mais il vient d'être adopté par le Sénat
Vous avez lu gratuitement 1 328 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de der§en
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 15/11/2025 à 16:11
Les briques de là dictature se mettent en place, l’une après l’autre
22  0 
Avatar de ILP
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2025 à 5:30
Je ne comprends pas comment le blocage du partage de contenus pédo va diminuer la pédo. Malheureusement, lorsque ces tordus partagent leurs contenus, le mal fait aux enfants est déjà fait. Bloquer le partage, c'est un peu cacher la merde au chat. Les pédos trouveront toujours des moyens de partager leurs saloperies. Ils seront plus compliqués à trouver.

Si l'on veut bloquer ce genre de contenus, il faut se donner les moyens de trouver ceux qui les produisent.

À moins que la finalité de cette loi ne soit pas la lutte contre la pédo, mais le contrôle de toutes les données échangées.
17  0 
Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/11/2025 à 19:28
Citation Envoyé par der§en Voir le message
Les briques de là dictature se mettent en place, l’une après l’autre
Hélas… c’est fou comment des gens non élus se permettent de faire passer des lois qu’aucun élu avant n’aurait proposé… Les français ont dit pourtant non à l’ue.
18  2 
Avatar de stigma
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 29/11/2025 à 14:22
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
Incompréhensible qu'après avoir été refusé plusieurs fois, ils essayent encore de passer cette loi ...
Le respect des communications privées est essentiel au fonctionnement d'une démocratie.
Parce que tu crois qu'on est encore en démocratie ?
15  0 
Avatar de Epoch1
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 9:18
« Lorsque nous avons un mandat de perquisition et que nous nous trouvons devant une maison dont la porte est fermée à clé, et que vous savez que le criminel se trouve à l'intérieur de la maison, la population n'acceptera pas que vous ne puissiez pas entrer ».

Ça me fait marrer, cette image mal choisie qui met en lumière la mauvaise foi....

S'ils "savent" qu'il y a un criminel dans une maison et que le chiffrement est prétendument une entrave, la preuve pourtant est qu'ils n'ont pas eu besoin d'ouvrir les portes de tous les domiciles (la "levée" du chiffrement) pour obtenir les éléments tiers menant à la culpabilité du sujet, et permet d'affirmer qu'ils peuvent faire leur travail sans poser de backdoor.
Le cas échéant, cela pourrait devenir vite un problème pour tout le monde (cf affaire récente aux USA).
Etant donné que tous les moyens techniques / juridiques existent déjà, je soupçonne le fait que le "cas par cas" étant devenu trop pénible pour l'humain, autant opter pour le "tout brasser automatiquement"; et comme une machine fait ça plus rapidement que l'humain, ça peut en outre "libérer" des emplois.

Hop ! Une pierre deux coups...Pratique ! --'
14  0 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 03/04/2025 à 11:06
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
[...]
« Nos maisons deviennent plus dangereuses que nos rues, car la criminalité se déplace en ligne. Pour assurer la sécurité de notre société et de nos concitoyens, nous devons sécuriser cet environnement numérique. Les entreprises technologiques ont une responsabilité sociale dans le développement d'un environnement plus sûr où les forces de l'ordre et la justice peuvent faire leur travail. Si la police perd la possibilité de recueillir des preuves, notre société ne sera pas en mesure de protéger les personnes contre la criminalité », écrit Europol.[...]
Bouh! Le paragraphe qui fait bien peur! Agrougroum! Les méchants cybercriminels sont dans votre maison!!!

Vite, détruisez ce qui les tient à l'écart en installant des backdoors, que promis juré, seules les forces de l'ordre auront le droit d'utiliser!

Pfff... Toujours les mêmes arguments ridicules...
13  0 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/07/2025 à 8:40
Je me répète : nous avons tous une vie privée mais nous ne sommes pas tous des criminels.
13  0 
Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 07/07/2025 à 8:48
nous avons tous une vie privée
Plus pour longtemps....
13  0 
Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 09/07/2025 à 12:56
C'est une mesure pour surveiller la population et pas du tout pour surveiller les délinquants.
Les délinquants vont bien évidement prendre le soin d'utiliser des outils tiers qui permettent un haut niveau de chiffrage.
C'est la logique la plus élémentaire.
13  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 13:41
Citation Envoyé par BugFactory Voir le message
A quelques jours des élections européennes, sait on quelles sont les positions des différents candidats à ce sujet ?

(J'ai cherché mais mon Google Fu semble insuffisant.)
aucun partis politique ne s’intéresse à la tech et aucun candidat n'a de connaissance dans ce milieu, la raison est simple: ce sujet n’intéresse pas la majorité des électeurs et donc aucun intérêt d'en parler.

Le seul partis politique à ma connaissance qui parle de tech (sans dire de connerie sur ce sujet comme le pare feu libre office) c'est le partis pirate.
L'UPR étant assez actif que sur le net et évité comme la peste sur les télés, je suppose qu'ils doivent avoir des positions cohérentes sur la tech aussi puisque c'est leurs seul outil de communication.

Coté partis principaux, j'imagine que LFI doit vouloirs des logiciels gratuits et open source et le RN des logiciels 100% français, mais c'est juste des trucs balancé au pifs sans réel actions si il étaient élus.

Sinon LREM, Macron a dit que les jeux vidéos étaient la cause des violences, avant de dire que finalement les éditeurs étaient les bienvenue en France et il a dit aussi qu'il allait faire de la France un pays de l'IA, voila c'est un près tous coté majorité

Le mieux pour l’Europe serait de forcer les USA à nommer Bruno Lemaire PDG d'Apple et Thierry Breton PDG de Microsoft, comme ça on aura la garantie que ces boites feront faillite d'ici 5ans
12  0