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La loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) serait préjudiciable à la liberté et à la sécurité des enfants,
Selon David Colborne, chroniqueur et responsable informatique

Le , par Bruno

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La loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) est critiquée par David Colborne, chroniqueur et responsable informatique pour The Nevada Independent, dans un billet de blog du 22 octobre. Il soutient que cette loi, qui contrôle l’âge et le contenu des internautes, viole la vie privée et la liberté d’expression des enfants. Il rappelle que cette loi ne les aide pas à faire face aux vrais périls du web, comme le harcèlement, la haine, la violence ou la publicité. Il estime que cette loi est sans doute anticonstitutionnelle, car elle crée une censure excessive et aveugle.

Les enfants passent plus de temps en ligne que jamais. Et ils y accèdent plus tôt. Dans le monde, un enfant se connecte pour la première fois toutes les demi-secondes. Grandir en ligne offre des possibilités illimitées. Grâce aux ordinateurs, aux smartphones, aux consoles de jeux et aux télévisions, les enfants apprennent, imaginent et développent leurs réseaux sociaux. Utilisé à bon escient et accessible à tous, l'Internet a le potentiel d'élargir les horizons et de stimuler la créativité dans le monde entier. Mais ces possibilités s'accompagnent de risques importants.


La cyberintimidation et d'autres formes de violence entre pairs peuvent affecter les jeunes chaque fois qu'ils se connectent à des médias sociaux ou à des plateformes de messagerie instantanée. Lorsqu'ils naviguent sur l'internet, les enfants peuvent être exposés à des discours haineux et à des contenus violents, y compris des messages incitant à l'automutilation et même au suicide. 80 % des enfants de 25 pays déclarent se sentir en danger d'abus sexuel ou d'exploitation en ligne.

Les enfants peuvent également être mis en danger lorsque des entreprises technologiques violent leur vie privée pour collecter des données à des fins de marketing. Le marketing ciblé sur les enfants par l'intermédiaire d'applications - et le temps d'écran excessif qui en résulte souvent - peut compromettre le développement sain de l'enfant.

Internet, les enfants et la loi : entre protection et censure

En 1993, un caricaturiste a dit avec humour que, sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien. De même, personne ne sait si vous avez réellement plus de 18 ans, et cela n’a pas vraiment changé au cours des 30 dernières années. Bien qu’il existe des lois fédérales limitant la manière dont l’internet interagit avec les enfants - le Children’s Online Privacy Protection Act, par exemple, a été introduit en 1998 par le sénateur Richard Bryan pour restreindre la manière dont les sites web peuvent faire du marketing auprès des jeunes de moins de 13 ans - elles ne nécessitent pas beaucoup de moyens techniques pour leur mise en œuvre.

Si un visiteur de site web clique sur « Oui » ou tape une date suffisamment éloignée dans le passé lorsqu’on lui demande s’il a plus d’un certain âge, c’est généralement suffisant d’un point de vue juridique. Cependant, de nombreux parents aimeraient qu’Internet fasse mieux pour protéger leurs enfants. Les législateurs de l’Utah et de la Louisiane ont récemment adopté des lois strictes sur la vérification de l’âge pour la pornographie. Cela a conduit à la création ou à l’adoption de lois similaires dans d’autres États.

En outre, à partir de l’année prochaine, les mineurs de l’Utah devront obtenir le consentement de leurs parents avant de créer des comptes de médias sociaux - et les plateformes de médias sociaux devront à leur tour donner un accès complet au compte d’un mineur à ses parents consentants. Voyant que les législateurs des États ont réussi à améliorer leur fortune politique en pensant aux enfants, les législateurs du Congrès s’y mettent à leur tour. La loi fédérale COPPA (Children's Online Privacy Protection Act) par exemple vise à protéger les enfants de moins de 13 ans lorsqu'ils sont en ligne. Elle vise à empêcher quiconque d'obtenir des informations personnelles sur un enfant sans que les parents en soient informés et aient donné leur accord au préalable.

Les états mettent sur pied des lois ou des procédures en vue de protéger les enfants

Au fur et à mesure que les enfants adoptent de nouvelles plateformes numériques, ils peuvent eux aussi produire des images sexuellement explicites. Et bien que ces images puissent être destinées à une relation adaptée à l'âge de l'enfant, elles peuvent se retrouver largement partagées sans le consentement de l'enfant. Parfois, des adultes de confiance sollicitent les enfants pour qu'ils partagent des images. Pour l'enfant victime, cela peut se traduire par un isolement social, des problèmes de santé mentale, une toxicomanie, une automutilation ou un suicide, ainsi qu'une probabilité accrue de présenter des comportements abusifs à l'âge adulte.

En début d’année, la secrétaire d'État britannique à la culture a déclaré qu'elle n'excluait pas de modifier le projet de loi sur la sécurité en ligne afin de permettre aux régulateurs de poursuivre les patrons de médias sociaux qui n'auraient pas protégé la sécurité des enfants. Le projet de loi sur la sécurité en ligne vise à réprimer toute une série de contenus en ligne qui, selon les ministres, causent un préjudice grave. Michele Donelan a déclaré qu'elle était ouverte aux changements demandés par des dizaines de députés conservateurs, et qu'elle adopterait une « approche raisonnable » de leurs idées.

En septembre, le Parlement britannique a adopté une loi visant à renforcer la sécurité en ligne, notamment pour les enfants, en imposant aux plateformes numériques de supprimer rapidement les contenus illégaux ou nuisibles. La loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Bill) sera appliquée par l’Ofcom, le régulateur des télécommunications, qui pourra infliger des amendes pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires annuel ou 21 millions d’euros, selon le montant le plus élevé, aux entreprises qui ne respectent pas leurs obligations. Dans certains cas, les dirigeants des plateformes pourront même être poursuivis pénalement.

En Australie, la commissaire à la cybersécurité, Julie Inman Grant, a proposé une « feuille de route » sur la sécurité en ligne. Elle décrit un moyen d'empêcher les mineurs d'accéder à des contenus pour adultes en s'assurant que les sites hôtes ont vérifié l'âge des utilisateurs. Le système de vérification de l'âge en ligne, nécessitant l'utilisation d'une pièce d'identité serait « invasive et risquée », selon des groupes de défense de la vie privée.

Comment la loi KOSA menace la vie privée et les droits LGBTQ+ sur le web

Diverses options de vérification de l'âge ont été proposées au cours de l'élaboration de la feuille de route, notamment le recours à des sociétés tierces, la vérification de l'âge sur des sites individuels à l'aide de documents d'identité ou de contrôles de cartes de crédit, et le recours à des fournisseurs de services internet ou à des opérateurs de téléphonie mobile pour vérifier l'âge des utilisateurs.

Les groupes de défense des droits numériques affirment que presque toutes les approches de la vérification de l'âge comporteront un certain niveau de risque pour la vie privée et la sécurité. « Après les brèches d'Optus et de Medibank, des millions de personnes sont maintenant très conscientes des dangers de la collecte et du stockage de grandes quantités d'informations personnelles », a déclaré Samantha Floreani, responsable de programme à Digital Rights Watch.

La COPPA exige que les sites web expliquent leur politique de confidentialité et obtiennent le consentement des parents avant de collecter ou d'utiliser les informations personnelles d'un enfant, telles que son nom, son adresse, son numéro de téléphone ou son numéro de sécurité sociale. La loi interdit également à un site de demander à un enfant de fournir plus d'informations personnelles que nécessaire pour jouer à un jeu ou participer à un concours.

Un récent rapport révèle qu'Europol tente de convaincre les législateurs européens de mettre en place une forme de surveillance de masse des Européens dans le cadre de la lutte contre les abus sexuels sur les enfants en ligne. Selon le rapport, Europol a demandé un accès illimité aux données qui seraient obtenues dans le cadre d'un nouveau système d'analyse proposé pour détecter le matériel d'abus sexuels d'enfants (CSAM) sur les applications de messagerie privée. Cela suggère que pour Europol, les droits et la vie privée des Européens devraient être mis de côté jusqu'à ce que les forces de l'ordre européennes parviennent à mettre un terme aux échanges de CSAM en ligne.

La loi KOSA, qui veut protéger les enfants en ligne, a été relancée en mai 2023 après un premier échec en février 2022. Le projet de loi a reçu un large appui des deux partis, avec 43 cosponsors, dont 21 démocrates au Sénat. Le président Biden a aussi appuyé la loi en disant : « Adoptez-la. Adoptez-la. Adoptez-la. » Mais le projet de loi inquiète les militants des droits LGBTQ+, qui pensent qu’il peut servir à censurer les contenus LGBTQ+ sur le web. Cette crainte se confirme, car plusieurs partisans de la loi ont dit clairement qu’ils veulent viser ce genre de contenus.

La loi KOSA a pour but de restreindre l’accès des mineurs aux réseaux sociaux, de filtrer les contenus qu’ils regardent et de renforcer la protection de la vie privée et le contrôle parental sur les plateformes sociales. Mais le projet de loi semble inspiré par les anti-LGBTQ+, qui veulent limiter les droits des personnes transgenres aux États-Unis cette année. Si la loi KOSA a des aspects positifs - comme encourager les réseaux sociaux à diminuer l’usage excessif chez les mineurs et à protéger leur vie privée - certains points sont prêts à être utilisés contre les contenus transgenres.

Facebook, YouTube, Google : des visions contrastées sur la vérification de l’âge en ligne

En 2021, Facebook a annoncé la suspension de ses plans de lancement d'Instagram Kids, une version de son application de partage de photos destinée aux enfants de moins de 13 ans, après que des législateurs et d'autres personnes ont exprimé des inquiétudes quant aux effets de la plateforme de partage de photos sur la santé mentale des jeunes.

Adam Mosseri, le responsable d'Instagram, application appartenant à Facebook, avait déclaré que le service de réseaux sociaux mettait en pause ses travaux afin de pouvoir écouter les préoccupations et faire davantage pour démontrer la valeur de la version pour enfants, qui devait être dépourvue de publicité et permettre aux parents de surveiller l'activité des enfants. Adam aurait nié que la décision de « mettre en pause » le travail de développement sur Instagram Kids était un aveu que le concept était une mauvaise idée. Il a également ajouté que c'était toujours la « bonne chose à faire » de construire une application autonome qui offre aux parents plus de contrôle et de supervision.

YouTube a publié ce mois ses propres règles de protection des enfants, expliquant comment la plateforme met en œuvre certaines des orientations du cadre stratégique de Google. Dans un billet de blogue, Neal Mohan, directeur de YouTube, a déclaré que la plateforme ne diffusait pas de publicités personnalisées aux enfants et qu'elle offrait aux parents un ensemble de contrôles familiaux. Google travaille en permanence à la mise en place de protections de pointe, qu'il s'agisse d'élargir les options offertes aux parents dans le cadre du programme Family Link sur YouTube ou de définir des paramètres par défaut favorisant le bien-être numérique.

Google s'oppose à l'interdiction de l'accès des enfants et des adolescents aux médias sociaux. L'entreprise a publié récemment un ensemble de propositions visant à garantir la sécurité des enfants et des adolescents en ligne et exhorte les législateurs américains à réexaminer les mesures problématiques telles que la technologie de vérification de l'âge. Le cadre législatif proposé par Google s'oppose à certaines des dispositions prévues par le Kids Online Safety Act (KOSA), un projet de loi du Sénat américain visant à protéger les enfants des contenus dangereux en ligne. La législation KOSA est fortement controversée, car elle est susceptible d'accroître la surveillance en ligne.

Dans un billet de blogue, Google a dévoilé son « cadre législatif pour la protection des enfants et des adolescents en ligne ». Ce cadre intervient alors que de plus en plus de législateurs, comme la sénatrice Elizabeth Warren (D-MA), se rangent derrière la législation KOSA. Kent Walker, président des affaires mondiales de Google et d'Alphabet, a déclaré que ce cadre énonçait certains principes pour les lois visant à améliorer l'expérience en ligne et à assurer la sécurité des enfants et des adolescents lorsqu'ils utilisent Internet. Il a également exprimé brièvement les préoccupations de Google à l'égard de certaines dispositions de la loi KOSA.

La vérification de l’âge en ligne : une mission impossible ?

Pourr les gouvernement du monde, il sera toujours plus difficile de vérifier l'âge d'une personne sur Internet que de lui délivrer une carte avant qu'elle n'achète des cigarettes ou de la bière. Pour démontrer la difficulté à implémenter l'utilisation d'une pièce d'identité comme moyen de vérification, David Colborne présente deux scénarios :

  • imaginons un instant qu'un mineur tente d'acheter une bière dans un magasin de spiritueux. Le vendeur lui demande une pièce d'identité. Le mineur la fournit, mais démontre qu'il n'a pas l'âge requis pour acheter la bière. Ou bien le mineur présente une pièce d'identité manifestement fausse. Le vendeur l'expulse du magasin. Cela semble assez simple ;
  • le même scénario sur Internet : imaginons qu'une personne tente d'acheter une bière dans un magasin de spiritueux. Le vendeur lui demande sa carte d'identité. Le client la fournit, puis disparaît discrètement et est remplacé par quelqu'un d'autre. Le vendeur ne peut pas voir le client, mais la pièce d'identité indique que l'acheteur est en âge de boire et le vendeur vend donc la bière.

Le second scénario simule l'utilisation, par exemple, d'un service de streaming sur une télévision intelligente connectée à Internet. Si un parent déverrouille la télévision et sort de la pièce, la télévision n'a aucun moyen de savoir qu'un mineur a maintenant le contrôle de la télécommande.

Selon Colborne, il est techniquement possible de corriger cette faille, de la même manière qu'il est techniquement possible de construire une bombe nucléaire suffisamment puissante pour détruire l'avion qui la largue avant qu'il ne réussisse à s'envoler après l'explosion. « Nous pourrions, par exemple, simuler numériquement le fait d'être assis devant un vendeur avant d'acheter quelque chose en demandant aux utilisateurs qui accèdent à des sites web dont l'accès est limité par l'âge d'allumer leur appareil photo pendant qu'ils sont sur le site en question », indique-t-il.

KOSA : une loi controversée sur la sécurité des enfants en ligne

La protection des enfants en ligne fait l’objet de divergences sur le contenu à réguler. Un républicain favorable à la loi KOSA a déclaré qu’il s’en servirait pour interdire les informations sur les soins aux personnes transgenres, en contradiction avec l’American Psychological Association. La loi KOSA confie aux procureurs généraux des États le pouvoir de la faire appliquer, mais certains sont influencés par des groupes conservateurs qui veulent supprimer les contenus qu’ils estiment immoraux.

Plusieurs organisations contestent cette loi, car elles redoutent qu’elle ne limite la liberté d’expression en ligne. C’est pourquoi, peu importe ce que prévoit la Kids Online Safety Act, beaucoup d’opposants à la loi, comme l’Electronic Frontier Foundation, l’American Civil Liberties Union et le Center for Democracy and Technology, craignent que KOSA ne soit utilisé comme une nouvelle arme par des procureurs trop empressés pour bannir de l’internet les discours politiquement gênants.

Selon David Colborne, les internautes ont le droit fondamental de communiquer anonymement entre eux. Or, les systèmes de vérification de l’âge contrôlent aussi l’identité des utilisateurs, ce qui porte atteinte à ce droit fondamental.

Source : Blog post by David Colborne, U.S. Department of Justice, Unicef

Et vous ?

Partagez-vous l'avis de David Colborne qui estime que la loi sur la sécurité des enfants en ligne viole la vie privée et la liberté d’expression des enfants ? Êtes-vous pour ou contre de telles lois ?

Êtes-vous pour ou contre le fait de laisser les enfants accéder à tout type de contenu en ligne sans vérification de l’âge ?

Comment peut-on concilier la protection des enfants en ligne et le respect de leur autonomie ?

Voir aussi :

Facebook suspend son projet de lancer Instagram Kids, cette décision fait suite aux préoccupations concernant les effets sur la santé mentale des moins de 13 ans

Des dizaines d'organisations s'opposent au projet sur la sécurité en ligne des enfants. Selon eux, il ne contribuerait pas réellement à faire d'Internet un meilleur endroit pour les enfants

Le Parlement britannique adopte Online Safety Bill, son projet de loi sur la sécurité en ligne. La « clause espion » visant à scanner les téléphones à la recherche de CSAM n'est pas supprimée

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Avatar de Epoch1
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 9:18
« Lorsque nous avons un mandat de perquisition et que nous nous trouvons devant une maison dont la porte est fermée à clé, et que vous savez que le criminel se trouve à l'intérieur de la maison, la population n'acceptera pas que vous ne puissiez pas entrer ».

Ça me fait marrer, cette image mal choisie qui met en lumière la mauvaise foi....

S'ils "savent" qu'il y a un criminel dans une maison et que le chiffrement est prétendument une entrave, la preuve pourtant est qu'ils n'ont pas eu besoin d'ouvrir les portes de tous les domiciles (la "levée" du chiffrement) pour obtenir les éléments tiers menant à la culpabilité du sujet, et permet d'affirmer qu'ils peuvent faire leur travail sans poser de backdoor.
Le cas échéant, cela pourrait devenir vite un problème pour tout le monde (cf affaire récente aux USA).
Etant donné que tous les moyens techniques / juridiques existent déjà, je soupçonne le fait que le "cas par cas" étant devenu trop pénible pour l'humain, autant opter pour le "tout brasser automatiquement"; et comme une machine fait ça plus rapidement que l'humain, ça peut en outre "libérer" des emplois.

Hop ! Une pierre deux coups...Pratique ! --'
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 13:41
Citation Envoyé par BugFactory Voir le message
A quelques jours des élections européennes, sait on quelles sont les positions des différents candidats à ce sujet ?

(J'ai cherché mais mon Google Fu semble insuffisant.)
aucun partis politique ne s’intéresse à la tech et aucun candidat n'a de connaissance dans ce milieu, la raison est simple: ce sujet n’intéresse pas la majorité des électeurs et donc aucun intérêt d'en parler.

Le seul partis politique à ma connaissance qui parle de tech (sans dire de connerie sur ce sujet comme le pare feu libre office) c'est le partis pirate.
L'UPR étant assez actif que sur le net et évité comme la peste sur les télés, je suppose qu'ils doivent avoir des positions cohérentes sur la tech aussi puisque c'est leurs seul outil de communication.

Coté partis principaux, j'imagine que LFI doit vouloirs des logiciels gratuits et open source et le RN des logiciels 100% français, mais c'est juste des trucs balancé au pifs sans réel actions si il étaient élus.

Sinon LREM, Macron a dit que les jeux vidéos étaient la cause des violences, avant de dire que finalement les éditeurs étaient les bienvenue en France et il a dit aussi qu'il allait faire de la France un pays de l'IA, voila c'est un près tous coté majorité

Le mieux pour l’Europe serait de forcer les USA à nommer Bruno Lemaire PDG d'Apple et Thierry Breton PDG de Microsoft, comme ça on aura la garantie que ces boites feront faillite d'ici 5ans
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 23/04/2024 à 11:41
Je vois que qu'effectivement c'est toujours dans les tuyaux...

Décidément l'Europe c'est vraiment pas l'amour des peuples et des nations, c'est bel et bien l'antichambre du quatrième Reich.

Et dire qu'ils sont aussi en train de pousser à la création d'un état européen pour définitivement nous spolier des états nations, on sera vraiment tout nus si ils arrivent à passer ça.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/05/2024 à 15:38
Citation Envoyé par Anselme54
Les mêmes qui s'offusquent d'être potentiellement espionné un jour par les gouvernements se laissent espionner depuis des années par Microsoft et Google sans que cela les empêche de dormir...
L'espionnage américain se traduit surtout par le pompage géant de nos données persos à des fins de ciblage publicitaire, ensuite c'est aussi beaucoup d'espionnage économique. Il doit y avoir aussi du ciblage politique et personnel mais je pense que les données qui remontent aux USA bénéficient surtout aux pays membres des FIVE EYES (l'alliance des services de renseignement de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, le fer de lance du mondialisme).

Enfin on parle d'ingérence Russe mais les USA sont aussi bien connus pour lancer des révolution "démocratique" dans bien des pays coordonnées par Facebook et autre.

Si on donne les même capacités à nos gouvernements bha la on aura la totale, espionnage économique, fuite des données vers l'étranger et en plus quand tu diras que c'est peut-être un peu abusé ou que tu poseras une question sur ce que contient l'entrejambe de la première Dame de France, ils viendront toquer à ta porte le lendemain voir ce que tu fabriques sur twitter X

Plus sérieusement ceux qui ont le plus de soucis à se faire à mon sens : les lanceurs d'alertes, les écolos, tout ceux qui n'aiment pas l'Europe, sont contre la guerre, doutent du vaccin, veulent la justice et malheureusement en dernier, les pédo...

Ce qui devrait aussi inquiéter l'opinion c'est la multiplication des procédures bâillon (destinée à faire taire quelqu'un) depuis la loi sur le secret des affaires, alors que l'UE fait semblant d'adopter une loi protégeant les journalistes. Ce débat est le paradis de l'hypocrisie.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 15:10
il me vient une petite reflection la dessus.
Les médias mainstream nous disent H24 et aussi le président de la république dans ces propagandes quotidienne à la télé, nous rappelle que l'extreme droite fait peur c'est dangereux, que Poutine aussi fait peur.
Qu'ils sont aux portes du pouvoir.
Si ils sont si dangereux que cela, pourquoi promulguer des lois pareils qui ne feront que renforcer leurs pouvoir ? alors que comme le rappelle la presse "ils sont au porte du pouvoir".
Pourquoi vouloirs mettre en place des lois similaires à ce que fait Poutine ? pourquoi faire comme Poutine alors que nous on est le camps du bien donc on est censé le combattre ?

Pourquoi l'union européenne propose des lois similaire au méchant Poutine que nous combattons de toute nos force bien évidement ?
pour aller au bout de la réflexion, qu'en pense Zelensky ? ah lui a supprimé les élections.
Bon qu'en pense la Palestine puisque je vois plus de ces drapeaux dans la rue que des drapeaux français ?
bon j’arrête le demi troll

J'imagine bien dans la continuité, des futurs lois pour par exemple détecter dans les sms ceux qui voterait extrême droite (car ce sont des gens très dangereux) et pourquoi pas par la suite les privé de vote, ou le mettre une mauvaise note en credit social, ou les déportés aux rwanda
Apres tous un fiché S en France c'est pas forcément un terroriste islamiste, ca peut etre un simple contestataire politique ou un journaliste.
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Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 11:15
Comme toujours, je suis totalement opposé à l'affaiblissement du chiffrement.
Oui, ce dernier permet peut-être (& même très sûrement) aux criminels de toutes sortes de correspondre facilement.
Mais il permet aussi aux entreprises, aux administrations... d'échanger en toute sécurité.
Diminuer cette protection favoriserait l'espionnage, par des pays peu amicaux, aussi bien militaire qu'industriel ou scientifique. D'où grand danger.
Et ça ne changerait qu'à la marge l'activité des malfaiteurs, qui communiqueraient alors par d'autres moyens, comme ils le faisaient jadis.
10  0 
Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 31/05/2024 à 12:19
Cette proposition de loi est débile, car les criminels n'utiliseront plus leur messagerie électronique mais reviendront au traditionnel courrier postal, qui, lui, est protégé par la loi.
Elle est dangereuse car
  • la messagerie électronique serait espionnée alors que la confidentialité de la correspondance est un principe fondamental en démocratie ;
  • elle permet l'espionnage industriel, donc militaire aussi (Thalès, Dassault, Airbus, Safran, Naval Group, Nexter &c. ainsi que tous leurs sous-traitants en seraient les prermières victimes) ;
  • comme déjà écrit par d'autres, elle nous rapproche à grand pas du totalitarisme. Staline, Mao, Pol Pot, Hitler & bien d'autres rêvaient de ce genre d'outils.

Bref, c'est toujours au nom de la sécurité qu'on met en place ou qu'on durcit une dictature. Il suffit de regarder ce que fait Poutine pour contrôler toujours plus son peuple.
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Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 17/01/2025 à 22:52
L’hypocrisie totale alors que Keir Stramer, en sa qualité de Procureur du Roi, a utilisé sa position de procureur, pour éviter aux violeurs pakistanais, d'être poursuivi pour des milliers de viols de tortures et d'assassinat de jeunes filles anglaises.
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Avatar de loufab
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 12:04
Bonjour,
Le sujet qui revient dans toutes les démocraties.

Les entreprises technologiques devraient-elles être légalement obligées de fournir un accès aux forces de l’ordre en cas d’enquête criminelle ? Si oui, dans quelles conditions ?
Via une commission rogatoire, ce qui se pratique actuellement. Si la Justice est lente ou ne fait pas son job, c'est cela qu'il faut régler. C'est assez habituel cette manière de procéder : On a un problème et on cherche des palliatifs au lieu de s'y attaquer.

Comment les géants de la tech peuvent-ils équilibrer leur engagement envers la confidentialité des utilisateurs et leur responsabilité envers la sécurité publique ?
Une entreprise privée ne peut se substituer au rôle de l'état. Aller dans ce sens va forcément entrainer des dérives comme on l'a déjà vu avec les écoutes téléphonique de ce très démocrate et économe Mitterrand.

La création de portes dérobées pour les forces de l’ordre est-elle techniquement faisable sans mettre en danger la sécurité globale des systèmes ?
Faisable, bien évidemment, mais cela met forcément la sécurité en défaut et très complexe dans la mise en oeuvre vu le nombre de fournisseurs. On voit tous les jours des affaires de corruptions (Douanes au Havre, Prison de Fresnes...), comme actuellement tout est informatisé (ou presque) celui qui détient la clef peut faire ce qu'il veut.

Quand au sujet politique (Trump ou pas) je ne pense pas que cela soit le sujet de l'ariticle

Quelles alternatives au chiffrement de bout en bout pourraient permettre de protéger les données personnelles tout en soutenant les enquêtes criminelles ?
Honnêtement on a besoin de rien, tout y est, pour preuve les remontées d'informations des appareils numériques vers des sociétés privées (et/ou gouvernement) et la capacité de certains services de police et de sécurité à déverrouiller un téléphone. En tout cas le système le moins couteux et le plus adéquat ne fera jamais parti de l'équation en Europe, on préfère monter de grosses usines à gaz opaques et couteuses pour les contribuables.

Les utilisateurs sont-ils suffisamment informés des risques liés à la confidentialité et à la sécurité des systèmes qu’ils utilisent ?
Absolument pas, les organismes de formation non plus pour preuve, lors d'une formation Messagerie, l'organisme comme le client ne voulait pas du chapitre sécurité et hygiène d'utilisation.

A travers cette déclaration d'Europol on va bien se profiler le spectre du Big Brother européiste. On veut avoir un moyen de lecture pour des raisons louables et quand c'est acté c'est la dérive. On étend aux complotistes, antivax, survivalistes, puis opposants politiques, syndicalistes, journalistes, contribuables, pour finir par monsieur tout-le-monde.
Les fichés S ne sont pas tous djihadistes et pas tous terroristes (cf l'affaire de Tarnac - qui pour l'anecdote ; 3 d'entre-eux étaient jugés pour "refus de remettre une convention secrète de déchiffrement d'un moyen de cryptologie").
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Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 31/05/2024 à 7:21
Pour faire campagne, il faut des financements. Les grosses multinationales peuvent financer des membres de parti politique pour justement influencer la politique. Sans compter les lobbys.

Les grosses multinationales peuvent donc influencer la politique.

Mais en terme de "dangerosité", je placerais en priorité les politiques en gardant à l'esprit qu'il y a un lien entre les 2.
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