
Cette sanction s'inscrit dans le cadre d'un bras de fer plus large entre la Russie et les grandes entreprises technologiques, Moscou infligeant régulièrement des amendes aux géants des médias sociaux qui ne retirent pas les contenus interdits et cherchant à contraindre les entreprises technologiques étrangères à ouvrir des bureaux en Russie.
Le régulateur national des communications Roskomnadzor a déclaré le mois dernier que Google, filiale d'Alphabet Inc., pourrait se voir infliger une amende allant jusqu'à 6 millions de roubles pour ne pas avoir stocké les données personnelles des utilisateurs russes dans des bases de données situées sur le territoire russe.
La Russie a déjà infligé des amendes à Google pour ne pas avoir supprimé des contenus interdits. Google a également irrité les autorités russes en bloquant certains comptes YouTube appartenant à des personnalités et des médias pro-Kremlin.
Un tribunal de Moscou a également engagé une procédure administrative contre Facebook et Twitter pour la même infraction, a rapporté l'agence de presse Interfax, mais n'a pas fixé de date d'audience.
Facebook et Twitter n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Les deux sociétés, condamnées à une amende de 4 millions de roubles chacune en février 2020 pour avoir enfreint la loi russe sur les données, ont été averties en mai qu'elles devaient ouvrir des bases de données dans le pays d'ici juillet, sous peine de se voir infliger des amendes pouvant atteindre 18 millions de roubles.
LinkedIn, de Microsoft, est bloqué en Russie après qu'un tribunal a estimé qu'il avait enfreint la règle de stockage des données, adoptée en 2015.
Et vous ?

Voir aussi :


