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La FTC s'inquiète du partenariat entre Microsoft et OpenAI sur le marché de l'IA
Car l'investissement de 13 milliards $ pourrait étendre la domination de Microsoft sur le cloud computing au marché de l'IA

Le , par Jade Emy

16PARTAGES

3  0 
La FTC s'inquiète du partenariat entre Microsoft et OpenAI sur le marché de l'IA, car l'investissement de 13 milliards $ pourrait étendre la domination de Microsoft sur le cloud computing au marché de l'IA.

La FTC a publié un rapport révélant son inquiétude sur le fait que l'investissement de 13 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI pourrait étendre sa domination dans l'informatique cloud au marché émergent de l'intelligence artificielle (IA). La FTC a également souligné que l'investissement de Microsoft dans OpenAI augmente le risque que les développeurs d'IA soient "complètement" acquis par Microsoft à l'avenir.

Depuis 2023, Microsoft et OpenAI, l'éditeur de ChatGPT, sont étroitement liés. En effet, Microsoft a déjà investi plusieurs milliards de dollars dans OpenAI pour être leader dans la course à l'IA. Microsoft estime notamment que son partenariat avec OpenAI accélérera les percées dans l'IA et aidera les deux entreprises à commercialiser des technologies avancées à l'avenir.

Mais ce partenariat a suscité des préoccupations. Google a, par exemple, demandé à la Commission fédérale du commerce (FTC) des États-Unis de rompre l'accord exclusif de Microsoft pour l'hébergement de la technologie d'OpenAI sur ses serveurs cloud Azure. Google souhaite également héberger les modèles d'OpenAI afin que leurs clients cloud n'aient pas besoin d'accéder aux serveurs de Microsoft pour accéder à la technologie de la startup.

Récemment, la FTC a publié un rapport révélant son inquiétude sur le fait que l'investissement de 13 milliards de dollars de Microsoft dans OpenAI pourrait étendre sa domination dans l'informatique cloud au marché émergent de l'intelligence artificielle (IA). Pour rappel, Microsoft, deuxième acteur du marché de l'informatique cloud, s'est associé à OpenAI en 2019 et a investi 13 milliards de dollars. Cela pourrait limiter la concurrence à mesure que Microsoft étend sa domination sur le marché de l'IA.

La FTC a également souligné que l'investissement de Microsoft dans OpenAI augmente le risque que les développeurs d'IA soient "complètement" acquis par Microsoft à l'avenir. Elle a ajouté que les investissements d'Amazon et de Google dans Anthropic, considéré comme un concurrent d'OpenAI, augmentent également ce risque. Amazon et Google ont investi respectivement 8 et 2 milliards de dollars dans Anthropic.


Depuis que ChatGPT a déclenché l'engouement pour l'IA générative il y a deux ans, les principales startups d'IA dépendent des grandes entreprises technologiques pour le développement de technologies coûteuses et gourmandes en ressources informatiques. Toutefois, la FTC a constaté que ces sociétés exigent qu'une partie des fonds investis dans ces startups soit utilisée pour leurs propres produits et services. Elle craint que ces partenariats ne concentrent des talents précieux en matière d'intelligence artificielle au sein des entreprises et n'augmentent la probabilité d'un contrôle monopolistique du développement des puces, de l'entraînement des modèles et de l'acquisition des données par les grandes entreprises.

La présidente de la FTC, Lina Khan, a déclaré dans un communiqué : "Le rapport de la FTC montre comment les partenariats entre grandes entreprises technologiques peuvent créer un effet de verrouillage, en faisant perdre aux startups l'accès à des ressources d'IA essentielles et en exposant des informations sensibles, ce qui nuit à une concurrence loyale".

Le rapport s'inquiète du fait que l'une des grandes entreprises technologiques a eu accès à des informations confidentielles sur les performances financières lors d'une transaction avec une jeune entreprise d'IA et que, dans le cadre d'un autre contrat, l'entreprise a été autorisée à accéder aux résultats des modèles, qui sont des actifs essentiels de la jeune entreprise d'IA. La FTC a enquêté sur les investissements de ces grandes entreprises dans des startups d'IA au cours de l'année écoulée, et les résultats de cette enquête pourraient être utilisés pour éclairer les actions futures.

Ce n'est pas la première fois que la FTC des États-Unis a enquêté sur les activités de Microsoft. En novembre 2024, la FTC avait lancé une vaste enquête antitrust pour examiner les pratiques de Microsoft en matière de licences logicielles. Le régulateur enquête sur les allégations selon lesquelles Microsoft abuse potentiellement de sa position dominante dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers d'autres plateformes concurrentes.

Source : Rapport de la FTC

Et vous ?

Pensez-vous que ces inquiétudes sont crédibles ou pertinentes ?
Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

Lina Khan, présidente de la FTC, veut mettre fin aux monopoles des Big Tech avant qu'ils ne se produisent. Des preuves montreraient des accords d'exclusivité avec des startups d'IA

La FTC a lancé une enquête antitrust sur les activités cloud de Microsoft, tandis que Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

Ce que signifie la victoire de Donald Trump pour les géants de la technologie tels que Google, Apple et Microsoft : Un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 10:31
L'art de vouloir le beurre , l'argent du beurre et la crémière, le tout en tuant la poule aux œufs d'or

Tout ceci ne fait que montrer que l'IA n'a pas de valeur, seuls ceux qui créent la donnée produisent de la valeur.

Pourquoi n'évoque t-il pas le fait logique et simple de rémunérer les créateurs de valeur ?
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 15:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
[...] les ayants droits [...]
oui les ayants droits

Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l'oeuvre, tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
L'IA ne reproduit pas l'oeuvre mais elle fait du beurre grace à l'oeuvre et dans ce cas précis elle met en difficulté l'auteur qui ne peut plus se rémunérer.

Un exemple pour aider à comprendre : les films. Qui produirait des films s'il fallait dépenser des millions pour les faire et ne jamais rien toucher en retour ?

Pour la caissière c'est malheureux et la remplacer par un robot une vraie ânerie sociétale, mais son sujet a absolument rien à voir avec le problème du droit d'auteur.

Et ça ne concerne pas que les artistes, ça concerne tous ceux qui produisent du contenu de valeur. S'ils ne peuvent plus se rémunérer (= vivre) ils font comment ?
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:02
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Est-ce que ce n'est pas justement ce qu'il convient de ne pas éviter ?

Il a bien fallu quelqu'un pour que l'œuvre existe.
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Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 6:03
C’est juste du pillage de connaissance et
d’œuvres à des fins commerciales. C’est un peu comme si je me mettais à photocopier des livres, puis à découper des passages des photocopies pour les assembler afin de faire un nouveau livre pour ensuite le vendre à d’autres personnes en me faisant un max d’argent. Le tout de façon automatisée et massive. Vu le sacro saint droit de propriété aux États Unis, je ne pense pas que le pilllage dure encore bien longtemps…
2  0 
Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 19:55
Citation Envoyé par floyer Voir le message
Cette histoire de "attention, que va devenir telle profession ?", avec l'exemple de la caissière a déjà été posé dans les années 1800 avec la révoltes des Canuts qui s'opposait déjà à de l'automatisation.

Cependant, il y a une différence majeure ici : l'apport de l'IA est stérile, et n'apportera rien, alors que l'artiste est susceptible de produire des choses nouvelles, se réinventer. ET je pense que même si on se place du côté du consommateur, on a à perdre si l'IA évince les vrais artistes. J'avais entendu une chronique sur France Info, où il était question d'utiliser l'IA pour produire des sonates à la manière de Beethoven. Le critique musical invité avait noté que l'IA avait fait un bon boulot pour s'inspirer de Beethoven... sauf que Beethoven se réinventait à chaque sonate, alors que l'IA n'était pas arrivé à produire quelque chose de vraiment neuf.
Oui j'ai entendu aussi cette chronique de France info. Il n'y a rien de surprenant. Mais cet aspect de l'IA va quand même séduire des tas de gens qui se retrouvent bien dans la "répétition" artistique et sont indifférents à la véritable création.
Pour ce qui est du "grand remplacement par les robots dopés à l'IA", décidément les angoisses se télescopent de sujets en sujets avec la même irrationalité, Il est clair que l'IA va bouleverser l'organisation économique. Ceux qui n'arrivent pas à visionner ce bouleversement décidé par d'autres sont inquiets, mais à mon avis à juste titre. Parce que ceux qui réorganiseront avec l'IA ne sont pas dans la peau de ceux qui subiront la réorganisation. C'est là que la notion de respect humain prendra toute sa place, comment accompagner cette évolution, c'est à dire la découvrir en même temps que la faire découvrir, corriger ses aberrations éventuelles, écouter ceux qui en voient que les organisateurs ne voient pas.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/03/2025 à 9:58
Citation Envoyé par vVDB.fr Voir le message
l'IA ne fait que du plus probable donc s'appuie sur ses bases de données en permanence.
Le probable n'est pas la 'bonne' réponse, c'est la réponse du 'beauf'.
Une IA développée avec les connaissances sous Charlemagne va répondre 'plate' a la question comment est la terre : réponse débile car c'est ce que demande le dogme de la religion d'alors, les croyances ne sont pas intelligentes par construction. Ce n'est pas la réponse convenable, intelligente puisque en 200 AV-JC un grec à Alexandrie avait montré qu'elle était sphérique... Mais impossible de donner cette réponse car hérétique. Des siècles plus tard Galilée a failli être brûlé vif pour avoir dit que la terre n'était pas au centre du monde.
Le probable, ce qui est attendu par la masse n'est malheureusement pas une réponse intelligente, l'IA ne peut pas être bâtie sur le probable. Si la masse d'informations sont des fakes alors l'IA répendra les fakes comme vérité absolue.
Les sociétés d'IA (ChatGPT, et consorts) doivent être responsable des contenus que génèrent l'IA qu'ils commercialisent (même gratuitement) : on évite les fakes, les bugs (ou hallucinations, extrapoler est une erreur de conception)
Être intelligent, c'est savoir qu'on ne sait pas. Donc ne pas répondre !
elle a aussi un énorme biais politique.

chatgpt est orienté de gauche, peu importe les questions neutre que je lui pose en matière de politique/économique, elle propose quasi systématiquement par defaut que des solutions de gauche modéré, jamais des solutions de droite/néolibéralisme/libertarien et encore moins d’extrême gauche/droite.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 14/03/2025 à 16:28
Effectivement, les questions sous-jacentes sont à quel point l’IA en «*s’inspirant*» des œuvres nuirait à la production artistique et en conséquence est-ce que l’autorisation conduit à un bon compromis pour la société qui profite d’une variété d’œuvres.

Lorsque le système de brevet a été mis au point, il résultait du compromis «*permettre, et même faciliter la concurrence sur le long terme » (d’où la nécessité de publier), mais aussi «*assurer un retour sur investissement incitant à l’innovation*» (d’où une exclusivité limitée dans le temps). Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 11:35
Citation Envoyé par floyer Voir le message
[...]Le système n’est pas parfait, loin de là, mais est sensé être un compromis entre des droits trop ou pas assez ouvert. Je pense qu’il faut réfléchir au sujet de l’IA et l’usage des œuvres protégées dans le même état d’esprit.
Entièrement d'accord sur cette position de principe, même si les modalités de traitement de brevet ont progressivement évolué et sont parfois dévoyées.

En ce qui concerne l'IA et et es droits des créateurs, je crains toutefois que le pouvoir du business l'emporte sur le compromis raisonnable, du fait de la disproportion de moyens entre les créateurs (même si on inclut les éditeurs) d'une part, et les GAFAM d'autre part.

PS. Il serait jouissif qu'une IA génère un OS à partir d'UNIX, ANDROID, MAC OS, WINDOWS...
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 12:04
Citation Envoyé par Artaeus Voir le message
J'ai beaucoup de mal avec cette idée que les ayants droits doivent toujours toucher de l'argent pour un entrainement d'IA ...

L'IA est un simple réseau de neurone qui ne reproduit pas l’oeuvre , tout comme un être humain peu s'inspirer d'un film/livre.
A-t-on payer un "droit" quand les robots ont remplacé les caissières ou les ouvriers ? Ont-ils eut la moindre compensation ? Pourquoi les artistes (en vrai, les ayants-droits) auraient ce privilèges ?

A la rigueur, l'IA devrait payer une fois l'oeuvre comme un humain, et c'est tout, pour éviter que les ayants-droits aient encore une rente supplémentaire.
Évitons de parler d'IA ou même de technologie et raisonnons en termes de droits.

Dans les faits, certaines entreprises produisent des simulacres (textes, audio, images, vidéos, scénarios, ...) générés de façon automatique en s'appuyant sur une multitudes d’œuvres conçues par des êtres humains, ayant fait preuve de créativité. Certaines de ces œuvres princeps sont protégées par brevets, marques, droits d'auteur, d'autres sont libres de droits, d'autres sont du domaine public, certaines sont sous copyleft.

Indépendamment de tout jugement sur l'éventuelle prouesse technologique et industrielle de ces productions dérivées, le diffuseur de la production contrevient à toutes les règles:
  • il ne cite pas les sources
  • il publie des extraits d’œuvres protégées ou les plagie
  • il réclame la paternité de la production (voire revendique un brevet)
  • la diffusion de la chose produite est objet de négoce
  • (alors que du fait de licences à copyleft notamment, la licence du produit devrait hériter de cette liberté)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 15/03/2025 à 14:10
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Ou alors allons au bout du truc, que la france en fasse des fonctionnaires et donne des spectacles gratuits dans toute la france, y compris les petites villes et raconte les grand classique sur histoire sur la France et la culture française.
Je n'ai pas bien compris ce qu'il y a de spécifique à une caissière au SMIC (en dehors du fait qu'elle ne paie pas d'impôt et est peu cliente de culture), dans le financement des œuvres.

En dehors de ça, le paragraphe cité ci-dessus n'est pas entièrement à jeter il me semble.
La seule réserve étant que c'est alors l'État qui décide quelles œuvres doivent être mises en avant, ce qui peut-être en soi pose question.

Il existe déjà des fonctionnaires de la culture si je ne m'abuse, à moins que ça soit tourné différemment pour ménager les susceptibilités. La proposition pourrait être d'en augmenter le nombre. Un débat pourrait porter sur leur sélection.
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