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Les médias sociaux tels que Google, YouTube, Facebook, TikTok et Snapchat doivent faire face à des poursuites pour addiction des jeunes, selon un juge américain

Le , par Jade Emy

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Les médias sociaux tels que Google, YouTube, Facebook, TikTok et Snapchat doivent faire face à des poursuites pour addiction des jeunes, selon un juge américain.

Un juge fédéral américain a rejeté les efforts déployés par les principales sociétés de médias sociaux pour rejeter les poursuites judiciaires nationales les accusant d'avoir illégalement attiré des millions d'enfants sur leurs plateformes, puis de les avoir rendus dépendants, ce qui a nui à leur santé mentale. Selon la juge, les médias sociaux doivent faire face à des poursuites pour addiction des jeunes.

La juge Yvonne Gonzalez Rogers, du district d'Oakland, en Californie, a statué contre Alphabet, qui exploite Google et YouTube ; Meta Platforms, qui exploite Facebook et Instagram ; ByteDance, qui exploite TikTok ; et Snap, qui exploite Snapchat. La décision couvre des centaines d'actions en justice intentées au nom d'enfants qui auraient souffert d'effets physiques, mentaux et émotionnels négatifs liés à l'utilisation des médias sociaux, notamment l'anxiété, la dépression et, parfois, le suicide. Le litige vise, entre autres, à obtenir des dommages-intérêts et à faire cesser les pratiques présumées fautives des défendeurs.

"La décision d'aujourd'hui est une victoire importante pour les familles qui ont souffert des dangers des médias sociaux", ont déclaré les principaux avocats des plaignants - Lexi Hazam, Previn Warren et Chris Seeger - dans un communiqué commun. Plus de 140 districts scolaires ont déposé des plaintes similaires contre l'industrie, qui sont également devant Gonzalez, et 42 États plus le district de Columbia ont poursuivi Meta le mois dernier pour l'addiction des jeunes à ses plates-formes de médias sociaux.

Alphabet, par l'intermédiaire d'un porte-parole, a qualifié ces allégations de "tout simplement fausses" et a déclaré que la protection des enfants "a toujours été au cœur de notre travail". Un porte-parole de TikTok a déclaré que l'entreprise disposait de "politiques de sécurité et de contrôles parentaux robustes".


Dans sa décision de 52 pages, la juge Rogers a rejeté les arguments selon lesquels les entreprises ne pouvaient pas être poursuivies en justice en vertu du premier amendement de la Constitution des États-Unis et d'une disposition de la loi fédérale sur la décence des communications (Communications Decency Act). Les entreprises ont déclaré que cette disposition, l'article 230, fournit une immunité de responsabilité pour tout ce que les utilisateurs publient sur leurs plates-formes, et exige le rejet de toutes les plaintes.

Toutefois, la juge Rogers a déclaré que les plaintes des plaignants ne se limitaient pas au contenu de tiers et que les défendeurs n'avaient pas expliqué pourquoi ils ne devraient pas être tenus responsables de la fourniture d'un contrôle parental défectueux, de l'incapacité à aider les utilisateurs à limiter le temps passé devant l'écran et de la création d'obstacles à la désactivation des comptes. Elle a cité en exemple les allégations selon lesquelles les entreprises auraient pu utiliser des outils de vérification de l'âge pour avertir les parents lorsque leurs enfants étaient en ligne.

"En conséquence, ces allégations constituent une théorie plausible selon laquelle le fait de ne pas vérifier valablement l'âge des utilisateurs leur cause un préjudice distinct de celui causé par la consommation de contenus de tiers sur les plateformes des défendeurs", a écrit la juge Rogers. Elle a déclaré que les entreprises avaient légalement un devoir envers leurs utilisateurs en raison de leur statut de fabricants de produits et qu'elles pouvaient être poursuivies pour négligence en raison de leur obligation de concevoir des produits raisonnablement sûrs et d'avertir les utilisateurs des défauts connus.

Toutefois, la juge a déclaré que les entreprises n'avaient aucune obligation légale de protéger les utilisateurs contre les préjudices causés par les utilisateurs tiers de leurs plateformes, et elle a limité le litige en rejetant certaines des plaintes déposées par les plaignants.

Source : Médias sociaux, dépendance des adolescents/dommage corporels, litiges en matière de responsabilité des produits, Tribunal de District des États-Unis, District du Nord de la Californie

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

Meta attaqué en justice par 41 États US qui estiment qu'Instagram et Facebook créent une dépendance et nuisent aux enfants. L'entreprise accusée d'avoir privilégié le profit à la sécurité des enfants

Des experts en psychologie scientifique mettent en garde contre les dommages potentiels des médias sociaux sur les enfants, en publiant un avis de santé sur l'utilisation des médias sociaux

Les enfants devraient avoir des sections séparées sur les sites de médias sociaux, préconise un coroner britannique, qui recommande également la vérification de l'âge sur ces différents sites
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Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 15/11/2023 à 13:20
C'est quand même drôle comment les jeunes ont bon dos, le fait de rendre dépendant des adultes et de nuire à leur santé mentale, y'a aucun problème
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Avatar de phil995511
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 27/11/2023 à 11:19
Conclusion, aujourd'hui la morale et l'argent n'ont décidément plus rien en commun... ;-(
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 28/11/2023 à 16:06
Pour rappel, Meta marche déjà sur des oeufs.

D'un côté c'est outrancier de dire que Meta est une organisation terroriste, mais de l'autre, ils exploitent impunément et sans scrupules les données des enfants depuis des années... D'autant que les données des enfants ne finissent *jamais* entre de bonnes mains lorsqu'elles sont uploadées sur le net.

Gardez ceci à l'esprit, votre enfant peut difficilement savoir ce qu'il ressort d'étaler sa vie privée sur internet en bas-âge, mais d'autres s'en chargeront à sa place si vous n'y réfléchissez pas plus tôt !
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 25/11/2025 à 9:40
Bonjour, et dire qu'il faut aller sur des sites de développeurs et chefs de produits pour entendre parler de ce genre de problématique extrêmement grave... comme tout le monde j'imagine, j'ai vu des choses horribles sur les réseaux sociaux. Des choses horribles qui vous poursuivent des mois durant et des choses, complètement immorales et illégales. Si je les ai vues tout le monde les a vues, mais dans un monde d'hypocrites à la Tartuffe les gens préfèrent aller déballer leurs conneries et montrer les photos de la pizza qu'ils sont en train de manger, plutôt que de se barrer de ces lieux infâmes et rigoureusement inutiles sauf pour le GAFAM qui s'en met plein les fouilles.

J'y suis allé naïvement pour la musique etc. et je me suis retrouvé confronté à ce qu'ils appellent des shorts qu'on vous envoie en pleine gueule, sans qu'on puisse modérer quoi que ce soit. D'ailleurs quand on demande à ce que ça soit censuré/modéré, on obtient systématiquement une réponse négative de la part des robots, complètement cons ou pas cons du tout ce qui serait encore plus grave et 10 minutes après vous vous prenez les mêmes dans la tronche donc la seule façon de faire c'est de partir de ces réseaux pour asociaux. On peut dire que j'ai quand même plus l'âge d'être naïf, mais j'ai vu sur des réseaux ce qui relève de la prostitution parfois même de mineures y a aucun doute sur l'intention parce qu'on a droit à tout le paquet en gros plan, la plupart du temps ce sont quand même des majeures. Mais ça a l'air de servir pas mal de relais effectivement pour proposer ces services à la personne.

Tout cela est clairement illégal en plus d'être immoral. Si j'étais d'humeur ... bon bref...lucide je pourrais considérer que s'il y a une masse de propositions c'est qu'il y a une masse correspondante de clientèle. Il y en a beaucoup et il y en a de plus en plus. C'est tout ce que j'ai à dire. Est-ce que j'y ai au moins trouvé de l'information de qualité sur Linux, sur la musique assistée par ordinateur, etc.? NON. Pas une miette. De toute façon, ça n'intéresse pas la clientèle brillante de ces lieux ou règnent l'intelligence, la culture et la finesse.

Sur YouTube, j'ai vu moins de choses abominables, j'ai vu des choses complètement délirantes par des cinglés complets qui croient avoir découvert des secrets... Ce que j'ai vu depuis plus comique, c'est prétendument le corps, évidemment au bout d'un délai aussi court, ça se comprend, qu'elle ne soit plus en vie, d'une princesse Alien de 800 millions d'années. Et alors vu les images elle était bien fraîche bon c'est ce que j'ai vu de plus zinzin mais c'est pas méchant même s'il y a des gens qui y croient et on s'imagine bien qu'ils sont pris en charge par des services spécialisés, du moins je le leur souhaite mais j'ai pas vu des choses aussi horribles que dans les réseaux sociaux stricto sensu. Par contre des conneries, il y en a tout le temps, je veux dire là aussi c'est pas un support intéressant...

Généralement, l'intérêt du propos est inversement proportionnel au nombre de vues :si on a 50/100 vues il y a des fortes chances pour qu'on ait affaire à l'IRCAM ou au musée de l'homme et si on a 10 millions de vues, c'est généralement qu'on a affaire à l'homme ou à la femme sandwich qui est en train de faire de la pub pour un jeu vidéo qui fait l'apologie de la CIA et qu'on trouve en supermarché entre le rayon du saucisson en promo et le rayon du papier chiotte.

Idiocracy, nous y sommes mais c'est plus supportable que les vrais réseaux sociaux au strict du terme où c'est horrible. Dans le meilleur, des cas c'est complètement con et totalement inutile. Le plus grave c'est quand on a des gens cultivés et érudits qui ne peuvent pas se défaire de ces merdes: j'en ai dans ma famille et qui développent bien sûr un discours bien rôdé pour justifier du maintien de leurs comptes. Pour moi à ce niveau-là c'est de l'addiction et ils sont toujours en train de vous déballer que c'est une "source importante d'information". Ça c'est la formule de rigueur. "Je m'arrête quand je veux."

Alors je ne voudrais pas paraître méprisant mais pour moi ça peut être effectivement intéressant pour deux catégories de professionnels: les psychiatres et les sociologues.
Si j'étais méchant, j'irais même jusqu'à dire que ça pourrait être un sujet d'études pour de futurs directeurs de zoo.
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