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Le Royaume-Uni bloque les efforts visant à garder secret le combat contre le chiffrement d'Apple,
Ce conflit concernant le chiffrement ne devrait pas être secret, selon un tribunal

Le , par Bruno

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Le Royaume-Uni bloque les efforts visant à garder secret le combat contre le chiffrement d'Apple,
ce conflit concernant le chiffrement ne devrait pas être secret, selon un tribunal

Fin février 2025, Apple a discrètement retiré le chiffrement de bout en bout (E2EE) d'iCloud pour les utilisateurs britanniques, marquant un tournant inquiétant. Cette décision, prise sous la pression du gouvernement britannique, permet désormais aux autorités d'accéder aux données iCloud sans que les utilisateurs en soient informés. Un précédent dangereux s'instaure, remettant en cause des années de promesses en matière de protection de la vie privée. L’affaire judiciaire entre Apple et le gouvernement britannique, révélée au grand jour malgré les efforts du ministère de l’Intérieur pour la maintenir secrète, soulève des enjeux profonds sur l’équilibre entre sécurité nationale et respect des droits individuels. Le tribunal a refusé le huis clos, rappelant l’importance de la transparence dans un État de droit – un principe fondamental souvent mis à mal par l’argument sécuritaire.

Cette controverse s’inscrit dans un débat plus large sur la légitimité des pouvoirs policiers et la préservation de la vie privée à l’ère numérique. D’un côté, le gouvernement invoque la lutte contre le terrorisme et la pédophilie pour justifier un accès aux données chiffrées (via l’ADP d’Apple), une rhétorique classique mais régulièrement contestée. Comme le soulignent certains commentaires, ces justifications servent souvent à masquer une logique de contrôle, voire une volonté de « faire semblant d’agir » pour rassurer l’opinion publique, sans garantie d’efficacité réelle.


De l’autre, Apple et les défenseurs des libertés numériques dénoncent un précédent dangereux : créer une « porte dérobée » affaiblirait la sécurité de millions d’utilisateurs, exposant leurs données personnelles à des abus ou des piratages. Les risques de dérives sont patents, comme le montrent les craintes liées à la surveillance de masse ou à l’exploitation malveillante d’informations privées hors contexte (ex. : enregistrements familiaux détournés).

Le chiffrement fort, pourtant essentiel à la cybersécurité, est ici sacrifié par la décision prise par Apple en février 2025. Apple avait toujours refusé d'implanter des portes dérobées (backdoors), arguant qu'elles finiraient par être exploitées par des pirates. Pourtant, l'entreprise a cédé en désactivant la fonction Advanced Data Protection (ADP) au Royaume-Uni. Sans ce bouclier, même Apple ne peut plus garantir la confidentialité des données stockées sur iCloud.

Les implications sont graves : les agences britanniques peuvent désormais exiger l'accès à n'importe quel compte iCloud, sans contrôle judiciaire strict ni transparence envers les utilisateurs concernés. Selon des sources internes, le Royaume-Uni aurait même demandé une backdoor universelle, visant potentiellement tous les utilisateurs d'iCloud dans le monde. Une exigence inédite dans une démocratie, qui franchit une ligne rouge.

Ce revirement contredit directement l'image de défenseur de la vie privée qu'Apple cultive depuis des années. L'entreprise s'était pourtant engagée à protéger les données de ses utilisateurs contre toute intrusion, y compris gouvernementale. En cédant au Royaume-Uni, elle ouvre la porte à des demandes similaires d'autres pays, risquant un effet domino aux conséquences imprévisibles.

La sécurité numérique est désormais en péril. Si les démocraties elles-mêmes sapent le chiffrement, outil vital de protection, c'est l'ensemble des utilisateurs qui deviendront vulnérables. Ce recul d'Apple pourrait marquer le début d'une ère où la surveillance l'emporte systématiquement sur les libertés fondamentales. Un choix dont les répercussions pourraient être irréversibles.

En toile de fond, cette affaire interroge notre rapport à la vie privée dans une société hyperconnectée. La citation de Snowden, reprise dans les commentaires, résume l’enjeu : renoncer à la confidentialité au prétexte de n’avoir « rien à cacher » revient à sacrifier une liberté essentielle, au même titre que la liberté d’expression. Le chiffrement de bout en bout (E2EE) n’est pas un outil de criminels, mais un rempart contre l’arbitraire – un principe que le Royaume-Uni, berceau de la « police par consentement », semble aujourd’hui négliger. En réponse à l'injonction du Royaume-Uni, Apple a intenté un procès le mois dernier.

Citation Envoyé par Apple
La protection avancée des données pour iCloud est un réglage optionnel qui vous permet de bénéficier du niveau de sécurité le plus élevé proposé par Apple pour les données stockées dans le cloud. Si vous choisissez d’activer la protection avancée des données, la majorité de vos données iCloud sont protégées par un chiffrement de bout en bout, y compris les sauvegardes iCloud, les photos, les notes et d’autres encore. Personne d’autre que vous ne peut accéder à vos données chiffrées de bout en bout, pas même Apple, et elles restent protégées, même en cas de fuite de données dans le cloud.
Le gouvernement britannique perd sa demande de huis clos contre Apple sur l’accès aux données chiffrées

Un tribunal britannique a rejeté la demande du gouvernement de garder secrète sa bataille judiciaire contre Apple concernant l’accès aux données chiffrées. Soutenu par des groupes de défense des libertés civiles et des médias comme la BBC, le tribunal a estimé que le principe de justice ouverte primait sur les arguments de sécurité nationale avancés par le ministère de l’Intérieur.

Ce dernier souhaitait obtenir, via la loi sur les pouvoirs d’investigation (Investigatory Powers Act), un accès aux données protégées par le système ADP (Advanced Data Protection) d’Apple – un chiffrement de bout en bout (E2EE) qui empêche même la firme de déverrouiller les informations sans l’autorisation de l’utilisateur. Le gouvernement justifie cette demande par la nécessité de lutter contre le terrorisme et la criminalité grave, mais Apple refuse catégoriquement de créer une « porte dérobée », arguant qu’elle menacerait la sécurité de tous ses utilisateurs.

En février, Apple a suspendu l’ADP au Royaume-Uni avant d’engager des poursuites en mars devant l’Investigatory Powers Tribunal. Le gouvernement plaidait pour le secret, invoquant des risques pour la sécurité nationale, mais le tribunal a balayé cet argument, jugeant qu’une audience clandestine serait « extraordinaire » et contraire à l’intérêt public.

Les défenseurs des droits numériques, comme l’Open Rights Group et Big Brother Watch, saluent cette décision. Pour eux, fragiliser le chiffrement mettrait en danger la vie privée de millions de personnes, bien au-delà du Royaume-Uni. « C’est une question mondiale », insiste Jim Killock, directeur de l’Open Rights Group. Rebecca Vincent, de Big Brother Watch, dénonce quant à elle « une attaque massive contre la confidentialité », qui ne doit pas être débattue dans l’ombre. Apple réaffirme son engagement envers la protection des données : « Nous n’avons jamais créé de porte dérobée, et nous ne le ferons jamais. »

Qu’est-ce que l’ADP et pourquoi est-il controversé ?

L’Advanced Data Protection (ADP) est une fonctionnalité opt-in proposée par Apple, qui renforce la sécurité des données stockées sur iCloud (photos, notes, etc.) en les protégeant par un chiffrement de bout en bout (E2EE). Dans ce système, seul l’utilisateur possède la clé de décryptage, ce qui rend ses données inaccessibles, y compris pour Apple – et donc pour les autorités.

Si le E2EE est un pilier essentiel de la cybersécurité (utilisé notamment par WhatsApp et Signal), il pose un défi aux enquêtes policières. Les forces de l’ordre peuvent demander l’accès à des données moins sécurisées, mais elles ne peuvent contourner ce verrouillage.

Comme le souligne Privacy International, toute remise en cause de ce mécanisme doit faire l’objet d’un débat public rigoureux : « Les décisions qui impactent la vie privée de milliards d’individus exigent une transparence sans faille. »

Le dilemme sécurité-vie privée dans l'affaire Apple/Royaume-Uni

L'affaire judiciaire opposant Apple au gouvernement britannique sur l'accès aux données chiffrées révèle une tension fondamentale entre deux impératifs : la sécurité nationale et les libertés individuelles. La décision du tribunal de rejeter le huis clos demandé par le ministère de l'Intérieur est une victoire pour la transparence démocratique, mais elle soulève des questions plus profondes sur l'évolution des sociétés modernes face à la surveillance d'État.

La rhétorique sécuritaire : un prétexte à la surveillance généralisée ?

Le gouvernement britannique justifie sa demande d'accès aux données chiffrées par la lutte contre le terrorisme et la pédophilie – des arguments moralement indiscutables, mais stratégiquement commodes. Comme le soulignent plusieurs commentaires, cette approche repose souvent sur une logique de « théâtre sécuritaire » : l'objectif réel n'est pas tant de neutraliser des menaces (dont l'efficacité reste à prouver) que de rassurer l'opinion publique en affichant une action ferme. Cette instrumentalisation des peurs collectives rappelle les dérives décrites dans 1984, où la surveillance permanente est légitimée par un ennemi omniprésent mais flou.

Pire encore, en exigeant une "porte dérobée", le Royaume-Uni sape un principe fondateur de la cybersécurité : le chiffrement fort ne peut pas avoir d'exception. Comme le rappelle Apple, une faille créée pour les "bons" (les forces de l'ordre) sera inévitablement exploitée par les "mauvais" (criminels, États autoritaires, entreprises malveillantes). L'histoire récente (fuites de données massives, espionnage par des gouvernements) prouve que cette crainte est loin d'être théorique.

Vie privée vs. transparence : l'illusion du « rien à cacher »

Un argument fréquent pour justifier la surveillance est l'idée que seuls les coupables auraient à craindre d'être surveillés. Cette logique, dénoncée par Snowden, est pourtant dangereusement naïve. La vie privée n'est pas une question de secrets honteux, mais de dignité humaine : personne ne souhaite que ses conversations intimes, ses finances ou ses relations soient exposées à des algorithmes ou à des fonctionnaires. L'exemple cité d'Alexa enregistrant une phrase hors contexte ("Pourquoi papa me bat toujours ?" illustre parfaitement les risques de surveillance incompétente : des données mal interprétées peuvent détruire des vies.

Le vrai enjeu, comme le soulignent les principes de Peel, est la confiance entre institutions et citoyens. Une police légitime agit avec transparence et responsabilité – pas en exigeant des pouvoirs opaques. Or, la demande britannique de secret dans ce procès trahit une défiance envers le public, alors même que le tribunal a rappelé que la justice ouverte est un pilier de l'État de droit.

Un précédent inquiétant pour les démocraties

Cette affaire dépasse Apple et le Royaume-Uni. Si un pays démocratique affaiblit le chiffrement, il ouvre la boîte de Pandore :

  • Des régimes autoritaires s'en serviront comme justification pour imposer leur propre surveillance (Chine, Russie, etc.).
  • Les citoyens perdront le contrôle de leurs données, au profit d'États et de multinationales ;
  • L'innovation technologique (messageries sécurisées, transactions chiffrées) sera étouffée par la méfiance ;

Conclusion : la sécurité ne peut pas justifier l'arbitraire

La décision du tribunal constitue une victoire symbolique pour la transparence, mais elle ne représente qu’une première étape dans un combat bien plus vaste, à la fois juridique et éthique. Opposer sécurité et libertés individuelles est une fausse dichotomie : ce débat mérite une réflexion collective approfondie, loin des raccourcis simplistes et des peurs exploitées à des fins politiques.


Apple ne refuse pas de collaborer avec la justice – il défend un principe fondamental : celui de la protection collective. Ouvrir la porte à des exceptions en matière de chiffrement, sous couvert d’efficacité sécuritaire, reviendrait à sacrifier un droit essentiel et à emprunter une pente dangereuse vers un contrôle social toujours plus étendu. Certains analystes le rappellent avec justesse : « La police, c’est le public, et le public, c’est la police. » Une société démocratique ne peut reposer sur une méfiance généralisée envers ses propres citoyens.

Quelle alternative alors ? Privilégier des enquêtes ciblées, encadrées par un contrôle judiciaire rigoureux, plutôt que de fragiliser irrémédiablement les protections technologiques. En exigeant de la clarté sur ce sujet, le tribunal britannique a fait un choix judicieux – car c’est dans l’opacité que prospèrent les abus de pouvoir.

Source : Courts and Tribunals judiciary

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

La décision du tribunal de refuser le huis clos est-elle suffisante pour garantir un véritable débat démocratique sur ce sujet technique complexe ?

Existe-t-il des solutions techniques alternatives qui permettraient de répondre aux besoins des forces de l'ordre sans affaiblir le chiffrement pour tous les utilisateurs ?

Voir aussi :

Apple porte plainte contre l'injonction britannique lui imposant une porte dérobée dans iCloud, après avoir retiré des fonctionnalités de chiffrement de bout en bout sur le territoire

Apple retire les fonctionnalités de chiffrement de bout en bout d'iCloud au Royaume-Uni après que le gouvernement l'a contraint à ajouter des portes dérobées au nom de la sécurité nationale
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/07/2025 à 8:40
Je me répète : nous avons tous une vie privée mais nous ne sommes pas tous des criminels.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 07/07/2025 à 8:48
nous avons tous une vie privée
Plus pour longtemps....
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Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 09/07/2025 à 12:56
C'est une mesure pour surveiller la population et pas du tout pour surveiller les délinquants.
Les délinquants vont bien évidement prendre le soin d'utiliser des outils tiers qui permettent un haut niveau de chiffrage.
C'est la logique la plus élémentaire.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/07/2025 à 12:28
Citation Envoyé par Europol.
« Nos maisons deviennent plus dangereuses que nos rues, car la criminalité se déplace en ligne.
Parce qu'établir un régime de surveillance totale dont aurait rêvé de la Stasi c'est sain ?

Ces gens là doivent vivre dans des quartiers privés avec une agence de sécurité. On ne m'a jamais mis un couteau sur la poitrine en ligne, alors qu'en ville si (la bourse ou la vie, merci le non-contrôle des frontières) et aucune lecture de correspondance ne m'aurait protégé.

L'UE est non-démocratique (le parlement élu n'a pas réellement de pouvoir outre de voter des communiqués ; c'est le conseil qui détient le pouvoir exécutif et législatif. Les juges ne sont pas non plus élus mais leurs jugements cassent les lois nationales.)
L'UE s'est arrogée récemment en dehors de tout traité le contrôle des médias (droit de censure discrétionnaire) et essaie de grignoter le pouvoir militaire et d'établir un état de surveillance de masse.

Et ça veut donner des leçons de morale aux autres démocratures.
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Avatar de sanzalure
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 09/07/2025 à 11:45
Contrairement aux dirigeants de l'Union Européenne, nous ne sommes pas très dangereux et nous n'avons pas grand chose à nous reprocher. Ce sont eux qui devraient faire l'objet de la plus haute surveillance, pas nous.
8  0 
Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 07/07/2025 à 19:22
"Bonjour mon fils, Je t'écris ce mail pour te demander un coup de main, vu mon grand age, je ne peux plus retourner la terre du jardin."

"Cher papa, Il ne faut surtout pas retourner la terre du jardin, j'y ai caché quelque chose".

Suite à cela, les forces de l’ordre sont intervenus et ont retourné le jardin sans rien trouver.

Quelque jours après,

"Cher papa, par manque de temps je n'ai pas pu t'aider. J'espère que tu as apprécié l'aide indirecte que je t'ai apporté."
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Avatar de popo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/07/2025 à 12:34
Citation Envoyé par hd999 Voir le message
C'est déjà le cas, en italie un ancien mafieux qui avait sougneusement décapité des membres de la "faction d'en face" dans la même prison que lui, et s'était échappé, a été arreté à St Etienne plus de vingt ans plus tard. Reconnu comment? ce boulet avait fait la promo de sa pizzeria, pris en photo dans Le Progrès, article relayé par moult moteurs de recherches et autres IA qui ont fini par repérer sa photo, la comparer par le logiciel des policiers italiens, qui via demande rogatoire internationale ont fait faire intervenir la police quelques semaines plus tard, sous le regard complètement ébahi de son apprentie qui l'accompagnait.
Il y a une sacrée différence.
Dans le cas de ton mafieux, on a ciblé une personne déjà connue des services de police, et des preuves ont été réunies suite à l'analyse d'un article de journal publique et accessible à tous.

Alors que là, on parle de fouille systématique des courriels privés de personnes lambda.
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Avatar de Artaeus
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 17:59
Ces histoires de surveillance sont extrêmement inquiétante et très grave pour la liberté.
On est sur les mêmes débats concernant la correspondance privé d'il y a 1 siècle.

Sauf qu'on bascule du mauvais côté, vers la mise en place d'un régime de surveillance de masse ... qui finit toujours par devenir autoritaire.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 19:16
La conclusion du débat doit être basée sur une vérité simple : nous avons tous une vie privée mais par contre nous ne sommes pas tous des criminels.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 08/07/2025 à 17:31
Citation Envoyé par hd999 Voir le message
...

N'a t-on pas applaudit le résultat d'encrochat et autres sky ecc quand interpol a réussi à les infiltrer pendant de longs mois? le résultat était spectaculaire, dse centaines de criminels ont été arretés.

Perso, si ca permet d'arrêter des criminels et des personnes ultra dangereuses (il n'y a pas d'autres outils), je suis pour. Les geeks qui n'ont rien à se reprocher, parviendront toujours à avoir leur synapse hébergé à part, avec leur client xmpp pour échanger en OMEMO avec leurs proches, et n'en seront jamais inquiétés.
Bonjour , je trouve que ce n'est pas la même chose de cibler un réseau mafieux après décision de justice et de déclencher une surveillance de masse des citoyens.

Il n'y a pas de différence théorique fondamentale entre un système de chiffrement pour les gentils geeks versus les méchants, par ailleurs.

Et quelle est l'étape suivante ? prise de photos automatique pour analyse distante ? Ce serait drôlement pratique pour chopper les geek pédophiles qui utiliseraient un système en air gap, non ?
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