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Tarifs douaniers américains : l'UE envisage une riposte ciblée contre les Big Tech américaines
Les conséquences potentielles pour les DSI en matière de gouvernance des données, interopérabilité et multicloud

Le , par Stéphane le calme

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16  0 
En réponse aux récentes augmentations tarifaires imposées par le président américain Donald Trump, l'Union européenne (UE) envisage des mesures de rétorsion ciblant spécifiquement les géants technologiques américains. Cette stratégie reflète la volonté de l'UE de diversifier ses contre-mesures au-delà des produits manufacturés, en incluant les services numériques dominés par des entreprises telles que Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. En attendant d'en arriver là, la Commission européenne a déclaré lundi qu'elle avait proposé un accord tarifaire « zéro pour zéro » afin d'éviter une guerre commerciale avec le président américain Donald Trump, alors que les ministres de l'UE ont convenu de donner la priorité aux négociations, tout en ripostant avec des droits de douane de 25 % sur certaines importations américaines.

Un contexte de crispation tarifaire

Le récent relèvement des droits de douane américains sur plusieurs produits européens, notamment automobiles, a suscité une vive réaction à Bruxelles. Selon des sources officielles, l’UE aurait proposé un accord « zéro pour zéro » sur les droits de douane industriels, rejeté par Washington. En retour, l’Europe prépare une riposte calibrée, incluant potentiellement des mesures ciblant les services numériques dominés par des entreprises américaines telles que Google, Amazon, Apple, Meta et Microsoft.

Un accord tarifaire « zéro pour zéro » pour éviter la guerre commerciale

L'UE a déclaré avoir proposé aux États-Unis un accord tarifaire « zéro pour zéro » sur les voitures et les biens industriels quelques semaines avant que Donald Trump ne lance sa guerre commerciale, mais qu'elle « n'attendrait pas sans fin » pour se défendre.

Maros Šefčovič, le commissaire européen au commerce, a déclaré qu'il avait proposé des droits de douane nuls sur les voitures et une série de biens industriels, tels que les produits pharmaceutiques, le caoutchouc et les machines, lors de sa première réunion avec le secrétaire américain au commerce, Howard Lutnick, le 19 février.

Il a déclaré que l'UE restait ouverte aux négociations, tout en laissant entendre que rien ne serait conclu prochainement : « Nous n'en sommes qu'au début des discussions, car les États-Unis considèrent les droits de douane non pas comme une mesure tactique, mais comme une mesure corrective ». Il a ajouté : « Bien que l'UE reste ouverte aux négociations et les préfère de loin, nous n'attendrons pas indéfiniment ». Il a énuméré les actions de l'UE, y compris les contre-mesures de rétorsion.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a proposé des droits de douane de zéro pour cent pour les voitures et les produits industriels, après qu'Elon Musk, une figure clé de l'administration Trump, a appelé à la création d'une zone de libre-échange transatlantique.

Elle a déclaré lors d'une visite en Norvège : « Nous sommes prêts à négocier avec les États-Unis. En effet, nous avons proposé des droits de douane zéro pour zéro pour les biens industriels, comme nous l'avons fait avec succès avec de nombreux autres partenaires commerciaux, car l'Europe est toujours prête à conclure un bon accord. » Selon elle, cette offre est encore sur la table.

Toutefois, lors d'une conférence de presse tenue lundi, Trump n'a pas semblé très enthousiaste à l'égard de cette offre.

Il a déclaré aux journalistes qu'il n'était pas question d'appliquer des droits de douane nuls, ajoutant : « L'Union européenne a été très mauvaise avec nous. Ils vont devoir nous acheter leur énergie, parce qu'ils en ont besoin, et ils vont devoir nous l'acheter. Ils peuvent l'acheter, nous pouvons supprimer 350 milliards de dollars en une semaine ».


Orientation vers les services numériques

Face à l'impasse des négociations, l'UE explore des options pour inclure les services dans son éventail de contre-mesures. Cette approche vise particulièrement les services numériques fournis par les géants technologiques américains. La France, en particulier, plaide pour une réglementation plus stricte de l'utilisation des données par ces entreprises, suggérant que l'UE pourrait introduire des taxes sur les services numériques ou restreindre l'accès des entreprises américaines aux marchés publics européens.

Cependant, cette approche suscite des débats au sein de l'UE. Des pays comme l'Irlande, qui abrite les sièges européens de plusieurs de ces entreprises, appellent à la prudence pour éviter une escalade du conflit commercial. D'autres États membres, notamment l'Allemagne, expriment des inquiétudes quant aux répercussions économiques potentielles d'une telle stratégie.

Alors que l'UE prépare une première série de tarifs ciblant les produits américains, la possibilité d'une seconde série visant les services numériques reste à l'étude. Cette démarche s'inscrit dans une volonté plus large de l'UE de réglementer les grandes entreprises technologiques, comme en témoigne l'adoption du Digital Markets Act . Néanmoins, l'efficacité de ces mesures dépendra de la capacité de l'UE à maintenir une position unifiée et à éviter une escalade qui pourrait nuire aux deux parties.

Opportunité ou incertitude pour les acteurs européens ?

Du point de vue de l’écosystème IT européen, deux dynamiques se confrontent.

1. Risque de fragmentation et d’instabilité réglementaire :

Pour les multinationales opérant à cheval sur les deux continents, une nouvelle couche de frictions pourrait compliquer la conformité, affecter la chaîne de valeur et fragiliser des projets collaboratifs (notamment dans le cloud, la cybersécurité, et les plateformes SaaS).

2. Opportunité stratégique pour les fournisseurs européens :

À l’inverse, cette redistribution pourrait offrir un terrain favorable à l’émergence de solutions locales. Si l’accès des big techs américaines est restreint ou plus réglementé, des entreprises européennes de taille intermédiaire pourraient renforcer leur position sur des segments comme l’hébergement souverain, les moteurs de recherche alternatifs ou les plateformes open source.

Au-delà des tensions commerciales ponctuelles, cette nouvelle escalade réactive un débat de fond sur la souveraineté numérique de l’Europe. Pour les professionnels du numérique, il ne s’agit plus simplement de choisir des outils performants, mais de composer avec un environnement géopolitique instable, où les choix technologiques peuvent devenir des enjeux stratégiques.

Mesure envisagée Objectif Impact potentiel sur les professionnels IT
Taxe sur les services numériques (DST) Rééquilibrer la fiscalité des grandes plateformes Hausse des coûts sur certains services cloud ou SaaS
Restriction d'accès aux marchés publics Limiter l'influence économique des Big Tech Moins de solutions américaines dans les appels d’offres
Régulation des transferts de données Renforcer la souveraineté des données européennes Nécessité de revoir les flux de données transatlantiques
Surveillance accrue des fournisseurs cloud Préserver l’indépendance technologique Revue obligatoire des contrats avec AWS, Azure, Google Cloud
Extension des obligations du Digital Markets Act Casser les positions dominantes Nouvelles contraintes sur l’intégration de services propriétaires
Soutien accru aux alternatives européennes Stimuler un écosystème numérique local Opportunités de migration ou diversification d’outils

Mesures potentielles de l’UE contre les Big Tech américaines – Impacts pour les DSI

Le VP de la Commission européenne menace de « retirer les entreprises américaines de nos marchés publics européens »

La réunion des ministres du commerce qui s'est tenue lundi était le premier cycle de discussions internes à l'Europe sur la stratégie à adopter face à Washington. L'accent est mis sur des « négociations sérieuses » avec les États-Unis, avec des mesures (même si elles ne sont pas immédiates) pour montrer que l'UE a du poids, tandis que les marchés mettent la pression sur Trump.

Michal Baranowski, ministre polonais de l'économie, qui a présidé les discussions, a déclaré que l'Europe donnerait aux États-Unis « le temps de réfléchir » après que 5 000 milliards de dollars ont été effacés du marché boursier américain en deux jours, vendredi et lundi derniers. « Nous n'allons pas tirer d'abord et réfléchir ensuite », a-t-il déclaré.

Selon des diplomates, la ligne de l'UE est de conserver ses munitions pour l'instant afin de s'assurer que c'est Trump, et non une quelconque réponse européenne à son égard, qui sera blâmé pour les...
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/04/2025 à 9:22
C'est fascinant:
Trump signe son 2ieme droit douanier le matin même, tellement rapide et efficace qu'il passe le reste de sa journée en Floride a jouer au golf.
La chine riposte à la 2ieme attaque douanière de Trump l’après midi meme,
l’Europe pendant ce temps et encore en train de discuté sur d'éventuel riposte sur la 1ere attaque douanière de Trump.

Heureusement que Poutine ne lance pas une attaque éclair sur l’Europe
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Avatar de d_d_v
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 9:26
L'erreur historique aura été de décentraliser une bonne partie de l'industrie dans les pays à main d'œuvre pas chère et à faibles charges et conditions sociales, tout ça pour fabriquer du pas cher des trucs (volontairement) irréparables et jetables. Le pire c'est que pour la France, ça a été voulu par Chirac (et d'autres) pour qu'on ne fasse que des "services".
A ceux qui disent que fabriquer local est impossible, à ma connaissance, les ordinateurs du début de l'ère informatique grand public étaient, il me semble, fabriqués aux USA (peut-être en partie au Japon ?). Pour ma part, j'avais un Apple IIc et autant que je me souvienne, tout était "made in USA", avec en plus, de gros manuels d'utilisation fournis. Certes, ça coutait cher, mais on envisageait pas d'en acheter un tous les ans.
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 09/04/2025 à 22:31
Trump a suspendu les frais de douane pour 90 jours (sauf pour la chine). Selon lui, plus de 75 pays l'ont appelé pour lui "lécher le cul" donc il veut bien accorder une période de négociation aux pays qui n'ont pas "riposté" contre les états-unis :
https://www.ouest-france.fr/economie...9-9654df6b878b

Une petite enquête pour délit d'initié en vue ? J'y crois même pas mais ça mériterait tellement.
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Avatar de Cpt Anderson
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 14/04/2025 à 17:04
Sony se fout de votre gueule en profitant de cette histoire de droits de douane.
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 17/04/2025 à 13:30
Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
Je suis pas un expert en politique, mais je suis pratiquement certain que les revendications des écolos (les gens qui se soucient de leur environnement) sont plutôt de l'ordre de la réduction de la consommation, plutôt que de "déplacer les problèmes chez le voisin et maintenir la consommation actuelle" comme tu as l'air de suggérer. Surement qu'il y a des escrocs qui cherchent a faire ce que tu dis, mais dans ce cas pourquoi leur donner la pertinence qu'ils ne méritent pas ? :weird
Bonjour, mauvais exemple. Historiquement, la production de terres rares n'était pas chinoise mais américano-française. Le minerai US était raffiné en France.
Suite à la pression d'écologistes sur l'industrie jugée trop sale, celle-ci a été fermée en France et externalisée en Chine, leur confiant un monopole... C'était typiquement du not in my backyard (d'une industrie en effet sale mais dont tout le monde profite).

Il faut distinguer en France le parti écologiste et les gens se souciant de l'environnement qui préfèrent être appelés les environnementalistes pour se distinguer des 1ers, qui ont plus des positions dogmatiques idéologiques et une tendance anti tout. Ex, la lutte anti nucléaire pour favoriser les centrales fossiles au gaz en copiant l'energiwende des Grünen, ou la lutte anti train TGV alors que les gens prennent leur voiture pour s'épargner un tortillard.

On les entend assez peu pour des sujets vraiment environnementaux comme doter la France d'un réseau de pistes cyclables interurbain de qualité et sécurisé comme en Allemagne, Hollande, Belgique ou comme promouvoir concrètement des voitures à 1L au 100 de 500 kg max, ou exploiter le potentiel géothermique énorme de la moitié nord est de la France (dont l'ile de France ), ou le potentiel thermique des centrales nucléaires (dont l'énergie fatale dispersée dans l'atmosphère ou l'eau permettrait à tout le pays de se chauffer gratos via le chauffage urbain), etc.
Pour rager sur l'industrie nucléaire et la saboter avec efficacité alors que c'est notre meilleur outil de décarbonation par contre... en publiant régulièrement des pamphlets qui ne mettent qu'en évidence leur méconnaissance de la radioprotection et l'incapacité à faire des calculs de décroissance niveau lycée. ..
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 09/04/2025 à 16:59
La valeur d'un iPhone vient en grande parti de la propriété intellectuelle, qui est immatérielle, et peut donc échapper aux douanes (il suffit qu'Apple déclare seulement la valeur matériel aux douane).
De plus, Apple a une grosse marge sur le matériel vendu. Donc une augmentation de 50% de douanes ne fera pas un i-device 50% plus cher. Le prix va augmenter significativement sans aucun doute (surtout avec une taxe douanière qui est monté à 104%), mais la question sera plutôt comment Apple équilibrera la répercussion sur le consommateur et garder l'augmentation à un niveau raisonnable en réduisant sa marge.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/04/2025 à 17:33
Une vision bien simpliste d'un monde complexe: l'automatisation.

Les États-Unis ont-ils encore les moyens de redevenir une puissance manufacturière dans l’électronique grand public ?
Non. Même Boeing fait appel à des sous-traitants dans toute l'Europe. Un exemple français : le Rafale est construit entièrement et conçu en France au près de plus de 500 sous-traitants mais des composants électroniques sont importés

Peut-on réellement reconstruire une chaîne d'approvisionnement aussi sophistiquée que celle de la Chine sur le sol américain ?
Ce n'est pas que la Chine mais toute l'Asie spécialisée dans l'électronique qui a 15 ans d'expérience derrière elle.

L’automatisation peut-elle compenser le manque de main-d'œuvre qualifiée aux États-Unis ?
Je ne doute pas qu'ils aient de très bons ingénieurs. Par contre ils n'en ont pas suffisamment comme dit dans l'article. Et concevoir une usine automatisée demande des compétences qu'ils n'ont pas nécessairement. Etant automaticien de première formation, je peux dire que le simple fait d'avoir une caméra différente par modèle va impacter toute la ligne de production et demander des mois de cervelle à concevoir. Et c'est pareil pour chaque composant.

Est-ce réaliste de penser qu’une usine américaine pourrait produire des millions d’iPhones avec la même efficacité que Foxconn ?
Foxconn est parti de rien et il faut 10 ans pour mettre en production une usine comme celle des iphones. Et à chaque nouveau modèle, il faut reconcevoir l'usine donc tous les ans. Donc non.

Un iPhone 100 % américain est-il souhaitable dans un monde interconnecté ?
Cela rendrait très dépendant des Etats-Unis au lieu d'être flexible et ne pas être à cours de solution de remplacement en cas de grève, de souci technique et serait-ce d'aussi bon rapport qualité/prix ?

Faut-il viser l’autonomie industrielle ou la résilience des chaînes mondiales ?
Aujourd'hui, dans le monde actuel, chacun se spécialise. Maîtriser toutes la chaîne de production c'était bon du temps de Ford dans les années 20. La grève dans une usine Foxconn qui a duré un mois pour protester contre les mesures anti-covid au lancement d'un nouvel iphone a pénalisé Apple en 2022 ou 2023 et cela s'est tout de suite traduit par la perte de première valorisation mondiale au profit de MS.
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Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 09/04/2025 à 22:13
Citation Envoyé par Howard Lutnick, secrétaire américain au commerce
L'armée de millions et de millions de personnes qui vissent des petites vis pour fabriquer des iPhones, ce genre de choses, viendra en Amérique, sera automatisée et l'artisanat américain les réparera, y travaillera, il y aura des mécaniciens, des spécialistes du chauffage, de la ventilation et de la climatisation, des électriciens
L'armée de millions et de millions de personnes qui vissent des petites vis pour fabriquer des iPhones, ce genre de choses, viendra en Amérique, sera automatisée --> si c'est automatisé y'a pas besoin d'une armée de millions et de millions de personnes.
et l'artisanat américain les réparera, y travaillera, il y aura des mécaniciens, des spécialistes du chauffage, de la ventilation et de la climatisation, des électriciens --> absolument tous ces exemples sont des secteurs d'activité qui sont déjà présents aux USA.

Une deuxième tentative monsieur Lutnik ?
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Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 09/04/2025 à 23:22
Citation Envoyé par _toma_ Voir le message
Trump a suspendu les frais de douane pour 90 jours (sauf pour la chine).
En effet. Hugo Travers vient de donner des détails sur ce sujet dans la vidéo suivante (jusqu'à 11m31) :


Donald Trump est plutôt bourrin.
1  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/04/2025 à 10:05
Citation Envoyé par d_d_v Voir le message
L'erreur historique aura été de décentraliser une bonne partie de l'industrie dans les pays à main d'œuvre pas chère et à faibles charges et conditions sociales, tout ça pour fabriquer du pas cher des trucs (volontairement) irréparables et jetables. Le pire c'est que pour la France, ça a été voulu par Chirac (et d'autres) pour qu'on ne fasse que des "services".
A ceux qui disent que fabriquer local est impossible, à ma connaissance, les ordinateurs du début de l'ère informatique grand public étaient, il me semble, fabriqués aux USA (peut-être en partie au Japon ?). Pour ma part, j'avais un Apple IIc et autant que je me souvienne, tout était "made in USA", avec en plus, de gros manuels d'utilisation fournis. Certes, ça coutait cher, mais on envisageait pas d'en acheter un tous les ans.
les raspberry (pas tous) sont fabriqué aux UK dans une usine située à Pencoed.
quand j'ai acheté mon raspberry 2, je l'ai acheté que 35€, made in UK.

Un raspberry étant un ordinateur, je vois pas en quoi ce serait plus cher (en main d’œuvre) d'y fabriqué des pc portables, des pc fixes....etc.
les cpu intel foundries d'ailleurs sont fabriqué aux usa, en israel et en irlande, même a taiwan d'ailleurs les salaires sont assez comparable à la france.

les usines aujourd'hui sont très robotisé, y'a pas besoins de beaucoup d'ouvrier.

les vrai raisons des prix cher c'est la gourmandise des boites de marger toujours plus, l'exemple parfait c'est les voitures stelantis. La marge est privilégié à la vente en volume.
Les chinois jusqu'a aujourd'hui font l'inverse, des marges faible mais de gros volumes.

Les politiques devraient négocier plus de deal avec les industriels, je te garantie de gros volumes de vente (via protectionnismes) et des aides pour la construction d'usines (administration simplifié et accéléré, réduction d’impôts...) en échange de production dans le pays et de marge raisonnable, pour qu'un smicard puisse acheter ta voiture.
une usine en france mets plus de 10ans a se construire, tellement avant il faut faire de paperasse, de procedure judiaires, de norme écologique...etc. et on te taxe avant meme de faire 1€ de bénéfice. Faut vraiment le vouloir !
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