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Une cour dappel américaine refuse la protection par le droit d'auteur aux œuvres d'art générées par l'IA,
Ce verdict met en lumière les limites de la législation actuelle face aux avancées technologiques

Le , par Bruno

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5  0 
Une cour d’appel fédérale a récemment statué que l’art créé de manière autonome par une intelligence artificielle (IA) ne pouvait bénéficier d’une protection par le droit d’auteur, affirmant que cette dernière nécessite au moins une intervention créative humaine. Cette décision s’inscrit dans un débat plus large sur la nature de la créativité et la paternité des œuvres à l’ère numérique. Elle rappelle le célèbre cas du singe photographe, où un macaque avait pris un selfie à l’aide de l’appareil d’un photographe. À l’époque, la justice avait conclu que seules les œuvres créées par des humains pouvaient être protégées par le droit d’auteur, excluant ainsi les productions autonomes d’animaux ou de machines. De manière similaire, la cour d’appel a estimé que le droit d’auteur suppose une paternité humaine et ne peut s’appliquer à une machine, quelle que soit la sophistication de son algorithme.

Ce verdict soulève des questions essentielles. D’une part, il renforce l’idée que la créativité et l’originalité protégées par le droit d’auteur impliquent une intention humaine, distinguant ainsi fondamentalement les productions de l’IA des œuvres humaines. D’autre part, il met en lumière les limites de la législation actuelle face aux avancées technologiques. Comment définir la frontière entre assistance et autonomie dans la création assistée par IA ? Si une IA génère une œuvre sur instruction humaine, son utilisateur doit-il être considéré comme l’auteur, ou cette production échappe-t-elle au cadre du droit d’auteur ? Ces interrogations dépassent le simple cadre juridique pour toucher des dimensions philosophiques et technologiques.



Ces débats trouvent un écho dans plusieurs affaires récentes. Par exemple, en 2023, Stephen Thaler a affirmé que son système informatique, la Creativity Machine, avait généré de manière autonome une œuvre d’art visuelle. L’Office américain du droit d’auteur (USCO) a rejeté sa demande, invoquant l’absence de paternité humaine, une condition essentielle pour l’enregistrement d’un droit d’auteur aux États-Unis. Cette décision a été confirmée par le tribunal fédéral du district de Columbia. Thaler avait pourtant précisé dans sa demande que l’œuvre avait été « créée de manière autonome par un algorithme informatique fonctionnant sur une machine ». Il a ensuite tenté de revendiquer le droit d’auteur en tant que travail réalisé pour le compte d’autrui, arguant que le propriétaire de la Creativity Machine devait être reconnu comme titulaire des droits. Cependant, ses multiples recours ont été rejetés, et la juge Beryl A. Howell a confirmé que la question centrale était de déterminer si une œuvre créée sans intervention humaine pouvait bénéficier de la protection du droit d’auteur. Elle a souligné que Thaler avait axé son argumentation sur le degré d’intervention humaine, mais que la demande initiale reposait sur l’affirmation que l’œuvre avait été générée de manière entièrement autonome.

Parallèlement, deux auteurs spécialisés dans la non-fiction, Nicholas Basbanes et Nicholas Gage, ont engagé une action en justice contre Microsoft et OpenAI, les accusant d’avoir utilisé leurs œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner des systèmes d’IA, notamment ChatGPT. Déposée en janvier 2024 devant le tribunal fédéral de Manhattan, cette plainte collective survient peu après celle du New York Times, qui poursuit également Microsoft et OpenAI pour violation des droits d’auteur. Le journal reproche aux entreprises d’avoir utilisé son contenu pour entraîner leurs modèles de langage. Microsoft, en tant qu’investisseur et partenaire technologique d’OpenAI, est également visé par ces actions. Basbanes et Gage cherchent à représenter une catégorie plus large d’écrivains dont les œuvres auraient été « systématiquement exploitées ». Ils affirment que les défendeurs ont reconnu publiquement, suite aux poursuites du New York Times, que les titulaires de droits d’auteur devaient être rémunérés pour l’utilisation de leurs œuvres. Le New York Times réclame quant à lui plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts.

Ces affaires illustrent les défis posés par l’évolution technologique au cadre juridique existant. Elles soulignent la nécessité de clarifier les règles encadrant la création assistée par IA et de repenser la notion de paternité dans un contexte où les machines jouent un rôle croissant dans le processus créatif. Alors que les tribunaux continuent de statuer sur ces questions, il est probable que ces débats influenceront non seulement le droit d’auteur, mais aussi notre compréhension de la créativité à l’ère de l’intelligence artificielle.

Une œuvre produite de manière autonome par une IA peut-elle être protégée par le droit d’auteur ?

La juge Howell a affirmé que, bien que le droit d’auteur soit conçu pour évoluer avec son époque, la contribution humaine reste une condition essentielle à son application. Citant une décision de la Cour suprême des États-Unis, elle a expliqué qu’un appareil photo ne capture une scène qu’après une « conception mentale » de la part du photographe, matérialisée par un ensemble de choix et de décisions. Dans cet arrêt, portant sur une photographie d’Oscar Wilde, la Cour suprême avait estimé que l’image résultait de l’invention intellectuelle du photographe, le produit final étant attribuable à l’humain et non à l’appareil.

La loi américaine sur le droit d’auteur de 1976 stipule que : « La protection du droit d’auteur s’applique aux œuvres originales de l’auteur fixées sur un support d’expression tangible, connu ou développé ultérieurement, permettant leur perception. »

Citation Envoyé par United States Court of Appeals
Cette affaire soulève une question devenue centrale avec les avancées récentes de l’intelligence artificielle : une IA peut-elle être reconnue comme auteur au regard du droit d’auteur ? L’essor de l’IA dans la création d’œuvres originales touche désormais de nombreux secteurs et domaines artistiques, rendant essentielle la définition de l’« auteur » d’une telle production, une question aux implications majeures en matière de propriété intellectuelle et d’innovation.

Dans ce contexte, Stephen Thaler, informaticien, a développé une intelligence artificielle générative baptisée « Creativity Machine », qui a produit une image intitulée Une entrée récente au paradis. Considérant que cette œuvre était exclusivement le fruit de l’IA, Thaler en a demandé l’enregistrement auprès de l’Office du droit d’auteur des États-Unis, en désignant la Creativity Machine comme seul auteur et lui-même comme propriétaire. Cependant, l’Office a rejeté la demande, invoquant le principe selon lequel toute œuvre protégée doit être créée par un être humain pour être éligible au droit d’auteur. Thaler a contesté cette décision devant un tribunal fédéral, qui l’a finalement confirmée.

En conséquence, nous validons le rejet de la demande de Thaler. La Creativity Machine ne peut être reconnue comme auteur, car la législation américaine sur le droit d’auteur exige une création humaine. Dès lors, il est inutile d’examiner l’argument avancé par l’Office selon lequel la Constitution impose une paternité humaine pour toute œuvre protégée. De même, nous ne retenons pas l’argument de Thaler selon lequel son rôle dans la conception et l’utilisation de la Creativity Machine lui conférerait la qualité d’auteur, celui-ci ayant été abandonné en cours de procédure.
La clause de la Constitution sur la propriété intellectuelle accorde au Congrès le pouvoir de « favoriser le progrès de la science et des arts utiles en garantissant, pour une durée limitée, aux auteurs et inventeurs un droit exclusif sur leurs œuvres et découvertes […] ». Ainsi, la protection fédérale du droit d’auteur est limitée à ce que le Congrès définit expressément par la législation.

Le droit d’auteur vise traditionnellement à protéger les créateurs humains et à leur assurer une juste rémunération. Cependant, avec l’essor des intelligences artificielles capables de générer des œuvres d’art, de la musique ou du texte, la définition même de la création est remise en question. La loi devra sans doute évoluer pour répondre à ces nouvelles réalités, en trouvant un équilibre entre la reconnaissance de l’apport humain et la prise en compte des capacités de l’IA. En fin de compte, cette décision ne clôt pas le débat mais marque une étape clé dans la réflexion sur le statut juridique des œuvres générées par intelligence artificielle. Elle illustre la nécessité d’une adaptation des cadres législatifs et éthiques à une ère où la distinction entre l’humain et la machine devient de plus en plus floue.

Faut-il redéfinir la notion de création face au droit d’auteur et à la technologie ?

La question de l’attribution du droit d’auteur aux œuvres générées par l’intelligence artificielle soulève des enjeux fondamentaux sur la définition même de la création et de la paternité artistique. L’un des principaux points de friction réside dans la nécessité d’une intervention humaine significative pour qu’une œuvre soit considérée comme protégeable.

D’un point de vue juridique, la comparaison avec l’affaire du selfie du singe illustre bien la problématique actuelle : si une œuvre est créée sans intervention humaine directe, elle tombe dans le domaine public. Toutefois, cette analogie trouve rapidement ses limites face aux technologies d’IA. Contrairement à un animal qui agit de manière fortuite, une intelligence artificielle est conçue, paramétrée et parfois dirigée par un humain. Dès lors, la véritable question est de savoir à partir de quel niveau d’implication humaine un droit d’auteur peut être revendiqué.

L’exemple de la photographie apporte un éclairage intéressant. Un appareil photo est un outil...
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Avatar de fodger75
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 10:25
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
je ne cautionne pas le surmenage et le management par le stress.
mais:

On est quand même la sur des problèmes de riches.

Se plaindre de faire 40h/semaines et ne pas avoir le repas de midi gratos... le réveil est brutal pour certains
Moi je faisais ma gamelle la veille en France, et désormais je bosse 46/semaines, j'ai par contre 2j de télétravail. Je ne m'en plains pas.

Mais au bout du compte le plus important c'est le ratio travail/salaire. Il aurait été intéressant de connaitre le salaire de ces salariés par rapport à leurs valeurs moyenne sur le marché.
Si ils sont en haut, ça me semble normal de beaucoup travailler.
Je suis perso à +16000€/mois pour 46h de taff, je préfère cela a mon ancien travail en France moins stressant et mes 35h en France payé 3000€ net.

Il parait que Macron a invité les chercheurs américains a venir en France, donc venez en france faire vos 35h tranquille.
Mais faudra accepter aussi le salaire qui va avec

Je connais pleins de sud coréens et d'indiens qui viendront prendre votre place et salaire aux usa.

Bref il manque pas mal d'information sur ces salariés pour vraiment les plaindre ou pas.
Problème de riche... il va falloir relire la définition.

Tes 16 ke / mois si tu es toujours en France, c'est que tu es dans les 1% de la population et oui dans ce cas toi tu es riche.

Si tu as accepté n'importe quoi c'est ton problème, ça ne veut pas dire que les autres doivent le faire aussi et surtout au 21 ème siècle.
Tout en sachant que 90% de la richesse qu'on produit ne profite en réalité qu'à une poignée.

Hors de question de mettre sa santé en jeu, nous ne sommes pas des esclaves.

Cet article est complètement orienté et propre aux états-unis.

La France, les citoyens subissent une injustice fiscale intolérable, 80 milliards d'évasion par an.
400 Milliards d'aide public absorbés par les grands groupes sans aucun impact sur l'emploi.

L'union fait la force, c'est tout l'Europe, la France qui doit dire stop.
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Avatar de vertex.3F
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 14:07
Citation Envoyé par fodger75 Voir le message
Problème de riche... il va falloir relire la définition.

Tes 16 ke / mois si tu es toujours en France, c'est que tu es dans les 1% de la population et oui dans ce cas toi tu es riche.

Si tu as accepté n'importe quoi c'est ton problème, ça ne veut pas dire que les autres doivent le faire aussi et surtout au 21 ème siècle.
Tout en sachant que 90% de la richesse qu'on produit ne profite en réalité qu'à une poignée.

Hors de question de mettre sa santé en jeu, nous ne sommes pas des esclaves.

Cet article est complètement orienté et propre aux états-unis.

La France, les citoyens subissent une injustice fiscale intolérable, 80 milliards d'évasion par an.
400 Milliards d'aide public absorbés par les grands groupes sans aucun impact sur l'emploi.

L'union fait la force, c'est tout l'Europe, la France qui doit dire stop.
Bonjour, je pense que je suis d'accord avec ce que tu avances.

Malheureusement aujourd hui j'ai l'impression que dans le monde ce sont les systemes économiques libéraux qui ont pris le dessus sur les autres systemes un peu plus régulés et equilibrés. Les individus comme les organisations et les états sont pris au piège de nombreuses contradictions.

Les humains doivent-ils etre au service des systemes économiques ou bien au contraire les systemes économiques ne devraient-ils pas retrouver leur finalité d'origine qui est de servir la cause humaine ?

L'humain qui désirerait un systeme économique libéral devrait aussi accepter d'être considéré par l'entreprise economique comme une simple ressource. Au meme titre qu'une machine.
Je simplifie mais je crois que je n'ai pas besoin de developper. Ni de rappeler l'intox qui consiste pour certains parasites à faire l'amalgame entre le libéralisme philosophique ( le libéralisme prône une société fondée sur la liberté d'expression des individus dans le respect du droit, du pluralisme et du libre échange des idées https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme ) et le libéralisme économique (le fameux capitalisme, jadis bénéfique mais aujourd hui défaillant et ravageur pour les ressources humaines https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3...C3%A9conomique ).
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Avatar de dlandelle
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 18/05/2025 à 8:04
Le mot intelligence est usurpé car le mot signifie comprendre (inter ligere).
Or la machine ne comprend strictement rien, elle mime.
En revanche elle est orientable par le prompt et elle trouve les arguments à tordre pour arriver à la conclusion voulue (boulot fait auparavant manuellement pas la franc-maçonnerie.
La guerre annoncée par macron avec le covid n'est pas terminée : 100 000 morts par an en plus que la moyenne depuis 2022 selon l'INSEE (données brutes https://www.insee.fr/fr/information/4190491).
L'IA sert de cover story à la propagande de guerre que plus aucun humain ne veut assumer, car le génocide médicalisé donne des idées de ressortir la guillotine. Et demains l'IA enverra des mobilisations pour aller sauver l'Ukraine sans armes...
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Avatar de foetus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/05/2025 à 16:03
Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Souviens-toi qu'un président nous a dit être ennemi de la finance. Après ça, avoir les idées claires, comment dire ...
Pour ceux qui n'ont pas la référence c'est F. Hollande le mercredi ou jeudi en campagne présidentielle (février 2012) qui avait dit cela. Mais le dimanche-lundi (environ 3 - 4 jours plus tard) il était à Londres (City) pour rassurer:

En voulant rassurer les milieux financiers internationaux, via un entretien à la presse britannique, François Hollande s'est attiré les foudres du Parti de Gauche et du PC qui a dénoncé les "génuflexions" du candidat socialiste devant la City.

"La gauche a été au gouvernement pendant 15 ans au cours desquels nous avons libéralisé l'économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a rien à craindre", a affirmé François Hollande lundi 13 février au journal britannique "The Guardian(Nouvelle fenêtre)" dans un entretien titré "François Hollande cherche à rassurer la City" (la place financière de Londres).

Une sorte de précision apportée par François Hollande qui avait présenté, lors de son meeting du Bourget, "le monde de la finance" comme son principal adversaire.

"Il n'y a pas plus de communistes"

Dans des déclarations publiées en début de semaine dans des journaux comme The Guardian, l'International Herald Tribune et The Financial Times, le candidat socialiste à l'élection présidentielle s'est défendu de toute agressivité à l'égard du monde de l'argent et dit vouloir se rapprocher sur ce thème de la position du président américain Barack Obama.

L'élu socialiste affirme aussi que la France de 1981, date de l'arrivée au pouvoir du socialiste François Mitterrand, qui avait pris des communistes au gouvernement, n'a rien à voir avec celle de 2012, où "il n'y a plus de communistes".
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Avatar de Gazeld
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 14/05/2025 à 22:29
Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Ah il fallait être né, dans les années 80, pour savoir de quoi je parle.

Mais je t'accorde que le concept de gauche est tout ce qu'il y a de plus relatif.

Souviens-toi qu'un président nous a dit être ennemi de la finance. Après ça, avoir les idées claires, comment dire ...
Je suis de 74... Donc justement, tu connais comme moi une gauche qui a été plus 'vraie' (au moins pendant 3 ans, pour ne parler que de ceux qui ont eu l'exercice du pouvoir). A une époque où les mesures 'mitterrandiennes' étaient tout à fait normales sous un gouvernement socialiste, là où une ligne économique semblable de nos jours est qualifiée d'extrême-gauche par les médias mainstream !

Mais bon, on s'est bien compris
Reste à savoir si on veut continuer à galvauder ce mot (ou d'autres) pour mettre tout le monde dans le même sac (et dans quel but)...
Enfin donc on ne peut pas accuser via ce mot vague sans préciser qui et l'époque (Hollande est un très bon exemple). C'est comme désigner la Chine actuelle comme communiste alors qu'elle n'en a pas grand chose en réalité.
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 27/05/2025 à 15:17
Forcément. Une bulle spéculative qui explose, ça a toujours des conséquences.

Une industrie qui déclare qu'elle ne peut pas exister sans en vampiriser une autre, aussi.
4  2 
Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 0:56
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Je connais pleins de sud coréens et d'indiens qui viendront prendre votre place et salaire aux usa.
Si c'est comme ça que ça se joue il est vraiment girouette, ce mec.
Il a quand même construit un mur pour empêcher l'immigration.

Ah chez nous aussi, le jour où la Gauche a voulu nous mettre en concurrence avec la Chine, ça a fait mal.

C'est du reste surprenant de voir accepter d'augmenter le temps de travail dans un contexte de licenciement.

Si on licencie, c'est qu'il n'y a pas de travail.
1  0 
Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 14:44
Citation Envoyé par Gluups Voir le message
Il y a un coût à la sortie.

Je ne sais pas pour les autres pays, mais je vous rappelle que chez nous, les trois causes de la nullité d'un contrat sont l'erreur, le dol et la violence.
Y a til une loi « supra nationale » qui encadre les traités. Il ne me semble pas. Par contre, c’est sûr que si on perd les inconvénients, on perd aussi les avantages.

Un exemple bien connu de contrat international rompu unilatéralement est l’emprunt russe dénoncé en 2017. No problem… (bon si la France fait le coup, elle risque d’avoir du mal à financer les déficit des années futures).
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 09/05/2025 à 0:39
Effectivement, la liberté du loup dans la bergerie consiste à pouvoir égorger tout le monde comme ça lui chante.

Nous n'avons pas beaucoup prise sur le système, mais nous devrions au moins pouvoir virer sans délai des députés qui, exactement à l'instant où les promoteurs de l'intelligence artificielle nous expliquent qu'ils ont l'ambition de nous priver de salaire, nous expliquent que les retraites doivent être payées par les salaires.

Et ça, ça mérite d'être pensé, parce qu'aujourd'hui, même en faisant l'exact contraire de nous représenter, ils terminent leurs mandats.
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 14/05/2025 à 14:34
Ah il fallait être né, dans les années 80, pour savoir de quoi je parle.

Mais je t'accorde que le concept de gauche est tout ce qu'il y a de plus relatif.

Souviens-toi qu'un président nous a dit être ennemi de la finance. Après ça, avoir les idées claires, comment dire ...
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