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TikTok, cheval de Troie numérique ? Une étude considère TikTok comme vecteur probable de la propagande chinoise
La semaine de l'audience à la Cour suprême pour déterminer si l'application peut être interdite

Le , par Stéphane le calme

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Alors que la Cour suprême des États-Unis se prépare à entendre les plaidoiries dans le courant de la semaine pour déterminer si le gouvernement fédéral peut interdire TikTok, une étude récente attire l'attention sur le rôle potentiel de la plateforme comme outil de propagande chinoise. Cette enquête, menée par des chercheurs spécialisés dans les médias sociaux, met en lumière les risques liés à l’influence étrangère sur les plateformes de médias sociaux largement utilisées, comme TikTok, qui compte plus d'un milliard d’utilisateurs dans le monde et plus de 170 millions rien qu'aux États-Unis.

Une plateforme sous surveillance

TikTok, propriété de la société chinoise ByteDance, est depuis longtemps dans le viseur des autorités américaines en raison de ses liens avec le gouvernement chinois. En avril, le président américain Joe Biden a signé une loi pour tenter de remédier aux risques potentiels de TikTok en matière de sécurité nationale, notamment en raison de ses liens avec la Chine. Le ministère américain de la justice a déclaré que TikTok représentait une menace pour la sécurité nationale parce qu'elle détenait des données sensibles sur les utilisateurs américains. La plateforme a nié avoir partagé des données avec les autorités chinoises.

Une étude, publiée par un think tank spécialisé dans les médias sociaux, suggère que TikTok pourrait être utilisé pour diffuser des narratifs favorables à la Chine et miner les intérêts occidentaux. En analysant les algorithmes de recommandation et les contenus populaires, les chercheurs ont constaté des biais apparents qui amplifient des messages pro-chinois ou censurent des sujets sensibles, tels que le Tibet, Taïwan ou les manifestations à Hong Kong.

Leur article, qui doit être publié dans la revue Frontiers in Social Psychology, affirme que TikTok présente moins souvent que les plateformes concurrentes des contenus critiquant les points de vue du Parti communiste chinois (PCC), bien que ces contenus suscitent un engagement élevé de la part des utilisateurs, et que les Américains qui utilisent fréquemment TikTok expriment des opinions plus favorables à l'égard de la Chine que ceux qui fréquentent d'autres sites de médias sociaux.

L'étude a été réalisée par le Network Contagion Research Institute (NCRI) de l'université Rutgers, dont les études précédentes sur la modération pro-chinoise sur TikTok ont été critiquées par ByteDance, la société mère de la plateforme de médias sociaux, en partie parce que les chercheurs ont mené leurs études en créant des comptes fictifs pour simuler l'expérience des utilisateurs au lieu d'examiner les flux des utilisateurs réels de TikTok.

Elle explique entre autre ce qu'est la propagande numérique et en quoi elle pourrait miner les démocraties occidentales :

Citation Envoyé par chercheurs
L'autoritarisme, défini par un contrôle centralisé et la suppression de la dissidence, qu'il soit de droite ou de gauche, s'appuie depuis longtemps sur la propagande comme instrument clé du pouvoir. Dans l'ère numérique moderne, cette propagande a évolué vers une forme d'influence plus secrète et omniprésente, appelée « autoritarisme en réseau ». Les acteurs étatiques, par le biais de la manipulation algorithmique et de la curation stratégique de contenu, façonnent subtilement les récits sur les plateformes de médias sociaux populaires. Contrairement aux formes traditionnelles de propagande, ces tactiques numériques sont souvent invisibles pour les utilisateurs, ce qui les rend particulièrement efficaces pour modifier la perception et le comportement du public sans détection manifeste.

La propagande sur les médias sociaux peut promouvoir une « autocratie informationnelle » en contrôlant le flux d'informations de manière à entretenir de fausses impressions sur la compétence, l'honnêteté et l'efficacité d'un régime autoritaire, et à supprimer les voix dissidentes et obscurcir les récits qui remettent en cause le statu quo. Par exemple, le Parti communiste chinois (PCC) fabrique systématiquement du contenu sur les médias sociaux pour détourner l'attention du public sur des questions sensibles. En influençant le flux d'informations sur ces plateformes, le PCC peut remodeler les récits, modifier les perceptions mondiales et renforcer ses objectifs stratégiques, qu'il s'agisse de juguler la dissidence, de promouvoir le nationalisme ou de maintenir la stabilité intérieure.

Selon des travaux antérieurs de l'Institut de recherche stratégique des armées françaises (IRSEM), les opérations du PCC dans l'environnement informationnel visent à atteindre deux objectifs principaux : 1) « séduire et subjuguer les publics étrangers en présentant la Chine sous un jour favorable » et 2) « infiltrer et contraindre - une catégorie d'opérations plus “dures” qui n'impliquent pas de séduire ses adversaires mais plutôt de les faire plier ». La menace que représente l'ingérence étrangère autoritaire par le biais d'opérations dans l'environnement de l'information est de plus en plus reconnue comme un défi important pour les démocraties modernes. En infiltrant et en manipulant les plateformes de médias sociaux, les régimes autoritaires peuvent se livrer à des opérations de propagande qui modifient les attitudes et les croyances des populations étrangères, souvent à leur insu. Ces opérations exploitent la nature ouverte des sociétés démocratiques. Ce type d'ingérence peut saper la confiance du public dans les médias, affaiblir les institutions démocratiques et semer la division au sein des sociétés, tout cela au service de l'expansion de l'influence autoritaire.

Pour TikTok, les chercheurs ont conçu l'expérience pour « aboutir à une conclusion fausse et prédéterminée »

« Cette expérience erronée a été clairement conçue pour aboutir à une conclusion fausse et prédéterminée », a écrit Michael Hughes, porte-parole de TikTok, dans un communiqué. « Les recherches précédentes du NCRI ont été démenties par des analystes externes et ce dernier document est tout aussi erroné. La création de faux comptes qui interagissent avec l'application d'une manière prescrite ne reflète pas l'expérience des utilisateurs réels, tout comme cette soi-disant étude ne reflète pas les faits ou la réalité. »

Concernant les recherches précédentes du NCRI, CATO Institute a crié au mensonge dans la comparaison entre TikTok et Instagram :

« Le rapport, rédigé par le Network Contagion Research Institute, montre que les messages politiques qui vont à l'encontre des intérêts nationaux de la Chine sont moins performants sur TikTok (propriété de la société chinoise Bytedance) que sur Instagram (propriété de la société américaine Meta). Pour les auteurs, cela suggère que les autorités chinoises étranglent algorithmiquement sur TikTok les contenus qui nuisent à leurs intérêts internationaux, tels que les posts sur le Tibet, les Ouïghours et la place Tiananmen.

« Toutefois, les auteurs de l'étude ont commis deux erreurs fondamentales qui remettent en question l'utilité du rapport.

« Tout d'abord, ils ont choisi une méthodologie défectueuse qui ne tient pas compte de l'ancienneté de chaque plateforme. Instagram (lancement en 2010) est environ deux fois plus ancien que TikTok (lancement international en 2017). Ainsi, les sujets qui ont fait l'objet d'un discours public intense au début des années 2010, mais qui n'ont pas été fortement mis en avant au cours de la décennie suivante, seront naturellement moins performants sur TikTok que sur Instagram. Pourtant, les auteurs n'ont pas adapté leur fenêtre de collecte de données pour tenir compte de ce fait.

« Deuxièmement, les auteurs ont supposé que les mêmes personnes utilisaient les deux plateformes, ce qui les a amenés à ne pas tenir compte des effets de cohorte générationnels potentiels. En bref, l'utilisateur médian d'Instagram est plus âgé que l'utilisateur médian de TikTok. Comparons le plus grand segment d'utilisateurs par âge sur chaque plateforme : 25 % des utilisateurs de TikTok aux États-Unis sont âgés de 10 à 19 ans, tandis que 27,4 % des utilisateurs d'Instagram ont entre 25 et 34 ans. Cet écart d'âge, qui correspond à peu près à la moyenne décennale, va fausser le rapport entre les sujets traités sur les deux plateformes. En d'autres termes, les utilisateurs plus âgés et plus jeunes ont des centres d'intérêt différents ».


Un changement dans l'approche

Le nouvel article du NCRI évalué par des pairs commence par examiner si le contenu sur TikTok, Instagram et YouTube lié aux mots clés « Tiananmen », « Tibet », « Ouïghour » et « Xinjiang » a tendance à afficher un sentiment pro- ou anti-PCC. Les chercheurs ont constaté que l'algorithme de TikTok ne faisait pas nécessairement apparaître plus de contenus favorables au PCC en réponse à des recherches portant sur ces termes, mais qu'il fournissait moins de messages anti-PCC qu'Instagram ou YouTube et beaucoup plus de messages sans rapport avec le sujet.

Dans la deuxième phase de leur étude, l'équipe du NCRI a cherché à savoir si la moindre performance des contenus anti-PCC résultait d'un moindre engagement des utilisateurs (likes et commentaires) à l'égard de ces posts. Ils ont constaté que les utilisateurs de TikTok « aimaient ou commentaient les contenus anti-PCC près de quatre fois plus qu'ils n'aimaient ou commentaient les contenus pro-PCC, alors que l'algorithme de recherche produisait près de trois fois plus de contenus pro-PCC », alors qu'il n'y avait pas d'écart similaire sur Instagram ou YouTube.

Enfin, les chercheurs ont interrogé 1 214 Américains sur leur utilisation des médias sociaux et leur opinion sur la situation des droits de l'homme en Chine. L'enquête a montré que plus les utilisateurs passaient de temps sur une plateforme de médias sociaux, plus ils étaient susceptibles d'avoir une opinion favorable du bilan de la Chine en matière de droits de l'homme. Les utilisateurs qui passaient plus de trois heures par jour sur TikTok étaient particulièrement susceptibles d'avoir une opinion favorable.

Les chercheurs ont écrit qu'ils ne pouvaient pas conclure définitivement que le fait de passer plus de temps sur TikTok se traduisait par des opinions plus positives à l'égard de la Chine, mais « pris ensemble, les résultats de ces trois études soulèvent la possibilité distincte que TikTok soit un véhicule de la propagande du PCC ».

Des implications géopolitiques majeures

Cette étude intervient à un moment critique ; l'année dernière, le Congrès a adopté une loi obligeant ByteDance à vendre TikTok sous peine d'interdiction de la plateforme aux États-Unis. Une cour d'appel fédérale a confirmé la loi en réponse à un recours en justice de l'entreprise, et l'affaire doit maintenant être entendue par la Cour suprême vendredi.

D'autres grandes plateformes de médias sociaux collectent également de grandes quantités de données sensibles sur leurs utilisateurs et suppriment les contenus susceptibles d'irriter les différents gouvernements. Mais les services de renseignement américains ont fait valoir que TikTok, parce qu'il appartient à une société chinoise, représente une menace particulière pour la propagande et la sécurité.


TikTok prévient que les entreprises américaines perdront 1 milliard de dollars en un mois si l'application est interdite aux États-Unis

Les dirigeants de TikTok font tout ce qui est en leur pouvoir pour retarder une éventuelle interdiction qui commencerait la veille de l'entrée en fonctions de Donald Trump, soit le 19 janvier. TikTok a déposé une motion d'urgence le 9 décembre 2024 demandant une injonction temporaire sur la loi qui exige que son propriétaire, ByteDance, vende la plateforme d'ici au 19 janvier 2025, sous peine d'être interdit aux États-Unis pour des raisons de sécurité nationale.

« Les estimations montrent que les petites entreprises sur TikTok perdraient plus d'un milliard de dollars de revenus et que les créateurs subiraient un manque à gagner de près de 300 millions de dollars en un mois seulement si l'interdiction de TikTok n'était pas arrêtée », a déclaré un porte-parole de TikTok.

Dans la plainte déposée au tribunal, TikTok a également déclaré que l'application perdrait environ 29 % de ses recettes publicitaires en seulement un mois après avoir perdu un tiers ou plus de ses utilisateurs. Cette estimation souligne l'importance du marché américain pour les activités mondiales de TikTok.

De son côté, Donald Trump veut se positionner comme « celui qui a sauvé TikTok »

Fin décembre, la Cour suprême a accepté d'entendre les arguments selon lesquels un projet de loi adopté par le Congrès et interdisant TikTok pour des raisons de sécurité nationale violait le premier amendement. Le projet de loi donne au président une grande latitude pour retarder son application si des progrès sont réalisés en vue d'un accord garantissant que TikTok n'est pas entièrement contrôlé par sa société mère chinoise, ByteDance.

Mais la date limite pour cette décision est le 19 janvier, soit un jour avant la prestation de serment de Trump.

Dans sa requête auprès de la Cour suprême, Trump demande que la date limite du 19 janvier soit suspendue, arguant que l'accord qu'il négocierait « éviterait à cette Cour d'avoir à trancher la question historiquement difficile du premier amendement présentée ici sur la base actuelle, très expéditive ». Il ne donne aucun détail sur la forme que prendrait cet accord, bien qu'il devrait probablement impliquer la vente par ByteDance d'une part importante de sa participation dans TikTok à une société américaine.

Trump affirme que le fait d'avoir plus de 14 millions d'adeptes sur TikTok et d'être propriétaire de Truth Social lui confère une capacité unique à « évaluer l'importance de TikTok en tant que média unique pour la liberté d'expression, y compris le discours politique fondamental ». Il cite également l'interdiction temporaire de X d'Elon Musk par le Brésil comme un exemple des « dangers historiques présentés » par un gouvernement interdisant une plateforme de médias sociaux.

Alors que Trump a fait pression pour une interdiction de TikTok pendant son premier mandat, il a changé d'avis après que sa campagne a utilisé avec succès l'application vidéo lors de l'élection de 2024. Il a récemment rencontré le PDG de TikTok, Shou Chew, à Mar-a-Lago et a déclaré à la foule que « peut-être que nous devrions garder cet outil dans les parages pendant un petit moment ».

Les pressions politiques en faveur d'une interdiction de TikTok restent toutefois nombreuses. Un groupe de sénateurs et de membres du Congrès, dont Mitch McConnell et Ro Khanna, ont déposé des pétitions vendredi, rejoints par 22 États américains et l'ancien président de la FCC Ajit Pai, pour demander à la Cour suprême de rejeter l'appel de TikTok.

Sources : article des chercheurs, CATO Institute

Et vous ?

Trouvez-vous cette étude du NCRI crédible ou pertinente ? Dans quelle mesure ?

Que pensez-vous des arguments mis en avant par le CATO Institute pour contrer l'étude précédente du NCRI ?

L’interdiction de TikTok pourrait-elle inciter d’autres pays à adopter des mesures similaires contre les plateformes américaines comme Facebook ou Google ?

Est-il réaliste de croire que TikTok influence directement les opinions politiques ou la culture démocratique aux États-Unis ?

Quels sont les critères pour définir qu’un contenu constitue de la propagande, et comment distinguer cette influence d’un soft power légitime ?

D'autres plateformes, comme Facebook ou Twitter, ont été critiquées pour leurs rôles dans la désinformation. TikTok est-il vraiment plus problématique ou simplement sous un projecteur différent ?

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/01/2025 à 11:00
Et comme les films hollywoodiens et autres séries américaines sont des vecteurs de la propagande américaine depuis toujours.

Et cela, ce n'est pas une étude qui le dit, mais c'est une réalité
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/01/2025 à 12:47
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
En analysant les algorithmes de recommandation et les contenus populaires, les chercheurs ont constaté des biais apparents qui amplifient des messages pro-chinois ou censurent des sujets sensibles, tels que le Tibet, Taïwan ou les manifestations à Hong Kong.
(...)
Les chercheurs ont constaté que l'algorithme de TikTok ne faisait pas nécessairement apparaître plus de contenus favorables au PCC en réponse à des recherches portant sur ces termes, mais qu'il fournissait moins de messages anti-PCC qu'Instagram ou YouTube et beaucoup plus de messages sans rapport avec le sujet.
Ça je veux bien le croire.
Mais d'un autre côté qu'est-ce que les jeunes étasuniens en ont à foutre de la Chine ?
TikTok n'est peut-être pas la meilleure plateforme si vous voulez faire des recherches sur ce qui ne va pas en Chine.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
L’interdiction de TikTok pourrait-elle inciter d’autres pays à adopter des mesures similaires contre les plateformes américaines comme Facebook ou Google ?
Pas en occident.
Puisque les USA sont notre bourreau et aucune nation n'ose lui tenir tête.
Bon à la limite on peut dire "l'UE a forcé Apple a utilisé l'USB C", c'est léger comme truc, mais c'est toujours cool de faire chier Apple

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Est-il réaliste de croire que TikTok influence directement les opinions politiques ou la culture démocratique aux États-Unis ?
Non.
L'algorithme te montre ce que tu veux voir, pour que tu passes le plus de temps possible sur la plateforme.

Les critiques envers le Parti Communiste Chinois sont un peu plus rare sur TikTok, mais ce n'est pas très grave.
Ça ne peut pas avoir des conséquences sur la démocratie US.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
D'autres plateformes, comme Facebook ou Twitter, ont été critiquées pour leurs rôles dans la désinformation. TikTok est-il vraiment plus problématique ou simplement sous un projecteur différent ?
Je trouve Facebook, Google, l'ancien Twitter bien plus problématique.
Les algorithmes mettaient clairement en avant une certaine idéologie et c'est très grave.

Par exemple, sur YouTube il était difficile de trouver l'émission de Joe Rogan avec Donald Trump.
Alors qu'elle avait fait énormément de vues. L'algorithme ne l'a mettait pas du tout en avant.
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