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Google s'adresse à la justice : nous allons réviser notre accord avec Apple, mais laissez-nous garder Chrome,
L'entreprise tente d'échapper à des mesures plus strictes avec sa contre-proposition controversée

Le , par Mathis Lucas

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Google s'adresse à la justice : nous allons réviser notre accord avec Apple, mais laissez-nous garder Chrome
l'entreprise tente d'échapper à des mesures plus strictes avec sa contre-proposition controversée

Google tente de limiter les retombées de sa défaite judiciaire contre le ministère américain de la Justice (DOJ). Les mesures proposées par le ministère comprennent la vente du navigateur Google Chrome et la suppression des accords d'exclusivité permettant à Google d'être le moteur de recherche par défaut dans les navigateurs et sur les appareils de tiers. Google pressentant les ravages potentiels sur son empire propose quelque chose de beaucoup plus simple : interdire les accords de placement par défaut pour une durée de trois ans seulement. Google propose également d'autres mesures mineures, mais ces dernières sont controversées.

Google tente de s'imposer des restrictions pour échapper à des mesures plus strictes

En août 2024, le juge fédéral américain Amit Mehta a statué que Google détient un monopole illégal sur le marché de la recherche en ligne. Ce jugement fait suite à une action en justice initiée en 2020 par le ministère américain de la Justice (DOJ) et onze États américains, accusant Google de pratiques anticoncurrentielles visant à maintenir son monopole. Le DOJ a proposé un certain nombre de mesures qui, d'après lui, devraient briser le monopole de Google.


Plus précisément, le DOJ exige de Google qu'il vende son navigateur Web Chrome, syndique ses résultats de recherche et évite les accords d'exclusivité avec des entreprises comme Apple pour le placement par défaut des recherches. Il a même laissé ouverte la possibilité de forcer la vente de la division Android. Google Search, Chrome et Android sont trois des principaux produits qui permettent à Google de dominer le marché mondial de la recherche en ligne.

Google n'est évidemment pas d'accord avec la décision du juge Amit Mehta selon laquelle l'entreprise détient un monopole et prévoit de faire appel. Le géant de Mountain View s'est également fortement opposé aux mesures du DOJ, l'accusant de vouloir contrôler de manière agressive le marché de la recherche. Le 20 décembre 2024, Google a répondu au DOJ avec une contre-proposition, dont les mesures sont moins radicales. Google propose au DOJ :

  1. la modification des accords de distribution : Google propose de limiter, pendant une période de trois ans, les accords qui lient la licence de Chrome, de la recherche ou du Play Store à la préinstallation d'autres applications Google. L'entreprise pense que cela offrirait aux fabricants d'appareils et aux opérateurs de télécommunications une plus grande flexibilité dans le choix des applications à installer par défaut ;
  2. la fin des accords d'exclusivité : Google s'engage à mettre fin aux accords d'exclusivité qui imposent Google Search comme moteur de recherche par défaut, ce qui, selon l'entreprise, permettra à d'autres moteurs de recherche de gagner en visibilité ;
  3. la dissociation des applications Android : Google propose de dissocier certaines de ses applications sur les appareils Android pour permettre aux fabricants de préinstaller des applications concurrentes sans obligation d'inclure des applications Google spécifiques ;
  4. la surveillance interne renforcée : Google prévoit de mettre en place des mécanismes internes pour garantir le respect des décisions de justice, tout en limitant l'ingérence gouvernementale dans l'expérience utilisateur.


Les procureurs américains ont proposé dix ans de restrictions, mais la contre-proposition de Google ne porte que sur trois ans. La société affirme qu'il n'est pas nécessaire d'aller plus loin, car « le rythme de l'innovation dans le domaine de la recherche a été extraordinaire et que réglementer un secteur en évolution rapide comme celui de la recherche ralentirait l'innovation ». Beaucoup sont impatients de connaître la décision du juge Amit Mehta dans cette affaire.

Potentielles implications d'une décision judiciaire en faveur de la proposition de Google

Avec sa contre-proposition, Google tente d'influencer les réflexions du juge Amit Mehta. Si le tribunal accepte la proposition simplifiée de Google plutôt que celle du ministère américain de la Justice, l'entreprise pourrait perdre certains contrats lucratifs ou stratégiquement avantageux, mais ses activités resteraient intactes. Elle n'aurait pas à se séparer de son navigateur Chrome et ne serait pas sous la menace d'une ordonnance de désinvestissement d'Android.

Il n'aurait pas non plus besoin de partager les signaux sous-jacents qui l'aident à déterminer comment fournir des résultats de recherche utiles, afin que ses rivaux puissent rattraper leur retard et exercer une véritable pression concurrentielle, comme l'espère le ministère américain de la Justice. Les propositions de Google et du ministère américain de la Justice sont essentiellement des points de départ à partir desquels le juge Amit Mehta peut travailler.

Cependant, Google fait le pari qu'il lui sera plus facile de faire accepter une proposition simple qui s'attaque à un problème majeur et spécifique soulevé les procureurs américains au cours du procès. La société affirme que les propositions du gouvernement américain sont extrêmes et vont au-delà de la portée de la décision antérieure du juge. Google espère d'ailleurs que la décision rendue par le juge Amit Mehta en août 2024 sera annulée en appel.

La tactique de Google a été mal reçue par ses rivaux, en particulier le moteur de recherche DuckDuckGo. « La proposition de Google vise à maintenir le statu quo et à changer le moins de choses possible », a déclaré Kamyl Bazbaz, porte-parole de Google, dans un communiqué. Les deux parties plaideront leur cause devant un tribunal fédéral à Washington, DC, à partir du 22 avril 2025. De nombreux concurrents de Google devraient témoigner lors de l'audience.

Le ministère américain de la Justice prévoit de faire comparaître des témoins de Microsoft, OpenAI et Perplexity AI. OpenAI propose ChatGPT Search, un moteur de recherche propulsé par l'IA. Perplexity AI développe également un produit similaire. ChatGPT Search et Perplexity AI sont des moteurs de recherche d'un nouveau genre, plus précisément des « moteurs de réponses », qui s'affichent comme des concurrents sérieux de Google et menace son empire.

Le ministère américain de la Justice a déclaré que « forcer Google à vendre Chrome conduirait à un marché des moteurs de recherche plus équitable et mettrait définitivement fin au contrôle de Google sur ce point d'accès essentiel à la recherche et permettrait aux moteurs de recherche rivaux d'accéder au navigateur qui, pour de nombreux utilisateurs, constitue une passerelle vers le Web ». Google affirme toutefois que cela nuirait aux consommateurs.

Google affirme que le DOJ menace le leadership technologique mondial de l'Amérique

Google n'entend pas laisser filer son navigateur Chrome qui constitue un élément critique de son empire. Si Google perd cette bataille, les retombées pourraient être dévastatrices pour le géant de Mountain View. L'entreprise fera certainement appel de toute sanction, ce qui pourrait prolonger un bras de fer juridique qui dure depuis plus de quatre ans. En outre, l'on ignore si la prochaine administration Trump sera tout aussi déterminée à aller jusqu'au bout.

En attendant, Google affirme que « la proposition stupéfiante du gouvernement nuirait aux consommateurs et au leadership technologique mondial de l'Amérique ». « Le ministère de la Justice a choisi de promouvoir un programme interventionniste radical qui nuirait aux Américains et au leadership technologique mondial des États-Unis », a déclaré Kent Walker, président des affaires mondiales et directeur juridique de Google et d'Alphabet, dans un billet de blogue.

Il a ajouté : « la proposition extrêmement vaste du ministère de la Justice va bien au-delà de la décision de la Cour. Elle porterait atteinte à toute une série de produits Google - même au-delà de la recherche - que les gens aiment et trouvent utiles dans leur vie de tous les jours ». Selon Kent Walker, la proposition du DOJ menace non seulement les capacités d'innovation de Google, mais aussi la confidentialité des requêtes de recherche personnelles des Américains.

Il a déclaré : « la proposition exigerait la divulgation à des sociétés étrangères et nationales inconnues non seulement des innovations et des résultats de Google, mais aussi, ce qui est encore plus inquiétant, des requêtes de recherche personnelles des Américains ». Il a également affirmé que cela freinerait les investissements américains dans l'IA, qui est peut-être l'innovation la plus importante de notre époque, dans laquelle Google joue un rôle de premier plan.

Alors que Google intègre plus profondément l'IA dans son moteur de recherche, le DOJ se méfie et conseille également au juge Amit Mehta de veiller à ce que les sites Web soient en mesure de protéger leur contenu des techniques utilisées par Google dans le cadre de la formation de ses modèles d'IA. Selon les analystes, ces mesures, si elles sont ordonnées, menacent de bouleverser une activité qui devrait générer plus de 300 milliards de dollars de revenus cette année.

Source : Google

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la contre-proposition de Google dans cette affaire ?
Selon vous, de quel côté le juge Amit Mehta est-il susceptible de pencher ? Pourquoi ?
Quelles seraient les implications de la décision en faveur du ministère américain de la Justice ?
Quid des implications d'une décision en faveur de Google ? Cela répondrait-il aux préoccupations du secteur ?

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Avatar de elaia
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 10:10
Avant de se plaindre, peut-être fallait-il commencer par éviter certaines augmentations? Rapport annuel Mozilla 2023 : le salaire de la PDG monte en flèche malgré une baisse de la part de marché de Firefox
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 7:35
C'est la fondation Mozilla qui est en sursis, pas le navigateur. On comprend aisément que les cadres n'aient pas envie de se retrouver au chômage au vu du contexte économique.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 15:09
Citation Envoyé par denisys Voir le message
Une bonne raison pour essayer et adopter , des navigateurs européens , tel que :
  • Opera
  • Vivaldi
Dans l'idée oui, mais Opera est devenu chinois il y a quelques années. Et forcément ça a levé beaucoup d'interrogations sur la vie privée des utilisateurs


Un autre point important est que les Opéra et Vivaldi sont basés sur Chromium, là ou Firefox et ses dérivés ont leur propre moteur. Sinon on aura un monopole et ça ne sera pas une bonne chose je pense.
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 12:57
Ah, un début de prise de conscience ?
Une vingtaine d'années, qu'il a fallu ?

À peu près pareil que pour interdire aux juges de réclamer une preuve que le mercure, ce n'est pas bon pour les poissons.

La nuisance de Google ne s'arrête pas là.

Chez nous, il y a beaucoup de médecins que ça ne dérange pas d'avoir leur adresse mail chez gmail.com, histoire de montrer le caractère sacré du secret professionnel.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 14:38
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Chrome a gagné équitablement : David Hansson estime que Chrome s'est imposé comme navigateur dominant en offrant une meilleure expérience utilisateur, et non par des acquisitions opportunistes ou des pratiques déloyales ;
Pas vraiment d'accord avec cet argument. Sans nier les qualités de ce navigateur, on rappelle qu'énormément d'installateurs de logiciels sur Windows offraient un bouton (coché par défaut) "Installer Google Chrome". Je n'ai aucun chiffre, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié que beaucoup de gens l'utilisent sans se rendre compte.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 9:07
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Google paie Mozilla et Apple pour que Google Search reste le moteur de recherche par défaut de Firefox et de Safari. Google verse environ 18 milliards de dollars par an à Apple et environ 450 millions de dollars par an à Mozilla. Selon une analyse de Bloomberg, en 2021, « ces paiements représentaient 83 % des revenus de Mozilla ». Pourtant, Firefox connaît une lente descente aux enfers depuis la dernière décennie, avec un nombre d'utilisateurs en baisse.
Apple est blindé, même sans le paiement de Google l'entreprise n'aurait pas de mal à payer les développeurs qui travaillent sur Safari.
C'est pareil pour Microsoft et le navigateur Edge.

Comment la fondation Mozilla dépense ces 450 millions par an ?
Parce qu'avec ça tu peux payer beaucoup d'ingénieurs pendant des années. (en plus il y a des gens qui travaillent bénévolement sur Firefox, il y a des contributeurs qui ne sont pas salariés de Mozilla)
Il doit y avoir des gens qui ne servent à rien et qui sont beaucoup trop bien payé.
C'est comme si des cadres d'une ONG avaient des gros salaires, ce ne serait pas normal.

=======
Google donne de l'argent pour que son moteur de recherche soit le choix par défaut dans des navigateurs.
Pourquoi en cas de rachat de Chrome, Google arrêterait de payer ?
Un autre moteur de recherche paierait pour être le choix par défaut dans Firefox, Opera, etc.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 12:49
Citation Envoyé par elaia Voir le message
éviter certaines augmentations?
Monde de merde.
C'est terrible de voir des gens prendre autant d'argent
Ils ne le méritent absolument pas, rien ne justifie des salaires aussi élevés.

C'est vraiment de l'argent mal dépensé. (un peu comme les élus de l'UE qui s'augmentent en boucle, alors qu'ils ne servent à rien)
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Avatar de Axel Mattauch
Membre averti https://www.developpez.com
Le 08/05/2025 à 12:40
En tant qu'utilisateur:

1) Apres avoir testé sommairement plusieurs navigateurs (j'inclus Netscape pour le fun) et plusieurs moteurs de recherche sur PC Windows, la combinaison Firefox+Google Search me convient bien. Au passage, Firefox présente l'avantage de fonctionner sous plusieurs OS.

2) Je suis effaré de la perpétuelle évolution des navigateurs (et évolution concomitante de HTML) surtout en constatant que les pages web sont amenées à prévoir dans leur code de s'adapter au navigateur utilisé. On est bien loin de l'esprit Tim Berners-Lee qui se consacrait à l'essentiel: le contenu

3) Oui, les pages deviennent flashy, mais étant désormais conçues en priorité pour visualisation au format de poche, la visualisation sur écran de taille classique s'est notablement dégradée en 10-20 ans. Il est insupportable de consulter sur un écran 20" une amorce de page ne comportant qu'une dizaine de mots. La section Hero ne m'intéresse pas.

4) L'impression d'une page web - ou pire, d'un extrait de page web - n'est encore réalisée de façon maitrisée par quelque navigateur que ce soit. Rançon peut-être de la souplesse de (X)HTML? C'est pourtant une fonction majeure.

5) Je manque sans doute un peu d'esprit logique, mais il me semble que si la priorité de Google est l'utilisation de son moteur de recherche, l'obligation de vendre Chrome devrait inciter Google de poursuivre ses accords de priorisation de Search avec Mozilla et autres. De même que Apple peut continuer l'actualisation de Safari sans avoir besoin de développer un moteur de recherche?

6) Pour en revenir au sujet de l'article, j'ai l'impression que l'on s'attaque à un problème - le verrouillage des utilisateurs - par une solution qui n'a que peu de rapport direct. La suprématie GAFAM+ (il faut bien inclure au moins la Chine..) est un fait. Remplacer un monopole GAFAM par un autre du même club ne me fait ni chaud ni froid. Le problème est majeur, et va vraisemblablement s'amplifier.
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Avatar de cobalt3d
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 25/12/2024 à 16:07
Le matériel sous Windows 11 pro que j'ai reçu était configuré par défaut sur Bing que je trouve très moyen. La plus grosse erreur technique, et financière, de Microsoft est d'avoir transformé son système d'exploitation en un gros navigateur. La première perte de temps au démarrage de la machine c'est de couper tous les canaux d'alimentation par le réseau des prétendus outils systèmes inutiles. Ça prend prend une plombe ! L'expérience utilisateur en prend elle aussi un gros coup. Et finalement on se rend bien compte que Windows 11 assure principalement la publicité quasi exclusive des produits Microsoft "aux frais de l'utilisateur" puisque ça pompe des gigaoctets de données mobiles payantes.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/04/2025 à 18:31
La proposition du ministère de la justice obligerait Google à partager vos recherches les plus sensibles et les plus privées avec des entreprises dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, ce qui mettrait en péril votre vie privée et votre sécurité. Vos informations privées seraient exposées, sans votre autorisation, à des entreprises qui ne disposent pas des protections de sécurité de classe mondiale de Google, où elles pourraient être exploitées par des acteurs malveillants.

Rassurez-moi, c'est une blague ?
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