IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Online Safety Bill : des centaines de sites web vont être fermés en vertu des lois britanniques sur l'internet qui font froid dans le dos
Dans un contexte de censure et de régulation accrue

Le , par Stéphane le calme

27PARTAGES

16  0 
Le Royaume-Uni est en passe de franchir une étape controversée dans sa régulation d'Internet, avec la mise en œuvre de nouvelles lois qui pourraient entraîner la fermeture de centaines de sites web. Les mesures d'Online Safety Bill, présentées comme nécessaires pour lutter contre les contenus illégaux et préjudiciables, suscitent de vives inquiétudes parmi les défenseurs des libertés numériques et des droits humains. La loi sur la sécurité en ligne sera appliquée par l’Ofcom, le régulateur des télécommunications, qui pourra infliger des amendes pouvant atteindre 10% du chiffre d’affaires annuel ou 18 millions de livres, selon le montant le plus élevé, aux entreprises ou aux plateformes numériques qui ne respectent pas leurs obligations. Dans certains cas, les dirigeants des plateformes pourront même être poursuivis pénalement.

Un cadre légal sous haute tension

Ces lois, introduites dans le cadre du projet de loi sur la sécurité en ligne (« Online Safety Bill »), visent à responsabiliser les plateformes en ligne en leur imposant des obligations strictes. Celles-ci incluent la suppression rapide de contenus jugés illégaux ou susceptibles de nuire, sous peine d’amendes colossales ou, dans certains cas, de blocages complets du site concerné.

Les objectifs sont multiples :
  • Protéger les enfants : Empêcher l'accès à des contenus inappropriés, tels que la pornographie, les discours de haine ou la violence.
  • Réduire les contenus illégaux : Cibler les contenus liés au terrorisme, aux abus sexuels sur mineurs, à la fraude et à d'autres infractions.
  • Responsabiliser les plateformes : Imposer des règles de modération et des sanctions aux entreprises numériques qui ne se conforment pas aux exigences.

Plusieurs mesures clés sont prévues :
  • Obligations pour les plateformes : Les entreprises technologiques doivent détecter, signaler et supprimer rapidement les contenus jugés illégaux ou nuisibles.
  • Sanctions financières : Les contrevenants risquent des amendes pouvant atteindre 10 % de leur chiffre d'affaires mondial ou 18 millions de livres sterling, selon le montant le plus élevé.
  • Pouvoirs de blocage : L'Ofcom, régulateur des télécommunications au Royaume-Uni, pourra ordonner le blocage de l'accès à des plateformes non conformes.
  • Identification et vérification de l’âge : Des mesures pour empêcher les enfants d'accéder à des contenus inappropriés, comme la vérification de l'âge sur les sites pornographiques.
  • Responsabilité des dirigeants : Les dirigeants d’entreprises technologiques pourraient être tenus personnellement responsables en cas de violations graves.

Le gouvernement britannique affirme que ces mesures protégeront les utilisateurs, notamment les enfants, contre des dangers tels que la pédopornographie, les contenus terroristes ou la désinformation. Cependant, les critiques soulignent que les définitions floues de ce qui constitue un contenu « nuisible » pourraient ouvrir la voie à une censure excessive, limitant la liberté d'expression. De plus, les startups et plateformes indépendantes pourraient ne pas avoir les moyens de se conformer aux nouvelles règles. Certains dénoncent également une surveillance intrusive des activités en ligne des utilisateurs, compromettant leur vie privée. Enfin, il existe une inquiétude quant à l'utilisation potentielle de ces lois pour réprimer des opinions dissidentes ou contrôler les discours politiques.


Les répercussions sur les petites plateformes

Parmi les entités les plus touchées figurent les petites plateformes et les sites web indépendants, qui pourraient ne pas avoir les ressources nécessaires pour se conformer aux exigences de modération. Contrairement aux géants de la technologie comme Facebook ou Google, ces acteurs plus modestes risquent de disparaître sous le poids des nouvelles obligations.

Des sites web hébergeant des forums de discussion, des contenus éducatifs ou même des projets artistiques pourraient se voir contraints de fermer, par peur d'être poursuivis ou sanctionnés.


Des centaines de sites web projettent de fermer le jour de l'entrée en vigueur de la loi

Des centaines de sites web seront fermés le jour de l'entrée en vigueur de la loi britannique sur la sécurité en ligne, ce qui constituerait les premières victimes des nouvelles lois sur l'internet.

Microcosm, un service d'hébergement de forums web qui gère 300 sites, dont des forums de cyclistes et des centres communautaires locaux, a déclaré que les sites seraient mis hors ligne le 16 mars, date à laquelle l'Ofcom commencera à appliquer la loi. Son propriétaire a déclaré qu'il n'était pas en mesure de se conformer aux longues exigences de la loi, qui crée une « responsabilité personnelle disproportionnée ».

Les nouvelles lois, conçues pour réprimer les contenus illégaux et protéger les enfants, menacent d'amendes d'au moins 18 millions de livres sterling les sites qui ne s'y conforment pas.

Lundi, l'Ofcom a défini plus de 40 mesures que les services en ligne devront appliquer d'ici au mois de mars, comme la réalisation d'évaluations des risques liés à leurs sites et la désignation de responsables chargés d'assurer la sécurité.

Microcosm, qui héberge depuis 2007 des sites web tels que le forum cycliste LFGSS, est une organisation à but non lucratif financée par des dons et qui s'appuie largement sur le respect des règles de la communauté par les utilisateurs. Ses sites attirent 250 000 utilisateurs au total.

Dee Kitchen, qui gère le service et modère ses 300 sites, a déclaré : « Il s'agit d'un effet dissuasif [sur les petits sites]. Pour les très petits sites, les sites caritatifs et les clubs sportifs locaux, il n'y a pas d'exception. Il s'agit d'un risque énorme, qui peut être facilement utilisé par les personnes en colère qui font l'objet d'une modération. C'est trop vague et trop large et je ne veux pas prendre ce risque personnel ».

Ils ont annoncé la fermeture du site sur le forum LFGSS :

Le dimanche 16 mars 2025 (dernier jour avant l'entrée en vigueur de la loi), je supprimerai les serveurs virtuels hébergeant LFGSS et d'autres communautés, ce qui mettra fin immédiatement aux quelque 300 petites communautés que je gère, ainsi qu'aux quelques grandes communautés telles que LFGSS.

J'ai administré des forums Internet depuis 1996, ayant d'abord écrit le mien en Perl pour aider les fans de groupes musicaux à se connecter les uns aux autres, puis j'ai contribué à des logiciels de forum en PHP comme vBulletin, Vanilla et phpBB, avant de finalement écrire une plateforme en Go qui a permis d'apporter des communautés basées sur les intérêts à tant d'autres, et d'étendre le bien social qui vient du fait que les gens sont connectés entre eux.

Environ 28 ans et 9 mois à fournir près de 500 forums au total à ce qui est probablement un demi-million de personnes dans ce laps de temps... l'impact que ces forums ont eu sur la vie de tant de personnes ne peut pas être sous-estimé.

Les forums ont connu leur apogée au cours des 5 dernières années, nous avons atteint un plateau autour de 275k utilisateurs mensuels sur les presque 300 sites web sur de multiples instances de la plateforme qu'est Microcosm, bien que LFGSS en tant que communauté unique ait probablement atteint son apogée au cours de la période 2013-2018 lorsqu'il atteignait à lui seul des nombres dépassant les 50k utilisateurs mensuels.

Les forums ont permis de célébrer des mariages, des naissances, de soutenir ceux qui sont finalement décédés (le cancer étant la raison la plus importante), de retrouver des vélos volés, de voyager, de travailler, de vivre tant de joie et de bonheur et des expériences mémorables... mais ils ont aussi été cités par beaucoup comme étant la raison pour laquelle ils sont ici aujourd'hui, la raison pour laquelle ils ne se sont pas suicidés ou ne se sont pas automutilés. Ils ont aidé des personnes à surmonter des ruptures amoureuses terribles et à surmonter des problèmes de santé incroyables.

C'est dévastateur de simplement... l'éteindre... mais c'est ce que la loi oblige une seule personne gérant autant de
...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Epoch1
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 9:18
« Lorsque nous avons un mandat de perquisition et que nous nous trouvons devant une maison dont la porte est fermée à clé, et que vous savez que le criminel se trouve à l'intérieur de la maison, la population n'acceptera pas que vous ne puissiez pas entrer ».

Ça me fait marrer, cette image mal choisie qui met en lumière la mauvaise foi....

S'ils "savent" qu'il y a un criminel dans une maison et que le chiffrement est prétendument une entrave, la preuve pourtant est qu'ils n'ont pas eu besoin d'ouvrir les portes de tous les domiciles (la "levée" du chiffrement) pour obtenir les éléments tiers menant à la culpabilité du sujet, et permet d'affirmer qu'ils peuvent faire leur travail sans poser de backdoor.
Le cas échéant, cela pourrait devenir vite un problème pour tout le monde (cf affaire récente aux USA).
Etant donné que tous les moyens techniques / juridiques existent déjà, je soupçonne le fait que le "cas par cas" étant devenu trop pénible pour l'humain, autant opter pour le "tout brasser automatiquement"; et comme une machine fait ça plus rapidement que l'humain, ça peut en outre "libérer" des emplois.

Hop ! Une pierre deux coups...Pratique ! --'
13  0 
Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 11:15
Comme toujours, je suis totalement opposé à l'affaiblissement du chiffrement.
Oui, ce dernier permet peut-être (& même très sûrement) aux criminels de toutes sortes de correspondre facilement.
Mais il permet aussi aux entreprises, aux administrations... d'échanger en toute sécurité.
Diminuer cette protection favoriserait l'espionnage, par des pays peu amicaux, aussi bien militaire qu'industriel ou scientifique. D'où grand danger.
Et ça ne changerait qu'à la marge l'activité des malfaiteurs, qui communiqueraient alors par d'autres moyens, comme ils le faisaient jadis.
10  0 
Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 17/01/2025 à 22:52
L’hypocrisie totale alors que Keir Stramer, en sa qualité de Procureur du Roi, a utilisé sa position de procureur, pour éviter aux violeurs pakistanais, d'être poursuivi pour des milliers de viols de tortures et d'assassinat de jeunes filles anglaises.
8  0 
Avatar de loufab
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 12:04
Bonjour,
Le sujet qui revient dans toutes les démocraties.

Les entreprises technologiques devraient-elles être légalement obligées de fournir un accès aux forces de l’ordre en cas d’enquête criminelle ? Si oui, dans quelles conditions ?
Via une commission rogatoire, ce qui se pratique actuellement. Si la Justice est lente ou ne fait pas son job, c'est cela qu'il faut régler. C'est assez habituel cette manière de procéder : On a un problème et on cherche des palliatifs au lieu de s'y attaquer.

Comment les géants de la tech peuvent-ils équilibrer leur engagement envers la confidentialité des utilisateurs et leur responsabilité envers la sécurité publique ?
Une entreprise privée ne peut se substituer au rôle de l'état. Aller dans ce sens va forcément entrainer des dérives comme on l'a déjà vu avec les écoutes téléphonique de ce très démocrate et économe Mitterrand.

La création de portes dérobées pour les forces de l’ordre est-elle techniquement faisable sans mettre en danger la sécurité globale des systèmes ?
Faisable, bien évidemment, mais cela met forcément la sécurité en défaut et très complexe dans la mise en oeuvre vu le nombre de fournisseurs. On voit tous les jours des affaires de corruptions (Douanes au Havre, Prison de Fresnes...), comme actuellement tout est informatisé (ou presque) celui qui détient la clef peut faire ce qu'il veut.

Quand au sujet politique (Trump ou pas) je ne pense pas que cela soit le sujet de l'ariticle

Quelles alternatives au chiffrement de bout en bout pourraient permettre de protéger les données personnelles tout en soutenant les enquêtes criminelles ?
Honnêtement on a besoin de rien, tout y est, pour preuve les remontées d'informations des appareils numériques vers des sociétés privées (et/ou gouvernement) et la capacité de certains services de police et de sécurité à déverrouiller un téléphone. En tout cas le système le moins couteux et le plus adéquat ne fera jamais parti de l'équation en Europe, on préfère monter de grosses usines à gaz opaques et couteuses pour les contribuables.

Les utilisateurs sont-ils suffisamment informés des risques liés à la confidentialité et à la sécurité des systèmes qu’ils utilisent ?
Absolument pas, les organismes de formation non plus pour preuve, lors d'une formation Messagerie, l'organisme comme le client ne voulait pas du chapitre sécurité et hygiène d'utilisation.

A travers cette déclaration d'Europol on va bien se profiler le spectre du Big Brother européiste. On veut avoir un moyen de lecture pour des raisons louables et quand c'est acté c'est la dérive. On étend aux complotistes, antivax, survivalistes, puis opposants politiques, syndicalistes, journalistes, contribuables, pour finir par monsieur tout-le-monde.
Les fichés S ne sont pas tous djihadistes et pas tous terroristes (cf l'affaire de Tarnac - qui pour l'anecdote ; 3 d'entre-eux étaient jugés pour "refus de remettre une convention secrète de déchiffrement d'un moyen de cryptologie").
8  0 
Avatar de _toma_
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 10:54
Jules : merci de laisser ton obsession pour Trump de côté 5 minutes.
Quel est le rapport avec le sujet ?

À qui tu t'adresses ?
"votre haine de Trump et des riches va vous faire aimer", "Vous voyez pas que c'est encore une énorme arnaque", "vous pensez que leurs trucs", "vous êtes les premiers à crier au loup", "vous êtes contents".
Si t'as un interlocuteur particulier, envoie lui un MP.
Si t'as pas d'interlocuteur particulier, faut se détendre, prendre un peu de recul arrêter de se sentir persécuté : t'es en train de faire un monologue.

Ça fait quelques temps que les interventions sont de plus en plus tendues sur le forum. C'est sans doute le reflet de notre belle société.
Moi j'veux bien qu'on continue à échanger, à se friter un peu même, c'est rigolo quand y'a du répondant. Mais les réactions hyper partisanes qui sortent de nulle part on peut peut-être s'en passer (c'est valable pour tous les bords, pas juste pour toi).
8  2 
Avatar de forthx
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 21/01/2025 à 11:48
techniquement, l'interdiction va toucher tout le monde sauf les criminels: on trouvera (on trouve déjà) des solution spécialisé pour ces criminels qui, compte tenu des activités potentiel a cacher, se contrefichent d'une tel interdiction.
Le seul cas de figure serait que la peine encourue soit plus importante que la peine que tout autre crime qui pourrai être caché.
Et ca en considérant qu'il est impossible de cacher le fait de cacher un message alors ça pourrai éventuellement avoir du sens.

Mais comme ce n'est pas le cas, pour les deux hypothèses, ca ne touchera que les communications du communs des mortels et éventuellement de la petite criminalité mal organisée.
6  0 
Avatar de pascaldm
Membre actif https://www.developpez.com
Le 25/01/2025 à 18:49
La grande criminalité (narco trafique, terrorisme, fraude financière, mafias, etc.) utilise déjà des messageries spécialisées disponibles sur des marchés fermés pour lesquels il faut être parrainé pour y entrer. L'exemple des messageries EncroChat et Ghost est très significatif. Ils ne s'agit pas de messagerie grand public. Les grands criminels utilisent également de la sténographie et ce n'est pas récent.

Va-t-on voir émerger une interdiction des contenus pouvant porter des messages sténographiés (vidéos, image, audio ou document) ?

Des criminels de moindre envergure peuvent bien sûr utiliser des clef PGP ou S/MIME afin d'empêcher tout enquêteur de lire leurs échanges.

Introduire une faiblesse dans un produit cryptographique est une idée stupide de personnes ignorantes. Cette faiblesse sera tôt ou tard exploitée par les services de renseignements, les cybercriminels et les chercheurs en cybersécurité. Ces produits communiquent exclusivement sur l'Internet public. Ce n'est pas comparable avec le système légal d'interception de la téléphonie traditionnelle (filaire ou cellulaire) qui concerne les communications téléphoniques sur les réseaux d'opérateurs qui sont véhiculés en clair sauf pour la partie radio.
6  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/12/2024 à 15:35
c'est comme l’élection de miss france.
chacun à le droit de penser, d'écrire et de voter pour ce qu'il veut, mais la décision finale revient a ceux qui pense bien: des vielles peaux de 50ans jalouse

ces lois vont censurer par des personnes qui pense bien, ce que la plebe peut consulter sur le net.

Ne vous inquiétez pas, si cette loi ne passe pas, suffira de faire comme en roumanie et de revoter jusqu'a ce que ce soit accepté.
5  1 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 09/02/2025 à 23:53
Citation Envoyé par vVDB.fr Voir le message
Il suffit qu'Apple donne l'accès aux données lorsque le juge l'ordonne.
On ouvre les coffre-forts avec une ordonnance... Pourquoi dans la vie numérique ce devrait être autrement ?
Le numérique ne doit pas permettre d'être hors-la-loi comme aujourd'hui.
En droit, ce ne pas aussi simple. Même si un juge ordonne quelque chose, la personne (physique ou morale) visée a le droit de ne pas se plier à cet ordre, en particulier si cet ordre vient de l'étranger et qu'il n'y a pas d'accord d'entraide judiciaire entre les États impliqués, si "l'ordre" n'est pas conforme au droit local ou qu'il existe des intérêts prépondérants à ne pas se soumettre à cet ordre.

Le numérique ne doit pas être un espace de totale impunité, je suis entièrement d'accord avec toi. Mais faire du numérique un espace saturé par des pseudo mesures juridiques comme les demandes de consentement pour les cookies ou la vérification de l'identité pour accéder à certains services ne va pas le rendre plus sûr, cela va simplement déplacer le problème et occasionner des abus d'autorité.

Une backdoor pour accéder à l'ensemble des comptes iCloud n'a aucun sens, une telle mesure est totalement disproportionnée et inapplicable.

On ne chasse pas le pigeon au lance-roquette.
4  0 
Avatar de bdespin
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 12/02/2025 à 21:14
Lisez 1984 de Orwell et vous aurez une idée de ce qu’est un société sans droit à l’anonymat. Par ailleurs ceux qui souhaite cacher leurs communications à des fins criminelles auront toujours un temps d’avance sur l’autorité. Ainsi ceux qui seraient victimes d’un tel dispositif seraient d’abord les citoyens ordinaires:

«*Un peuple qui accepte de perdre un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finira par perdre les deux!(Benjamin Franklin).*»
5  1