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Les États-Unis affirment que Google est un monopole dans le domaine de la publicité dans leurs plaidoiries finales,
Accusant Google d'avoir truqué les règles pour exercer un contrôle excessif sur le marché

Le , par Mathis Lucas

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Le procès intenté contre Google par le ministère américain de la Justice pour monopole illégal sur le marché de la publicité arrive à son terme. Le ministère a déclaré dans sa plaidoirie final que « Google a truqué les règles du jeu et créé un monopole sur le marché de la publicité en ligne ». Google affirme que la loi ne soutient tout simplement pas les arguments présentés et demande au juge de ne pas tenir compte des affirmations du ministère. Si la juge chargée de l'affaire estime que Google a enfreint la loi, elle examinera la demande des procureurs d'obliger Google à au moins vendre sa division Ad Manager, évalué à environ 95 milliards de dollars.

Les États-Unis insistent sur le fait que Google est un monopole illégal

Google affronte depuis le 9 septembre 2024 un procès pour pratiques antitrust sur le marché de la publicité en ligne. D'après les autorités américaines, Google exerce « un contrôle excessif sur toutes les étapes de la vente d'espaces publicitaires en ligne par les éditeurs et sur la manière dont les annonceurs les achètent ». Le procès allègue que « ce contrôle aboutit à un système qui profite profite à Google au détriment de la quasi-totalité des autres acteurs ».


Les deux parties ont présenté leurs derniers argument à un juge fédéral le lundi 25 septembre 2024. « Google a truqué le code de la route », a déclaré l'avocat du ministère de la Justice (DOJ), Aaron Teitelbaum, qui a demandé au juge de tenir Google pour responsable de son comportement anticoncurrentiel. Aaron Teitelbaum a déclaré que Google a lié ses produits d'une manière qui rend difficile pour les éditeurs et les annonceurs d'utiliser d'autres solutions.

Lors du procès, les éditeurs ont déclaré qu'ils ne peuvent pas se détourner de Google, même lorsque ce dernier met en place des fonctionnalité qu'ils n'apprécient pas, car il n'y avait pas d'autre moyen d'accéder à l'énorme demande de publicité au sein du réseau publicitaire de Google. « En 2017, News Corp a estimé qu'il aurait perdu au moins 9 millions de dollars de recettes publicitaires cette année-là s'il avait abandonné le système », a déclaré un témoin.

« Google est une fois, deux fois, trois fois en situation de monopole. Ce sont les marchés qui rendent possible un Internet libre et ouvert », a déclaré Aaron Teitelbaum à la juge fédérale Leonie M. Brinkema du tribunal de district des États-Unis pour le district oriental de Virginie. La juge Leonie Brinkema devrait rendre sa décision d'ici à la fin de l'année 2024. Une décision en faveur du gouvernement rapprocherait davantage Google d'un potentiel démantèlement.

Si elle déclare que le système publicitaire de Google est un monopole, l'affaire passera à un second procès pour obtenir des mesures correctives, un processus qui se déroule actuellement dans une autre affaire du tribunal de district de Washington concernant l'activité de Google sur le marché de la recherche en ligne.

L'avocate principale de Google, Karen Dunn, a rétorqué que le gouvernement américain n'a pas apporté les preuves nécessaires pour étayer son argumentation et qu'il s'appuyait sur des bases juridiques fragiles. « La conduite de Google est une histoire d'innovation en réponse à la concurrence », a-t-elle déclaré.

Google qualifie d'infondés les arguments du gouvernement américain

Les plaidoiries concluent l'affaire U.S. et al. v. Google, un procès que le ministère de la Justice et huit États ont intenté à Google l'année dernière. (La plainte accuse Google d'abuser du contrôle de sa technologie publicitaire et d'enfreindre les lois antitrust, notamment par le rachat de la société de logiciels publicitaires Doubleclick en 2008. Cependant, Karen Dunn a déclaré : « la loi ne soutient tout simplement pas les arguments des plaignants dans cette affaire ».


Le gouvernement américain considère que Google domine trois marchés publicitaires distincts : un pour les serveurs publicitaires des éditeurs, un pour les échanges publicitaires et un pour les réseaux publicitaires des annonceurs. Mais Google a déclaré qu'il existe un marché unique et bilatéral d'acheteurs et de vendeurs de publicités numériques, ce qui met le géant de l'Internet en concurrence avec des entreprises de médias sociaux telles que Meta et TikTok.

Une autre avocate du DOJ, Julia Tarver Wood, a comparé l'affaire au roman « Un conte de deux villes » de Charles Dickens, et a déclaré que la juge Leonie Brinkema devait décider si elle devait adopter la version du gouvernement américain ou celle de Google sur l'état du marché publicitaire. Google a rejeté ces allégations, estimant qu'il s'agissait d'une tentative du gouvernement de américain désigner des « gagnants et des perdants » sur un marché diversifié.

L'entreprise affirme que les publicités affichées en question ne représentent qu'une petite partie de l'activité actuelle des technologies publicitaires. Google affirme que les plaignants ne tiennent pas compte des annonces qui sont placées dans les résultats de recherche, les applications et les plateformes de médias sociaux et où, dans l'ensemble, Google ne domine pas. « Le dossier des plaignants est un peu comme une capsule temporelle », a déclaré Karen Dunn.

L'avocate de Google affirme que si Google perd le procès, les gagnants seraient des entreprises rivales telles que Microsoft, Meta ou Amazon, dont « la part de marché dans la publicité en ligne augmente alors que celle de Google diminue ». Google invoque également la jurisprudence américaine, affirmant que des arguments similaires à ceux du gouvernement ont été réfutés dans des affaires antérieures. La décision de la juge Leonie Brinkema est très attendue.

Si la juge Leonie Brinkema estime que Google a enfreint la loi, elle prendra en considération la demande des procureurs d'obliger Google à vendre au moins Google Ad Manager, une plateforme qui comprend le serveur publicitaire de l'entreprise et son système de vente d'annonces. Quel que soit le jugement, il est presque certain que ce dernier fera l'objet d'un appel, prolongeant ainsi une procédure qui pourrait aller jusqu'à la Cour suprême des États-Unis.

Google reconnu étant un monopole illégal sur le marché de la recherche

Google fait l'objet de pressions multiples en raison de son influence considérable sur les marchés technologiques. Ces dernières années, le DOJ a engagé plusieurs procédures antitrust contre l'entreprise. En août 2024, un juge fédéral a rendu une décision historique dans une affaire concernant la recherche en ligne, estimant que Google a enfreint les lois antitrust pour maintenir sa domination dans un domaine où il est si omniprésent qu'il est aussi un verbe.

Le juge Amit Mehta du tribunal fédéral du District de Columbia a statué, en août 2024, que Google constitue un monopole et que le géant de la recherche en ligne a enfreint la loi en...
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 19/12/2024 à 1:22
« Google gagne plus d'argent avec Windows que Microsoft. Littéralement »
Je trouve qu'il y a un gros biais de raisonnement : d'un côté on parle de l'argent rapporté par les recherches Google, de l'autre, bien que ça ne soit pas clair, il semble question de ce que rapporte la vente de licence windows, et peut-être avec les gains des recherches Bing.
Il faut comparer ce qui est comparable: Windows est un système d'exploitation, Google search est un moteur de recherche. Google ne gagnent pas d'argent parce que ses utilisateurs sont sous Windows, Google gagne de l'argent parce qu'ils établissent un profil publicitaire de ces recherches, et ça rapporte pareil que ça soit fait sous Windows, Linux, MacOS, Android ou autre. De même, les recherches Bing rapporte de l'argent pas parce que on le fait sous Windows, mais par ce qu'on l'utilise. Si les parts de marché de Bing sont minuscule face à Google search, être sous Windows n'y changera rien.
Si par contre on parle du fait que le moteur de recherche maison peine à s'imposer face à Google search même "à la maison" et que Google tire la majorité des recettes liées aux recherches sous Windows, bien plus que Microsoft, là oui, la comparaison marche.

Et Microsoft n'est pas à plaindre, nul doute que pousser Teams, Office365 et autre produit au travers de Windows a bien fait les affaires de Microsoft et que ça n'est pas compter ici (sans oublier les ventes liés de licences Windows sur plus de 90% des PC qui doit rapporter un fric monstre). J'ai plus l'impression que le PDG est triste que les investissements dans Bing et Open AI ait pas suffit à imposer Bing même en agissant vicieusement au travers de Windows (comme forcer la main de l'utilisateur sur le navigateur et pousser ses produits par des bandeaux et paramètres par défaut). Pour ma part, Microsoft peut ranger ses violons, y a beaucoup trop de casseroles pour avoir de l'empathie.
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 15:14
Imaginons que Google doit se séparer de Chrome, qui peut racheter ?
D'ailleurs, parlerait-on de Chrome et Chromium ou seulement de Chrome ? Chromium sert de base à de nombreux dérivés. Si Google le garde, il pourrait faire pression pour pousser son agenda ou entraver les efforts du repreneur de Chrome. Si Chromium est aussi vendu, le nouveau propriétaire gagnerait un incroyable pouvoir pour pousser ses "nouvelles techno du future web".

Ca ne va pas être vendu à petit prix et il faudra que le racheteur inspire la confiance (donc avec les politiques anti Chine, inimaginable que les Etats-Unis laissent un groupe chinois s'en emparer).
J'imagine qu'il serait difficile pour Microsoft de racheter Chrome sans que les régulateurs ne réagissent.
Je doute que Nvidia fera une offre, pas impossible mais c'est pas leur coeur de métier.
Est-ce que Apple voudrait maintenir une application en dehors de leur écosystème ? Stratégiquement, ils pourraient fermer Chrome à ses plateformes pour inciter les gens à passer aux iDevice, mais ça leur ferait aussi une très mauvaise image auprès des utilisateurs restant sous Windows et Android.
Je verrai peut-être Amazon, Facebook ou X Corp s'en emparer, mais je doute que la vie privée des utilisateurs ne s'améliore sous leur égides (sachant qu'elle n'est déjà pas glorieuse avec Google)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 12:57
Ah, un début de prise de conscience ?
Une vingtaine d'années, qu'il a fallu ?

À peu près pareil que pour interdire aux juges de réclamer une preuve que le mercure, ce n'est pas bon pour les poissons.

La nuisance de Google ne s'arrête pas là.

Chez nous, il y a beaucoup de médecins que ça ne dérange pas d'avoir leur adresse mail chez gmail.com, histoire de montrer le caractère sacré du secret professionnel.
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Avatar de Flupke68
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 12:05
"Pourrait ruiner l'expérience des consommateurs..."
Entendre:
"On pourra plus espionner comme on voulait..."

Font ch... avec leurs éléments de langage.
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Avatar de Leruas
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 13:59
Quel dommage, Google ne sera plus par défaut dans Chrome et il n'y aura plus de connexion au compte Google dans le navigateur
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Avatar de cobalt3d
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 25/12/2024 à 16:07
Le matériel sous Windows 11 pro que j'ai reçu était configuré par défaut sur Bing que je trouve très moyen. La plus grosse erreur technique, et financière, de Microsoft est d'avoir transformé son système d'exploitation en un gros navigateur. La première perte de temps au démarrage de la machine c'est de couper tous les canaux d'alimentation par le réseau des prétendus outils systèmes inutiles. Ça prend prend une plombe ! L'expérience utilisateur en prend elle aussi un gros coup. Et finalement on se rend bien compte que Windows 11 assure principalement la publicité quasi exclusive des produits Microsoft "aux frais de l'utilisateur" puisque ça pompe des gigaoctets de données mobiles payantes.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 29/11/2024 à 10:45
Mais Google s'y oppose et affirme que l'opération pourrait ruiner l'expérience des consommateurs
L'expérience est déjà mauvaise pour les consommateurs, le problème est que les consommateurs sont dans l'ignorance où le déni.

D'ailleurs le terme consommateurs est tout de même révélateur, là où pour Firefox, on va parler d'utilisateur... Ou même pour un outil de bricolage : on consomme la première fois en achetant l'outil, mais après on l'utilise on ne le consomme pas Au moins que l'outil continue à rapporter du fric avec de la publicité.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/04/2025 à 18:31
La proposition du ministère de la justice obligerait Google à partager vos recherches les plus sensibles et les plus privées avec des entreprises dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, ce qui mettrait en péril votre vie privée et votre sécurité. Vos informations privées seraient exposées, sans votre autorisation, à des entreprises qui ne disposent pas des protections de sécurité de classe mondiale de Google, où elles pourraient être exploitées par des acteurs malveillants.

Rassurez-moi, c'est une blague ?
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 24/04/2025 à 21:53
Citation Envoyé par marsupial Voir le message
La proposition du ministère de la justice obligerait Google à partager vos recherches les plus sensibles et les plus privées avec des entreprises dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, ce qui mettrait en péril votre vie privée et votre sécurité. Vos informations privées seraient exposées, sans votre autorisation, à des entreprises qui ne disposent pas des protections de sécurité de classe mondiale de Google, où elles pourraient être exploitées par des acteurs malveillants.

Rassurez-moi, c'est une blague ?
Non, juste du FUD.

Ils veulent sans doute dire que ça les obligerait à partager gratuitement au lieu de vendre comme ils le font maintenant.

La vraie question, c'est pourquoi les autoriser à collecter tout ça.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
je ne pense pas que ce soit une bonne idée de retirer chrome de google pour le vendre à openai.
il est nécessaire d'avoir des acteurs qui ne renforcerait pas leurs monopoles.
C'est clair.
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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2024 à 15:40
Citation Envoyé par Aizen64 Voir le message
Certaines technologies en CSS comme le nesting, le positionnement par ancrage (anchor positionning) sont implémentés en premier sur Chrome. Firefox met de nombreux mois à les sortir et la même chose peut être dite de Safari.
Ce qui compte le plus c'est ça :
https://wpt.fyi/interop-2024

Puis la version finalisée du nesting est arrivé 3 mois avant sur Firefox, anchor positionning est encore à l'état de discussions côté W3C (le premier draft: 26 March 2024) et il y a eu du changement depuis, etc. Si on va par là masonry ça fait 4 ans qu'on peut en faire sur Firefox (en expérimental) et pas chez les autres. Mais sûrement que tu regardes que ce qui est poussé par Chrome, t'as l'impression que les autres ne font rien.

Et fait un truc 6 mois après celui qui l'a poussé, ça me semble logique. Si tu suis le W3C, y'a des trucs chez Firefox qui ne sont pas sur Chrome, et pareil sur Apple. C'est souvent expérimental, mais comme il faut aller toujours plus vite, des specs incomplète se retrouver utilisées.

Il faut aussi prendre en compte qu'Apple et Firefox sont un peu seuls pour leur moteur alors que Google à l'aide de Ms, Opera, Vivaldi, Electron. Mais ça reste Google qui a le lead et on voit ce que ça donne avec le Manifest V3, FLOC,*Topics et toutes les merdes qu'il inclue pour ces propres sites.
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