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Le ministère de la justice veut que Google vende Chrome pour briser son monopole dans la recherche
Des procureurs américains tenteraient de forcer Google à vendre Chrome et démanteler Android

Le , par Stéphane le calme

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9  0 
Depuis des années, Google domine l'écosystème numérique mondial avec des produits phares comme le navigateur Chrome, le système d'exploitation Android et son moteur de recherche omniprésent. Cependant, cette emprise pourrait bientôt être remise en question : selon des rapports récents, le ministère américain de la Justice (DOJ) envisage des mesures radicales pour réduire ce qu'il considère comme une position monopolistique.

Chrome, Android et le moteur de recherche : une triade indissociable ?

Le DOJ accuserait Google d'avoir abusé de sa position dominante pour renforcer son contrôle sur le marché des recherches en ligne. Chrome, qui détient près de deux tiers de la part de marché des navigateurs web, est intégré de manière fluide avec Google Search, créant une boucle de rétroaction bénéfique pour l’entreprise. Android, utilisé par plus de 70 % des smartphones dans le monde, renforce également ce monopole en obligeant les fabricants à préinstaller Google Search et d'autres applications Google pour accéder à certaines fonctionnalités clés.

Ces pratiques ont conduit les régulateurs à conclure que Google fausse la concurrence, empêchant des alternatives viables d'émerger.

Pour briser ce cercle, les procureurs envisageraient deux actions principales :
  • Forcer Google à vendre Chrome, séparant ainsi le navigateur du moteur de recherche. L'objectif serait de permettre une concurrence plus équitable, où les navigateurs pourraient intégrer d'autres moteurs de recherche par défaut sans l’influence de Google.
  • Obliger Google à « débundler » Android, c'est-à-dire à lever les conditions qui imposent l’utilisation des services Google sur les appareils Android. Cela donnerait aux fabricants et aux utilisateurs davantage de liberté pour choisir les services qu’ils préfèrent.


Des recommandations qui seront officielles (et publiques) mercredi

Les hauts responsables antitrust du ministère de la Justice ont décidé de demander à un juge d'obliger Google à vendre son navigateur Chrome, ce qui constituerait une mesure de répression historique à l'encontre de l'une des plus grandes entreprises technologiques du monde. Le ministère demandera au juge, qui a statué en août que Google monopolisait illégalement le marché de la recherche, d'exiger des mesures liées à l'intelligence artificielle et à son système d'exploitation pour smartphone Android, selon des personnes familières avec les projets.

Les responsables antitrust, ainsi que les États qui se sont joints à l'affaire, prévoient également de recommander mercredi au juge fédéral Amit Mehta d'imposer des exigences en matière de licences de données, ont déclaré ces personnes, qui ont demandé à ne pas être nommées pour discuter d'un sujet confidentiel.

Si Mehta accepte ces propositions, elles pourraient remodeler le marché de la recherche en ligne et l'industrie florissante de l'intelligence artificielle. L'affaire a été déposée sous la première administration Trump et s'est poursuivie sous la présidence de Joe Biden. Il s'agit de l'effort le plus agressif pour contrôler une entreprise technologique depuis que Washington a tenté en vain de démanteler Microsoft Corp. il y a vingt ans.

Le fait de posséder le navigateur web le plus populaire au monde est essentiel pour l'activité publicitaire de Google. L'entreprise est en mesure de voir l'activité des utilisateurs connectés et d'utiliser ces données pour effectuer plus efficacement des promotions ciblées, qui génèrent l'essentiel de son chiffre d'affaires. Google a également utilisé Chrome pour diriger les utilisateurs vers son produit d'intelligence artificielle phare, Gemini, qui a le potentiel d'évoluer d'un robot-réponse à un assistant qui suit les utilisateurs sur le web.

Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google chargée des affaires réglementaires, a déclaré que le ministère de la justice « continue de promouvoir un programme radical qui va bien au-delà des questions juridiques soulevées dans cette affaire ». Elle a ajouté que « le fait que le gouvernement mette son pouce sur la balance de cette manière nuirait aux consommateurs, aux développeurs et au leadership technologique américain au moment même où il en a le plus besoin ».

Accès à Chrome

Les autorités antitrust veulent que le juge ordonne à Google de vendre Chrome - le navigateur le plus utilisé dans le monde - parce qu'il représente un point d'accès clé par lequel de nombreuses personnes utilisent son moteur de recherche, ont déclaré ces personnes.

Le gouvernement a la possibilité de décider si la vente de Chrome est nécessaire à une date ultérieure si certains des autres aspects de la mesure corrective créent un marché plus concurrentiel, ont ajouté les personnes. Le navigateur Chrome contrôle environ 61 % du marché aux États-Unis, selon StatCounter, un service d'analyse du trafic web.

Les avocats du gouvernement ont rencontré des dizaines d'entreprises au cours des trois derniers mois pour préparer la recommandation. Les États envisagent encore d'ajouter certaines propositions et certains détails pourraient changer, ont-ils déclaré.

Les fonctionnaires antitrust ont renoncé à une option plus sévère qui aurait contraint Google à vendre Android.


Appel de Google

La décision rendue en août par Mehta, selon laquelle Google a enfreint les lois antitrust sur les marchés de la recherche en ligne et des annonces textuelles, fait suite à un procès de 10 semaines qui s'est déroulé l'année dernière. L'entreprise a fait part de son intention de faire appel.

Le juge a fixé une audience de deux semaines en avril sur les changements que Google doit apporter pour remédier au comportement illégal et prévoit de rendre une décision finale d'ici le mois d'août 2025.

L'agence et les États ont décidé de recommander que Google soit tenu d'accorder une licence pour les résultats et les données de son célèbre moteur de recherche et de donner aux sites web davantage d'options pour empêcher que leur contenu soit utilisé par les produits d'intelligence artificielle de Google, ont déclaré les personnes interrogées.

Les autorités antitrust devraient proposer à Google de dissocier son système d'exploitation pour smartphone Android de ses autres produits, notamment son moteur de recherche et sa boutique d'applications mobiles Google Play, qui sont désormais vendus en tant qu'ensemble, ont indiqué les mêmes personnes. Ils sont également prêts à exiger que Google partage davantage d'informations avec les annonceurs et leur donne plus de contrôle sur l'emplacement de leurs publicités.

Les avocats du ministère de la justice et les procureurs généraux des États ont inclus toutes ces options dans un premier dossier déposé en octobre, ainsi qu'une interdiction du type de contrats d'exclusivité qui étaient au centre de l'affaire contre Google.

Une scission forcée, si elle a lieu, dépendrait également de la possibilité de trouver un acheteur intéressé. Ceux qui auraient les moyens et la volonté d'acquérir la propriété, comme Amazon.com Inc. font également l'objet d'un examen antitrust qui pourrait empêcher la réalisation d'une telle méga transaction.

AI Overviews

Google affiche désormais en haut de ses pages de recherche des réponses basées sur l'intelligence artificielle, appelées « AI Overviews ». Si les sites web peuvent refuser que leurs informations soient utilisées par Google pour créer des modèles d'intelligence artificielle, ils ne peuvent pas se permettre de refuser les réponses générés par l'IA, car cela risquerait de les faire descendre dans les résultats de recherche, ce qui rendrait plus difficile l'accès à leurs clients.

Les éditeurs de sites web se sont plaints que cette fonctionnalité réduisait le trafic et les recettes publicitaires, car les utilisateurs cliquent rarement pour voir les données utilisées pour alimenter ces résultats.

En ce qui concerne l'octroi de licences d'utilisation des données,...
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Avatar de elaia
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 10:10
Avant de se plaindre, peut-être fallait-il commencer par éviter certaines augmentations? Rapport annuel Mozilla 2023 : le salaire de la PDG monte en flèche malgré une baisse de la part de marché de Firefox
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 7:35
C'est la fondation Mozilla qui est en sursis, pas le navigateur. On comprend aisément que les cadres n'aient pas envie de se retrouver au chômage au vu du contexte économique.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 15:09
Citation Envoyé par denisys Voir le message
Une bonne raison pour essayer et adopter , des navigateurs européens , tel que :
  • Opera
  • Vivaldi
Dans l'idée oui, mais Opera est devenu chinois il y a quelques années. Et forcément ça a levé beaucoup d'interrogations sur la vie privée des utilisateurs


Un autre point important est que les Opéra et Vivaldi sont basés sur Chromium, là ou Firefox et ses dérivés ont leur propre moteur. Sinon on aura un monopole et ça ne sera pas une bonne chose je pense.
8  0 
Avatar de emilie77
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 16:46
Google:
- search
- analytics
- cloud
- android
- chrome
- gmail
- maps
- news
- calendar
- contacts
- google apps
- drive
- youtube
- photos
- ...

Ce n'est pas trop?
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 19/12/2024 à 1:22
« Google gagne plus d'argent avec Windows que Microsoft. Littéralement »
Je trouve qu'il y a un gros biais de raisonnement : d'un côté on parle de l'argent rapporté par les recherches Google, de l'autre, bien que ça ne soit pas clair, il semble question de ce que rapporte la vente de licence windows, et peut-être avec les gains des recherches Bing.
Il faut comparer ce qui est comparable: Windows est un système d'exploitation, Google search est un moteur de recherche. Google ne gagnent pas d'argent parce que ses utilisateurs sont sous Windows, Google gagne de l'argent parce qu'ils établissent un profil publicitaire de ces recherches, et ça rapporte pareil que ça soit fait sous Windows, Linux, MacOS, Android ou autre. De même, les recherches Bing rapporte de l'argent pas parce que on le fait sous Windows, mais par ce qu'on l'utilise. Si les parts de marché de Bing sont minuscule face à Google search, être sous Windows n'y changera rien.
Si par contre on parle du fait que le moteur de recherche maison peine à s'imposer face à Google search même "à la maison" et que Google tire la majorité des recettes liées aux recherches sous Windows, bien plus que Microsoft, là oui, la comparaison marche.

Et Microsoft n'est pas à plaindre, nul doute que pousser Teams, Office365 et autre produit au travers de Windows a bien fait les affaires de Microsoft et que ça n'est pas compter ici (sans oublier les ventes liés de licences Windows sur plus de 90% des PC qui doit rapporter un fric monstre). J'ai plus l'impression que le PDG est triste que les investissements dans Bing et Open AI ait pas suffit à imposer Bing même en agissant vicieusement au travers de Windows (comme forcer la main de l'utilisateur sur le navigateur et pousser ses produits par des bandeaux et paramètres par défaut). Pour ma part, Microsoft peut ranger ses violons, y a beaucoup trop de casseroles pour avoir de l'empathie.
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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 16:51
Elle a également déclaré qu'il serait plus difficile d'assurer la sécurité de Chrome.
Cette blague. Firefox n'est pas sûr donc ?

Ça permet surtout de mieux contrôler l'utilisateur par tous les angles :
  • la recherche
  • la navigation
  • le système

Autant dire quasiment tout passe par chez-eux qu'une façon ou d'une autre. C'est sûr que supprimer une de ces briques, c'est une perte de revenu colossale pour Alphabet et aussi une perte de contrôle du web.
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 15:14
Imaginons que Google doit se séparer de Chrome, qui peut racheter ?
D'ailleurs, parlerait-on de Chrome et Chromium ou seulement de Chrome ? Chromium sert de base à de nombreux dérivés. Si Google le garde, il pourrait faire pression pour pousser son agenda ou entraver les efforts du repreneur de Chrome. Si Chromium est aussi vendu, le nouveau propriétaire gagnerait un incroyable pouvoir pour pousser ses "nouvelles techno du future web".

Ca ne va pas être vendu à petit prix et il faudra que le racheteur inspire la confiance (donc avec les politiques anti Chine, inimaginable que les Etats-Unis laissent un groupe chinois s'en emparer).
J'imagine qu'il serait difficile pour Microsoft de racheter Chrome sans que les régulateurs ne réagissent.
Je doute que Nvidia fera une offre, pas impossible mais c'est pas leur coeur de métier.
Est-ce que Apple voudrait maintenir une application en dehors de leur écosystème ? Stratégiquement, ils pourraient fermer Chrome à ses plateformes pour inciter les gens à passer aux iDevice, mais ça leur ferait aussi une très mauvaise image auprès des utilisateurs restant sous Windows et Android.
Je verrai peut-être Amazon, Facebook ou X Corp s'en emparer, mais je doute que la vie privée des utilisateurs ne s'améliore sous leur égides (sachant qu'elle n'est déjà pas glorieuse avec Google)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 12:57
Ah, un début de prise de conscience ?
Une vingtaine d'années, qu'il a fallu ?

À peu près pareil que pour interdire aux juges de réclamer une preuve que le mercure, ce n'est pas bon pour les poissons.

La nuisance de Google ne s'arrête pas là.

Chez nous, il y a beaucoup de médecins que ça ne dérange pas d'avoir leur adresse mail chez gmail.com, histoire de montrer le caractère sacré du secret professionnel.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 14:38
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Chrome a gagné équitablement : David Hansson estime que Chrome s'est imposé comme navigateur dominant en offrant une meilleure expérience utilisateur, et non par des acquisitions opportunistes ou des pratiques déloyales ;
Pas vraiment d'accord avec cet argument. Sans nier les qualités de ce navigateur, on rappelle qu'énormément d'installateurs de logiciels sur Windows offraient un bouton (coché par défaut) "Installer Google Chrome". Je n'ai aucun chiffre, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié que beaucoup de gens l'utilisent sans se rendre compte.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 9:07
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Google paie Mozilla et Apple pour que Google Search reste le moteur de recherche par défaut de Firefox et de Safari. Google verse environ 18 milliards de dollars par an à Apple et environ 450 millions de dollars par an à Mozilla. Selon une analyse de Bloomberg, en 2021, « ces paiements représentaient 83 % des revenus de Mozilla ». Pourtant, Firefox connaît une lente descente aux enfers depuis la dernière décennie, avec un nombre d'utilisateurs en baisse.
Apple est blindé, même sans le paiement de Google l'entreprise n'aurait pas de mal à payer les développeurs qui travaillent sur Safari.
C'est pareil pour Microsoft et le navigateur Edge.

Comment la fondation Mozilla dépense ces 450 millions par an ?
Parce qu'avec ça tu peux payer beaucoup d'ingénieurs pendant des années. (en plus il y a des gens qui travaillent bénévolement sur Firefox, il y a des contributeurs qui ne sont pas salariés de Mozilla)
Il doit y avoir des gens qui ne servent à rien et qui sont beaucoup trop bien payé.
C'est comme si des cadres d'une ONG avaient des gros salaires, ce ne serait pas normal.

=======
Google donne de l'argent pour que son moteur de recherche soit le choix par défaut dans des navigateurs.
Pourquoi en cas de rachat de Chrome, Google arrêterait de payer ?
Un autre moteur de recherche paierait pour être le choix par défaut dans Firefox, Opera, etc.
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