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Le Brésil ordonne la suspension de X : un juge invite les FAI à bloquer l'accès au réseau social et ordonne à Apple et Google dans un premier temps de « rendre l'utilisation de X impossible sur iOS et Android »

Le , par Stéphane le calme

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Le 30 août 2024, la Cour suprême du Brésil a ordonné la suspension immédiate de la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, dirigée par Elon Musk. Cette décision fait suite à un conflit prolongé entre Musk et le juge Alexandre de Moraes concernant la nomination d’un représentant légal au Brésil et la gestion des contenus sur la plateforme.

En parallèle, le juge Alexandre de Moraes a également demandé à l'Agence nationale des télécommunications (Anatel) de limiter l'accès à X dans les 24 heures. Il a initialement donné cinq jours à Apple et à Google « d’adopter des obstacles pour rendre l’utilisation de l’application X impossible par les systèmes iOS et Android », en plus de la supprimer de leurs magasins virtuels, ainsi que des applications permettant l’utilisation de VPN (« réseau privé virtuel »).

Le pays imposera également des amendes journalières de 50 000 réals brésiliens (~8 055 €) aux personnes qui tentent d'accéder à X par l'intermédiaire d'un réseau privé virtuel (VPN). Le litige a débuté en avril, lorsque le juge a ordonné la suspension de dizaines de comptes X pour avoir prétendument diffusé de la désinformation.


Contexte et raisons de la suspension

La suspension de X au Brésil découle de la non-conformité de la société aux ordres judiciaires. Le juge de Moraes avait donné à Musk un délai de 24 heures pour nommer un représentant légal au Brésil, une exigence légale pour les entreprises de médias sociaux opérant dans le pays. Cette mesure vise à garantir que les entreprises respectent les demandes de retrait de contenu, notamment celles liées à la désinformation politique et aux incitations à la violence. La société n'a plus de représentant dans le pays depuis le début du mois.

« Elon Musk a montré son manque total de respect pour la souveraineté brésilienne et, en particulier, pour le pouvoir judiciaire, s'érigeant en véritable entité supranationale et immunisée contre les lois de chaque pays », a écrit de Moraes dans sa décision vendredi.


Comprendre le déroulement de l'affaire

Le Brésil a commencé à bloquer la plateforme de médias sociaux d'Elon Musk, X, tôt samedi, la rendant largement inaccessible à la fois sur le web et par le biais d'applications mobiles, après que le milliardaire a refusé de nommer un représentant légal dans le pays. Alexandre de Moraes a ordonné la « suspension immédiate et complète » de la plateforme de médias sociaux jusqu'à ce qu'elle se conforme à toutes les ordonnances du tribunal et paie les amendes existantes.

La justice brésilienne a ouvert une enquête sur X en avril après que Musk a déclaré avoir réactivé des comptes que X avait reçu l'ordre de bloquer en raison de la diffusion de fausses informations. Comme le rapporte le New York Times, bon nombre des comptes que De Moraes a ordonné à X de bloquer sont liés à des partisans de l'ancien président de droite Jair Bolsonaro.

Cette mesure vient donc envenimer une querelle qui dure depuis des mois entre Elon Musk et un juge de la Cour suprême brésilienne au sujet de la liberté d'expression, des comptes d'extrême droite et de la désinformation. Le juge Alexandre de Moraes a ordonné la suspension vendredi.

« Nous n'insistons absolument pas pour que les autres pays aient les mêmes lois sur la liberté d'expression que les États-Unis », a déclaré X dans un message publié jeudi soir sur son compte d'affaires gouvernementales mondiales. « La question fondamentale en jeu ici est que le juge de Moraes exige que nous enfreignions les lois brésiliennes. Nous ne le ferons tout simplement pas ». Dans ce message, X a également déclaré qu'elle publierait « toutes les demandes illégales du juge de Moraes et tous les documents judiciaires qui s'y rapportent ».

Citation Envoyé par X
Bientôt, nous nous attendons à ce que le juge Alexandre de Moraes ordonne la fermeture de X au Brésil, simplement parce que nous n'avons pas respecté ses ordres illégaux de censure de ses opposants politiques. Ces ennemis sont, entre autres, un sénateur dûment élu et une jeune fille de 16 ans.

Lorsque nous avons tenté de nous défendre devant le tribunal, le juge de Moraes a menacé notre représentante juridique brésilienne d'emprisonnement. Même après sa démission, il a gelé tous ses comptes bancaires. Nos contestations de ses actions manifestement illégales ont été soit rejetées, soit ignorées. Les collègues du juge de Moraes à la Cour suprême ne veulent pas ou ne peuvent pas lui tenir tête.

Nous n'insistons absolument pas pour que les autres pays aient les mêmes lois sur la liberté d'expression que les États-Unis. La question fondamentale qui se pose ici est que le juge de Moraes exige que nous enfreignions les lois brésiliennes. Nous ne le ferons tout simplement pas.

Dans les jours à venir, nous publierons toutes les demandes illégales du juge de Moraes et tous les documents judiciaires connexes dans l'intérêt de la transparence.

Contrairement à d'autres médias sociaux et plateformes technologiques, nous ne nous conformerons pas en secret à des ordres illégaux.

À nos utilisateurs au Brésil et dans le monde entier, X s'engage à protéger leur liberté d'expression.
Les fournisseurs d'accès internet mis à contribution

Pour bloquer X, l'autorité brésilienne de régulation des télécommunications, Anatel, a demandé aux fournisseurs d'accès à internet de suspendre l'accès des utilisateurs à la plateforme de médias sociaux. Samedi, après minuit (heure locale), les principaux opérateurs avaient commencé à le faire.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Globonews, le président de l'agence, Carlos Manuel Baigorri, a déclaré que l'ordre avait déjà été transmis aux fournisseurs d'accès à Internet. « Étant donné que nous parlons de plus de 20 000 entreprises, chacune d'entre elles aura son propre délai de mise en œuvre, mais [...] nous pensons que toutes les entreprises seront en mesure de mettre en œuvre le blocage au cours du week-end », a-t-il déclaré.

Le président Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré lors d'une interview à la radio vendredi matin : « Ce n'est pas parce que ce type [Musk] a beaucoup d'argent qu'il peut vous manquer de respect... Pour qui se prend-il ? »


Apple et Google se sont retrouvés involontairement impliqués

Dans un premier temps, le juge Moraes a également sommé Apple et Google de « mettre en place des barrières technologiques pour empêcher l'utilisation de l'application X par les utilisateurs des systèmes iOS et Android » et de bloquer l'utilisation des applications de réseaux privés virtuels (VPN).

Selon la décision prise dans la pétition (PET) 12404, le président de l'Agence nationale des télécommunications (Anatel), Carlos Manuel Baigorri, doit adopter toutes les mesures nécessaires pour garantir la suspension. Le rapporteur a également ordonné à Apple et à Google de prendre des mesures pour bloquer l'utilisation de l'application sur les systèmes iOS et Android, et de la retirer de leurs boutiques en ligne.

Quelques heures plus tard, le tribunal a rendu une deuxième ordonnance suspendant certaines des mesures prévues dans sa première ordonnance de 51 pages contre X. Dans un premier temps, De Moraes avait donné cinq jours à des sociétés comme Apple et Google pour cesser de proposer le téléchargement de X dans leurs boutiques d'applications et de mettre à disposition des applications VPN pour accéder à X. La deuxième ordonnance a supprimé ce délai et reporté la mise en œuvre de ces mesures « jusqu'à ce qu'il y ait une déclaration des parties [X et Musk] dans l'affaire, afin d'éviter toute perturbation potentielle inutile pour les sociétés tierces [Apple et Google] » :

Citation Envoyé par juge
Toutefois, compte tenu du caractère préventif de la décision et de la possibilité que la société « X BRASIL INTERNET LTDA. » ou ELON MUSK, une fois convoquée, se conforme pleinement aux décisions judiciaires, JE SUSPEND L'EXÉCUTION DU POINT « 2 » RÉFÉRÉ, jusqu'à ce que les parties se soient manifestées dans le dossier, en évitant tout inconvénient inutile et réversible pour les sociétés tierces.
La déclaration précise également que l'ordonnance sera valable « jusqu'à la désignation d'un représentant de la société dans le pays ».

Les utilisateurs de VPN risquent une amende

En plus de la suspension de la plateforme, le juge de Moraes a imposé une amende quotidienne de 50 000 reais pour les personnes ou entreprises utilisant des VPN pour accéder à X pendant la période de suspension.

Cette décision a suscité des réactions mitigées, certains la voyant comme une mesure nécessaire pour faire respecter la loi, tandis que d’autres la considèrent comme une atteinte à la liberté d’expression.

Musk a réagi vendredi en postant sur X que le Brésil « fermait la première source de vérité » et que son « régime oppressif » avait « tellement peur que le peuple apprenne la vérité qu'il mettrait en faillite quiconque s'y essaierait ». Et de déclarer : « La liberté d'expression est le fondement de la démocratie et un pseudo-juge non élu au Brésil la détruit à des fins politiques. »


Entre-temps, les comptes bancaires de Starlink, la société d'internet par satellite de Musk, ont été gelés au Brésil à la suite d'une décision de la Cour suprême du pays. Starlink a réagi en publiant un message sur X, dans lequel elle déclare que « l'ordre est basé sur une détermination infondée selon laquelle Starlink devrait être responsable des amendes prélevées - de manière inconstitutionnelle - contre X ».

Le juge Moraes s'est fait connaître par ses décisions de restreindre les plateformes de médias sociaux dans le pays. Il enquête également sur Bolsonaro et ses partisans pour leur rôle dans une tentative présumée de coup d'État le 8 janvier de l'année dernière.

X n'est pas la première entreprise de médias sociaux à subir la pression des autorités brésiliennes.

L'année dernière, Telegram a été temporairement interdit parce qu'il n'avait pas coopéré avec les demandes de blocage de certains profils. Le service de messagerie de Meta, Whatsapp, a également fait l'objet d'interdictions temporaires en 2015 et 2016 pour avoir refusé de se conformer aux demandes de la police concernant les données des utilisateurs.

Conclusion

La suspension de X au Brésil soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la régulation des contenus en ligne et la protection de la liberté d’expression. Alors que le conflit entre Elon Musk et la justice brésilienne se poursuit, les utilisateurs et les entreprises devront naviguer dans un paysage numérique de plus en plus complexe et réglementé.

Sources : décision de justice, notifications

Et vous ?

Pensez-vous que la suspension de X au Brésil est justifiée ?
Comment cette décision pourrait-elle affecter la liberté d’expression en ligne ?
Quelles alternatives les utilisateurs brésiliens pourraient-ils envisager pour rester connectés ? Quelles autres plateformes ou technologies pourraient émerger comme alternatives viables à X au Brésil ?
Comment pensez-vous que la suspension de X affectera les entreprises brésiliennes qui utilisent la plateforme pour le marketing et la communication ?
À quel point est-il important pour les gouvernements de réguler les contenus sur les réseaux sociaux ? Où devrait-on tracer la ligne entre régulation et censure ?
Dans quelle mesure les plateformes de médias sociaux devraient-elles être responsables des contenus publiés par leurs utilisateurs ?
Liberté d’expression vs. sécurité : Comment équilibrer la protection de la liberté d’expression avec la nécessité de prévenir la désinformation et les discours de haine en ligne ?

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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/09/2024 à 14:58
Après l'arrestation du PDG de Telegram, pensez-vous que le Brésil puisse émettre un mandat d'arrêt international pour faire arrêter Musk dans un autre pays ? je doute qu'il aille poser son jet au Brésil de sitôt
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Avatar de Artae
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 31/08/2024 à 21:41
La Justice a demandé de bannir de twitter des députés pour désinformation à l'origine (donc bien personne bien identifié).
Pourquoi n'ont-elles pas été sanctionné par des peines pécuniaires ou de prison, comme cela se passe normalement ?
Empêcher des élus de s'exprimer (même en cas de délit) n'est clairement pas une mesure démocratique. X a raison sur ce point.

Bref une censure de plus au Brésil, pas étonnant venant de ce pays où Bolsonaro censurait Telegram et Lula censure maintenant X.
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Avatar de bama99
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 02/09/2024 à 11:13
Je pense que cette décision de la justice brésilienne est une bonne chose. De quel droit Elon Musk décide-t-il qui doit s'exprimer au Brésil ou pas ?
Le Brésil est souverain sur son territoire et certaines multinationales pensent être au-dessus des lois, et tout cela par la complicité des politiques (l'Europe en est le parfait exemple).
La liberté d'expression est encadrée par la justice de chaque pays, point. On peut être en désaccord avec ces lois nationales et c'est totalement légitime, mais ce n'est pas à un étranger de décider des limites de la liberté d'expression au Brésil.
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Avatar de Artae
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 02/09/2024 à 18:54
Encore une fois, ce qui est scandaleux et peu discuté dans les médias, c'est l'origine du bannissement de X :

Le juge a condamné des membres de l'opposition à des peines de "bannissement" des réseaux sociaux en mettant en cause X, autant, qu'il y ait des amendes ou peine de prison contre des opposant ... Ça pourrait se comprendre.
Par contre, une condamnation qui vise à empêcher des opposants politiques à accéder à un moyen de communication légitime, c'est digne d'une dictature. Peu importe le délit !

Au delà de ça, il y a un problème plus profond : Les juges sont en complète roue-libre au Brésil !
Par exemple, Lula a aussi été condamné pour un clip de campagne de "désinformation", tout comme Bolsonaro désormais "inéligible" pour désinformation.
On ajoute aussi les amendes délirantes pour consultation de X ... L'interdiction de Telegram en 2016 ...

Bref, la Justice Brésilienne pratique couramment des abus de pouvoir anti-liberté délirant.
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Avatar de Artae
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 16/09/2024 à 19:12
Ils prennent les fonds de Starlink, alors que c'est X qui est condamnée.
Je me demande quelle pirouette juridique a pu faire la Justice brésilienne pour faire payer Starlink qui est coupable de rien ?
Pas très rassurant pour l'entreprenariat et les investisseurs internationaux.
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 31/08/2024 à 21:08
Citation Envoyé par marsupial Voir le message
Il ne s'agit pas d'une mesure anti-droits humains. Il s'agit de modération.

Pour ne pas en arriver à des mesures aussi extrêmes par la loi, il faut modérer les propos. Depuis que Musk est propriétaire de cette boue sociale, il n'y a plus de modération. Donc la justice doit sévir pour faire ce que l'entreprise devrait accomplir. Il est certain qu'interdire l'utilisation de VPN est extrême mais la justice pallie avec ses moyens qui ne peuvent pas être aussi fins qu'une modération opérée par l'entreprise. Il y a eu avertissement avant de sévir et requête de la justice pour modérer.

Je dis cela car le DSA de l'Europe va modérer aussi X et l'entreprise de Musk a fait la sourde oreille de la même manière qu'avec la justice brésilienne. Nulle n'est au dessus des lois. Aux États-Unis, la règle sur la liberté d'expression n'est pas la même qu'en Europe. Il y a des lois partout dans le monde et toutes les entreprises doivent s'y plier, qu'on soit multi-entrepreneur ou patron de PME.
Je n'ai pas dit que la liberté d'expression n'a pas de limite. Je dit que les gens sont responsables de leurs propos, pas les hébergeurs de contenus (RS ou non).

Ensuite, dire que n'importe quelle entreprise doit s'y plier, cela signifie que ce serais aussi le cas pour la Chine, l'Iran ou l'Arabie Saoudite. Pourtant, presque tout le monde sera d'accord pour dire que ces états ne respectent absolument pas la la liberté d'expression la plus élémentaire. De plus, la justice n'a pas seulement contrains les utilisateurs à utiliser des VPN, elle considère comme un délit le fait d'accéder à X avec un VPN (possiblement aussi de changer de DNS), ce qui est beaucoup plus grave.

Cela rappelle fortement la politique de la Russie, notamment depuis la guerre en Ukraine. Ou encore le Royaume-Unis cette fameuse "démocratie" qui punis de peine de prison pour la consultation de certains sites web (ce qui est la même chose que de punir de prison la lecture d'un livre...).
Enfin, un RS peu tout à fait être coopératif/décentralisé, sans aucune entreprise ni aucun patron derrière. Dans ce cas, le RS social ne représente pas d’entités juridique condamnable
5  1 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 31/08/2024 à 15:28
Citation Envoyé par tepaze Voir le message
C'est c** , mais je suis assez content que Musk se fasse tacler la où ça fait mal..
Ce mec est - peut être - un génie, mais il est devenu insupportable et agit comme s'il était intouchable. Comme s'il bénéficiait d'une totale impunité.
Il y a une réelle nécessité de mon point de vue, a lui ramener les pieds sur terre.
Je partage ton avis sur Musk, mais par contre cette décision judiciaire est extrêmement grave.

Particulièrement avec le risque d'amende pour utilisation de VPN ; là on est très proche de régimes autoritaires... Ce qui est très inquiétant, c'est que partout dans le monde, quel que soit le bord politique, la vie privée et la liberté d'expression sont bafoués.

L'année dernière, Telegram a été temporairement interdit parce qu'il n'avait pas coopéré avec les demandes de blocage de certains profils. Le service de messagerie de Meta, Whatsapp, a également fait l'objet d'interdictions temporaires en 2015 et 2016 pour avoir refusé de se conformer aux demandes de la police concernant les données des utilisateurs.
Cela prouve bien que le mouvement anti-droit humains est général, au Brésil comme ailleurs. Entre 2015 et 2016, c'était l'extrême-droite qui était au pouvoir là bas.
7  4 
Avatar de NotABread
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 19/09/2024 à 17:54
Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
Donc vous insinuez que c'est un problème si un gouvernement n'arrive pas à censurer un domaine ? Parce que c'est dans ce cas possible d'avoir les mêmes propos sur des pays non-démocratiques...
C'est très discutable et je ne donne raison à aucun des partis n'étant ni brésilien, ni impacter par la mesure de blocage, ni actionnaire de Twitter/X ou affilié, ni un aficionado de Musk.
Est-il bien qu'une société externe à un pays décide de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas ?
Le fait qu'une société étrangère ne se plis pas au lois, qu'on les juge justes ou non, et contourne sans scrupule les sanctions affaiblis la souveraineté de l'état, bon ou mauvais.
Dans un autre registre, on pourrait ajouter les sociétés chinoises qui contournent les blocus des USA pour se fournir en GPU haut de gamme. Me diras-tu qu'elles sont dans leur bon droit parce qu'elles luttent contre l'hégémonie du méchant américain ? Ou ferais-tu deux poids deux mesures et me diras tu que ces sociétés sont mauvaises car elles aident l'état chinois à faire de méchant robots tueur ?

Bref, mon propos ici n'est ni pour, ni contre, je vois comme un fait: si les états ne sont pas aptes à sévir contre une société de l'internet, leur souveraineté s'érode et le pouvoir bascule du côté de ces sociétés de l'internet. C'est de ce point de vu qu'il est intéressant de suivre cette affaire
3  0 
Avatar de tepaze
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 31/08/2024 à 13:58
C'est c** , mais je suis assez content que Musk se fasse tacler la où ça fait mal..
Ce mec est - peut être - un génie, mais il est devenu insupportable et agit comme s'il était intouchable. Comme s'il bénéficiait d'une totale impunité.
Il y a une réelle nécessité de mon point de vue, a lui ramener les pieds sur terre.
7  5 
Avatar de noremorse
Membre actif https://www.developpez.com
Le 31/08/2024 à 19:34
Il reste toujours Tor
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