Selon un rapport, les prêts qu'Elon Musk a utilisés pour acheter Twitter sont devenus la pire opération de fusion-financement pour les banques depuis la crise financière de 2008-2009. Sept banques impliquées dans l'opération, dont Bank of America et Morgan Stanley, ont donné à la holding de Musk environ 13 milliards de dollars pour racheter le géant des médias sociaux en 2022. à l'époque, Elon Musk affirmait que l'entreprise a un potentiel extraordinaire et qu'il est la personne indiquée pour le débloquer. Deux ans plus tard, l'entreprise, rebaptisé X, est embourbée dans différents scandales.
Selon le Wall Street Journal, les banques n'ont pas été en mesure de vendre la dette sans subir d'énormes pertes, principalement en raison des mauvais résultats financiers de l'entreprise. Cela signifie que les prêts sont restés "accrochés", ou coincés, dans les bilans des banques. La valeur des prêts a baissé après le rachat de Twitter par Musk pour 44 milliards de dollars, mais l'opération se trouve désormais en "territoire historique" en termes de mauvaises performances.
Récemment, un juge vient d'ordonner à la plateforme de médias sociaux X de lever les sceaux sur la liste des actionnaires de X Holdings Corp. Près de 100 entités ont été répertoriées dans le dossier, toutes détenant une participation dans X, mais certaines semblant représenter différents fonds contrôlés par la même entreprise ou la même personne.
L'un des noms les plus inattendus est celui du rappeur Sean « Diddy » Combs, qui figure parmi les capitalistes et les entrepreneurs les plus connus de la Silicon Valley. Parmi les autres investisseurs figurent le prince saoudien Alwaleed bin Talal al Saud, le fondateur de Twitter et ancien PDG Jack Dorsey, ainsi que la société de capital-risque Andreessen Horowitz. Ces investisseurs ont aidé Musk à acheter la plateforme de médias sociaux pour 44 milliards de dollars en octobre 2022.
Alors que la plateforme appartenant à Elon Musk avait initialement apposé son sceau sur la liste des investisseurs. Ce sont les avocats de l'organisation à but non lucratif Reporters Committee for Freedom of the Press qui ont déposé une requête le mois dernier pour demander la levée des sceaux. La juge de district Susan Illston a accédé à la requête déposée au nom du journaliste indépendant Jacob Silverman. Elon Musk a ainsi été contraint de révéler les investisseurs et d'en déposer une copie non expurgée au greffe.BREAKING: The full list of investors in X Corp has been unsealed. See them for yourselves. Some investors Include ownership stakes from Saudi Arabia and a slew of VC funds. pic.twitter.com/HIhLYxqBIJ
— Alejandra Caraballo (@Esqueer_) August 22, 2024
Le 3 juillet, le journaliste spécialisé dans les technologies a publié sur son site web un article intitulé "Who Owns X ?" suivi du titre "Here's why I'm trying to intervene in a civil suit against Elon Musk's X." (Voici pourquoi j'essaie d'intervenir dans un procès civil contre la société X d'Elon Musk). C'est dans ce billet qu'il fait part des raisons qui l'ont poussé à demander que le document soit rendu public.
"X avait précédemment déposé la liste sous scellés, le genre d'action légale qui est routinière. Les journalistes font cela tout le temps, arguant que la transparence est dans l'intérêt des tribunaux et du grand public. Je crois que les gens ont le droit de savoir à qui appartient une société qui joue un rôle aussi important dans l'élaboration du discours public, tant aux États-Unis que dans le reste du monde. Le rôle autoproclamé de X comme garant de la liberté d'expression signifie que nous devrions savoir quelles entités extérieures - et quels gouvernements étrangers - peuvent exercer une influence sur l'entreprise."
Et vous ?
Pensez-vous que cette décision de justice concernant la liste des investisseurs de X est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
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