IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

CrowdStrike pourrait être tenue pour responsable des dommages subis en France sur la base du précédent OVH
D'après un ingénieur. Mais son point de vue ne fait pas l'unanimité

Le , par Stéphane le calme

25PARTAGES

13  0 
La question qui revient souvent est de savoir si CrowdStrike sera responsable des dommages subis. Un professionnel de l'informatique a fait le parallèle avec la situation d'OVH en France pour conclure par la positive, en tout cas en France.

Les détails de l’incident
  • Origine du problème : La panne a été causée par un défaut dans le logiciel de test de CrowdStrike. Malgré des données problématiques, une mise à jour a été validée et déployée sur des millions d’ordinateurs Windows. Le résultat ? Une catastrophe mondiale.
  • Réaction de CrowdStrike : Face à la crise, CrowdStrike a fourni des explications. L’entreprise a annoncé qu’elle déploierait désormais les mises à jour progressivement pour détecter les problèmes avant qu’ils ne se propagent à grande échelle. Cependant, cette réponse est-elle suffisante pour atténuer les conséquences de l’incident ?
  • Responsabilité et précédent OVH : Malgré les pertes subies par les entreprises touchées, CrowdStrike a été considérée comme minimement responsable des dommages causés. Cela soulève des questions importantes sur la responsabilité des entreprises de cybersécurité lorsqu’une mise à jour provoque une panne mondiale. Le précédent OVH, où l’hébergeur français a été tenu partiellement responsable d’un incendie majeur dans son datacenter, pourrait-il influencer la décision concernant CrowdStrike ? Un professionnel répond par l'affirmative.

Les arguments avancés

OVH est un fournisseur français de centres de données et de cloud, prétendument le plus grand fournisseur d'hébergement en Europe. Il est surtout connu pour fournir des serveurs physiques et des machines virtuelles, ainsi qu'une variété de services en nuage. Le 10 mars 2021, un incendie s'est déclaré dans les locaux de la SGB. Il a brûlé deux centres de données SGB1 SGB2 avec peu ou pas de récupération et a rendu deux autres centres de données SGB3 SGB4 inopérants pendant un certain temps.

Ce qui est intéressant, c'est la suite des événements. Plusieurs sites ont été détruits, entraînant une perte irrémédiable de services et de données pour leurs clients. Plusieurs clients les ont poursuivis en justice pour obtenir des dommages et intérêts et ils ont gagné.

J'ai trouvé qu'il y avait quelques points intéressants soulevés et discutés par la cour :
  • Il y a eu une perte totale de service pendant et après l'événement.
  • Il y a eu une perte totale et irrémédiable de données après l'événement.
  • OVH fournissait un service de sauvegarde pour ses machines et ses services.
  • Perte totale et irrévocable des sauvegardes après l'événement.
  • Il y avait plusieurs centres de données dans des endroits proches, comme c'est la pratique courante pour assurer une certaine résilience : SGB1 SGB2 SGB3 SGB4
  • Plusieurs centres de données ont brûlé en même temps.
  • Les multiples centres de données se trouvaient en fait au même endroit, à quelques pas l'un de l'autre. Cette situation a été jugée inattendue et non raisonnable par le tribunal.
  • Les sauvegardes étaient stockées dans le même centre de données ou dans l'autre centre de données qui pouvait se trouver au même endroit. Cela n'a pas été considéré comme raisonnable par le tribunal.
  • OVH a tenté de faire valoir que les clients auraient dû suivre la bonne pratique consistant à disposer de plusieurs sauvegardes dans des lieux distincts. Le tribunal a reconnu qu'il s'agissait d'une bonne pratique.
  • Le tribunal a déterminé qu'OVH était le fournisseur de sauvegardes et qu'il lui incombait de fournir des sauvegardes d'un niveau raisonnable et de respecter les bonnes pratiques. Cela inclut le stockage d'une copie de la sauvegarde ailleurs, comme le veut la bonne pratique.
  • Le tribunal a jugé que le service de sauvegarde d'OVH n'était pas exploité selon des normes raisonnables et qu'il n'avait pas atteint son objectif.

Je trouve cela intéressant pour les techniciens, la cour jugera votre technologie et ce qui peut vraiment être considéré comme les meilleures pratiques. C'est comme l'ultime examen du code.

Pour résumer comment les choses fonctionnent : préjudice causé + intention de causer un préjudice ou négligence = possibilité de dommages-intérêts.

Un préjudice important a été causé aux clients, car des entreprises entières ont été fermées, souvent pour une durée indéterminée, avec une perte totale de données et sans possibilité de récupération. Il existe de nombreuses occurrences de négligence, d'erreurs ou de pratiques douteuses dans la manière dont OVH exploitait le service, ce qui a conduit au problème. Il s'agit d'un dossier solide. De nombreux clients ont ouvert un dossier contre OVH et ont obtenu gain de cause. Il est possible que d'autres dossiers soient encore en cours de traitement.

Cela nous amène à CrowdStrike. Les similitudes sont frappantes !


À propos de CrowdStrike

CrowdStrike est un logiciel antivirus installé sur les ordinateurs. Il est parfois appelé EDR (Endpoint Detection and Response) de nos jours. Il est principalement installé sur les appareils des grandes entreprises, qui sont tenues de disposer d'une solution de sécurité.

CrowdStrike s'exécute au démarrage de l'ordinateur. Il s'intègre profondément dans le système d'exploitation (Windows ou Linux) au niveau du noyau, pour s'exécuter dès que possible et avant que d'autres choses ne démarrent. Il surveille ce qui s'exécute, il peut bloquer et signaler tout ce qu'il juge suspect.

Le 19 juillet 2024, CrowdStrike a publié une mise à jour de son logiciel. La mise à jour était boguée et faisait planter tous les ordinateurs sur lesquels elle était déployée. Des millions d'ordinateurs ont reçu simultanément la mise à jour à travers le monde et ont été rendus non fonctionnels.

Les clients subissent un préjudice important. Des entreprises ont été partiellement ou totalement fermées, pendant des jours ou des semaines. Il y a eu plusieurs cas de négligence, d'erreurs et de pratiques douteuses dans la manière dont CrowdStrike exploitait le service, ce qui a conduit au problème. Il ne s'agit pas d'un incident isolé, puisque des personnes ont signalé que la même chose s'était produite quelques semaines auparavant, à une moindre échelle.

La responsabilité de CrowdStrike devrait donc être engagée et donner lieu à d'innombrables demandes de dommages-intérêts.


Les points saillants qu'il a utilisé pour parvenir à cette conclusion

Voici quelques éléments qu'il a évoqué :
[LIST][*]D'après les discussions en ligne, les clients des hôpitaux se sont déjà plaints de ce problème et ont demandé à CrowdStrike de permettre un certain contrôle sur les mises à jour. Un client a indiqué qu'il avait reçu un mémo de 50 pages de CrowdStrike disant qu'il refusait de mettre en place quoi que ce soit.[*]La mise à jour a fait planter tous les ordinateurs sur lesquels elle a été déployée (BSOD).[*]Il ne s'agit pas d'un incident isolé. La même chose s'est produite quelques semaines plus tôt avec l'agent CrowdStrike sur Linux, détruisant le système, et il y a peut-être eu d'autres incidents auparavant.[*]Tous les ordinateurs ont été rendus inopérants par CrowdStrike, incapables de démarrer.[*]Pour les entreprises concernées, cela signifiait que tous leurs employés se retrouvaient avec un ordinateur mort, incapable de faire quoi que ce soit.[*]Les utilisateurs ne pouvaient pas « accéder » à l'ordinateur pour déposer un ticket ou le dépanner.[*]Il s'agissait d'une perte totale de service, sans possibilité de récupération.[*]L'un des moyens de réparer l'ordinateur consistait à confier l'ordinateur à l'équipe informatique et à le réinstaller complètement (réimage).[*]Un autre moyen, découvert plus tard dans la journée, consistait pour un administrateur à accéder physiquement à l'ordinateur ET à essayer de démarrer en mode sans échec ou en mode de récupération, puis à supprimer le fichier du pilote de CrowdStrike.[*]Cette correction ne peut être effectuée qu'avec un accès physique à l'ordinateur concerné ET par un administrateur[/*]...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 29/08/2024 à 15:33
N’importe quel OS qui permet des extensions en mode noyau s’expose à ce risque. Les différents OS type UNIX n’y échappent pas. (D’ailleurs une mise à jour de Crowdstrike a provoqué des kernel panic sur Linux).

L’architecture de Windows depuis NT n’a rien à voir avec DOS, contrairement à ce que tu sembles dire.

L’approche qui changera vraiment quelque chose est le micronoyau (Mach, QNX, SeL4…) et encore, si un module est un SPOF (typiquement un système de fichier), un défaut dans ce module compromet le fonctionnement du système. Cette approche pourrait rogner un peu les performances… mais pour des applications critiques, pourquoi pas. (Cela me rappelle l’arrivée d’OS/2 où la presse s’indignait oh là là, on perd 2% de performances par rapport à un OS non sécurisé)

Et le principe de mise à jour automatique est vraiment le cœur du problème. Imaginons Oracle « pousser » une nouvelle pile Java à l’insu des développeur et exploitant… même si elle ne tourne qu’en mode utilisateur, cela peut bloquer beaucoup d’applications potentiellement critiques.
5  0 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 29/07/2024 à 13:22
Mais le changement le plus important consisterait à verrouiller l'accès au noyau de Windows afin d'empêcher les pilotes tiers de faire planter un PC entier. Ironiquement, Microsoft a essayé de faire exactement cela avec Windows Vista, mais s'est heurté à la résistance des fournisseurs de cybersécurité et des régulateurs de l'UE.
ça ressemble à de la com' de mauvaise foi de microsoft.

J'ai vite fait balayé du regard cet accord. Je ne sais pas ce qu'en diraient les juristes, mais le législateur peut imposer des objectifs mais (en principe) pas des solutions techniques.
En gros l'accord dit que microsoft doit documenter ses API et les ouvrir aux concurrents comme à ses propres produits. Il n'est pas dit que microsoft doit donner les privilèges kernel à quiconque le demande, ni que le noyaux doit planter s'il n'arrive pas à charger un pilote.
3  0 
Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 15/08/2024 à 18:06
La vision des choses de Mr Sterone, rien à commenter tout est dit:

3  0 
Avatar de PomFritz
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 16/08/2024 à 21:42
Face à l'incompétence généralisée, ça panique chez les gratte-papier, zéro mise en perspective et Microsoft se frotte les mains. On dirait une communication du service marketing, pas d'experts.
3  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/08/2024 à 15:19
CrowdStrike découvre qu'il vaut mieux tester une mise à jour avant de la déployer, surtout sur un logiciel qui se place à un stade critique de l'OS, sur un ordi utilisé pour un usage critique.
CrowdStrike découvre qu'en cas de problème grave, la seul confiance avec le client ne fonctionne plus.
Désormais CrowdStrike découvre qu'il existe un système concurrentiel, où chaque concurrent attend qu'un concurrent fasse une connerie.

Bientôt CrowdStrike découvrira qu'il est une entreprise spécialisé dans le domaine de la cybersécurité, dans un contexte d'économie capitaliste libérale.

Ah moins que CrowdStrike se foute tout simplement de la g**** du monde.
3  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 29/10/2024 à 21:07


Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
David Weston déclare : « la différence de gravité des problèmes entre le mode noyau et le mode utilisateur est que si vous tombez en panne dans le noyau, c'est toute la machine qui tombe en panne. Si une application tombe en panne en mode utilisateur, nous pouvons généralement la récupérer ». Cet état de choses peut amener à privilégier le mode utilisateur et à limiter l'accès au noyau pour protéger les clients de Windows. Mais Microsoft mise sur les SDP :
C'est le ba-ba niveau sécurité. C'est bien des bonnes pratiques, mais ça ne résoud pas le problème de fond. L'accès au noyau doit-être "sécurisé", point. Et le meilleur moyen, c'est d'en interdire l'accès. Au minimum, les sociétés ayant besoin de cet accès doivent travailler en "trés" étroite collaboration avec une équipe de Microsoft. Equipe dont ce serait la spécialité et l'unique but.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Les SDP ne sont pas une idée nouvelle. L'USENIX a publié en 2004 un article de l'université d'Utrecht intitulé « A Safe and Policy-Free System for Software Deployment ». La première phrase de ce document est la suivante : « les systèmes existants pour le déploiement de logiciels ne sont ni sûrs ni suffisamment flexibles ». Ce problème des SDP n'a pas encore été résolu, et une telle solution est un aspect important des plans de Microsoft pour limiter les pannes futures.
C'est quand même étonnant de lire ça. Le document a plus de 20 ans... Ils n'avaient donc pas de plans avant cette panne ? C'était "open bar" et chacun faisait ce qu'il voulait dans son coin ? Pour un composant logiciel aussi "critique", il faut que l'éditeur de l'OS "certifie" ce logiciel. S'il n'est pas en mesure de la faire, alors c'est qu'il accepte l'état de fait que leur noyau peut être perturbé par n'importe qui faisant n'importe quoi, involontairement ou pas.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Ce point a été discuté lors du sommet de septembre. Dans un billet de blogue sur le sommet, David Weston avait écrit : « cette riche discussion lors du sommet se poursuivra dans le cadre d'un effort de collaboration avec nos partenaires MVI [Microsoft Virus Initiative] afin de créer un ensemble partagé de meilleures pratiques que nous utiliserons en tant qu'écosystème à l'avenir ». Le billet abordait également les difficultés rencontrées par Microsoft et ses partenaires :

« Nous avons discuté des moyens d'éliminer les conflits entre les différentes approches SDP utilisées par nos partenaires et de réunir toutes les parties en un consensus sur les principes du SDP. Nous voulons que tout soit transparent, mais nous voulons aussi que cette norme devienne une exigence pour travailler avec Microsoft », explique David Weston à SecurityWeek. La question est de savoir comment Microsoft fera respecter l'application rigoureuse de ces mesures.
Bien dit, donc Microsoft n'avait non seulement pas de plan, mais est incapable d'en faire respecter un ? Y'a pas une IA pour ça ? C'est dit juste en dessous:

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Convenir d'un ensemble de pratiques de déploiement sûres et les exiger des partenaires est une chose ; s'assurer que ces partenaires emploient les SDP convenues en est une autre. « L'application technique serait un défi. La transparence et la responsabilité semblent être la meilleure méthode pour l'instant », affirme David Weston. Microsoft dispose toutefois d'un pouvoir. Si un partenaire a ignoré les SDP, Microsoft peut retirer sa signature à tout pilote de noyau.
Et comment savoir si ce "partenaire" a ignoré les SDP ? Une fois une panne découverte ? Parce que compter sur la "transparence et la responsabilité", c'est bien beau, mais ça n'êmpéchera pas une nouvelle catastrophe de se produire.

"Ce serait un défit technique"

Comment un responsable peut-il tenir de telles propos ? Ils ont assez de moyens financiers pour et des équipes en suffisance pour justement régler les "défits techniques". C'est un aveux d'impuissance terrible.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« C'est de la même manière que nous travaillons aujourd'hui avec les agences de certification racine. Nous avons une norme, et si vous ne respectez pas cette norme de sécurité, nous pouvons vous retirer, ce qui aurait un impact considérable sur vos activités. En même temps, l'insistance sur la transparence montrerait aux clients que ce fournisseur n'est pas honnête avec eux. Nous pensons que ce niveau d'application est assez efficace », explique David Weston.
C'est bien qu'il le pense, mais des entreprises ont perdu des sommes considérables, et je trouve leur réponse un peu "juste"

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
« En résumé, les SDP sont le meilleur outil dont nous disposons pour mettre fin aux interruptions de service. Le mode noyau, le mode utilisateur - je ne dis pas qu'ils ne sont pas valables, je dis simplement qu'ils représentent une partie beaucoup plus petite du problème. les SDP peuvent aider à prévenir les pannes à l'intérieur et à l'extérieur du noyau », a-t-il ajouté. David Weston n'a pas donné de détails sur les travaux de Microsoft et les fournisseurs de logiciels de sécurité.
Bref, le monsieur dit, c'est "un défit technique", on a ni les moyens, ou ni l'envie, et/ou ni la compétence pour régler cela, alors on compte sur la bonne volonté et les bonnes pratique.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Source : David Weston, vice-président de la sécurité des entreprises et des systèmes d'exploitation chez Microsoft
Nous voilà rassuré

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Et vous ?
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Quel est votre avis sur le sujet ?
Mon avis est que tout celà n'est pas rassurant du tout.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Que pensez-vous de l'avis de Microsoft sur la restriction de l'accès au noyau Windows ?
Apparemment, il y aura restriction après la découverte de "mauvaise pratique", en retirant le certificat. Il faudrait inverser l'ordre des choses, c'est à dire au minimum s'assurer AVANT de permettre la diffusion que les "bonnes pratiques" ont été respectées.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Que pensez-vous des « pratiques de déploiement sûres » (SDP) mises en avant par Microsoft ?
Que ça n'empêchera pas d'autres pannes de ce genre.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Selon vous, en quoi pourraient constituer « ces pratiques de déploiement sûres » ?
C'est à Microsoft qu'il faudrait poser cette question. Je ne suis pas expert du noyau Windows, mais dire que ce serait un "défit technique", pour une société comme Microsoft me laisse sans voie.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message

Cette approche permettrait-elle de garantir la sécurité du noyau Windows et limiter les pannes à l'avenir ?
J'ai des doutes...

BàV et Peace & Love.
3  0 
Avatar de bmayesky
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 29/07/2024 à 22:43
Bla, bla, bla, nous n'avons rien testé parce que c'est trop cher et c'est long et ça demande de faire confiance à des gens, tout ce dont nous ne voulons pas dans notre société (ça coûte de l'argent et ça oblige à mettre des vraies personnes qui réfléchissent et risque de nous contredire), bla, bla, bla, c'est pas nous, c'est le logiciel de test, croyez-nous et achetez nos produits pareil qu'avant, bla, bla, bla, même Microsoft disent que c'est pas eux, c'est l'UE, alors croyez-les et achetez, bla, bla, bla,

Comme si une décision d'interopérabilité des années avant pouvait prédire un crash qui n'avait pas été ni écrit ni voulu par qui que ce soit à l'époque ou maintenant. Et qu'un logiciel de test empêche de faire le test de base que fait tout informaticien, même idiot: un test réel. Et il est clair qu'un PC sous windows n'est pas vraiment difficile et cher à trouver pour le faire (sans compter qu'on peut le réutiliser). Franchement on nous prend pour des c**s.

En fait c'est la défense classique en cas de crise lorsque vous vous êtes fait prendre la main dans le sac:
- Nier, nier même l'évidence, ça prendra pour un 50-50 ceux qui ne sont pas attentifs à votre cas au lieu d'un 100 à 0 en votre défaveur.
- Reporter la faute ailleurs, même si c'est capillotracté, c'est ce que fait Crowdstrike avec son logiciel de test et Microsoft avec l'UE; c'est de leur faute entière mais, là encore il y a une frange qui fera du 50-50 au lieu du 100-0 qui les desserts.
- Accepter, bien après la vague médiatique, que c'était peut-être éventuellement un peu de votre faute mais seulement pour montrer tout ce que vous avez fait (et prouver que vous avez fait) pour que cela ne puisse pas se reproduire. Mentir est une option possible si vous vous assurer que personne ne puisse vous contredire. Ça c'est que pour les fainéants qui voudrait reprendre affaire avec vous et vos commerciaux puissent balayer les suspicieux qui rappelleraient l'incident et continuer le business as usual.

En fait, tout ces articles avec de vrais ou de faux coupables masquent très bien quelque chose de plus important à mon avis: l'échec structurel des systèmes propriétaires à livrer du logiciel fiable.

Effectivement, l'utilisation de logiciels propriétaires demande à faire confiance au propriétaire et aucune garantie n'est possible que cela soit vrai et dure dans le temps. Et plus vous multipliez le nombre de logiciels propriétaires nécessaires à votre solution informatique, plus elle est fragile parce que vous multipliez les points de fragilités et ils se combinent et diminuent d'autant la fiabilité de votre solution.

Alors pourquoi prendre cet angle du logiciel propriétaire ? Parce que le logiciel libre fonctionne sur des principes différents qui augmentent la qualité de manière drastique. Le "c'est prêt quand c'est prêt" n'est pas très amis avec les projets de lancement et autres actions planifiées mais très fiable et d'une qualité logicielle très supérieure. Le fait que l'ensemble des couches logicielles soient connues évite radicalement les erreurs de conceptions qui font planter les autres couches logicielles proches. Et évidemment, les process de boot et autres n'ayant aucun besoin d'être cachés sont beaucoup plus souples et laissent beaucoup plus de moyens d'agir.

Cela m'étonne toujours que ce plantage mondial ne soit pas abordé par l'angle du process de construction du logiciel alors que c'est manifestement là qu'il y a eu un problème et qu'une analyse sur la façon de construire le logiciel avec un esprit ouvert permet de trouver une solution à ce type de problèmes.
2  0 
Avatar de bmayesky
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 30/07/2024 à 0:04
Il n'y a pas de réduction des coûts: les banques prélèvent de l'argent sur chaque paiement fait en carte. Ce qui se retrouve directement dans la facture de tout ceux qui achètent parce que les commerçants doivent répercuter les frais bancaires sans compter les frais d'abonnement et d'entretien des terminaux. Le paiement par carte est tout sauf gratuit.
C'est à comparer avec le service de la monnaie de l'état qui ne produit aucun frais d'aucune sorte lors de transaction avec des commerçants pas plus qu'entre personnes. Comment allez vous faire pour donner de l'argent à vos enfants ? Ah oui, vous allez leur ouvrir un compte ... payant pour vous.

Il n'y a rien de gratuit dans le paiement par carte, même votre carte est soumise à abonnement et vous payez cet abonnement.

Imaginer un monde sans liquide c' est imaginer un monde où les banques auraient le monopole de l'argent et alors que nous payons déjà, ils auraient un intérêt de classe à faire encore augmenter les prix.

Mais contentons nous de constater les frais actuels pour demander une correction de l'article parce que le paiement par carte coûte à tout le monde et n'est en aucun cas gratuit !
2  0 
Avatar de chris_FR
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 08/08/2024 à 19:17
Citation Envoyé par 23JFK Voir le message
Sauf que CrowdStrike a également fait planter des système Linux et MacOs de par le passé, la différence tient uniquement en l'hégémonie du système Windows sur le monde.
Pourrais tu fournir la source de ton information s'il te plaît ?
2  0 
Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 17/08/2024 à 11:10
Il y a beaucoup d’applications qui ont besoin d’un accès privilégié : pilotes (périphérique réels ou virtuel), antivirus, chiffrement de disque, firewall, probablement des éléments des machines virtuelles (virtual box).

Mais le problème concerne ici les mises à jour non testées. Mettre en place une sorte de sas où des machines représentatives essuient les plâtres des mises à jour, puis déploiement progressif aurait évité les problèmes. Alors bien sûr, il faut s’écarter du principe « installez le logiciel et on s’occupe de tout »
2  0