IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Les policiers veulent un accès gratuit à tout le porno amateur arguant que des millions de paywalls OnlyFans rendent difficile la détection des abus sexuels sur des enfants,
Dure tâche en perspective

Le , par Patrick Ruiz

11PARTAGES

15  0 
Chaque créateur de contenus sur OnlyFans publie son contenu derrière son propre paywall. La situation rend difficile la détection d’abus sexuels pour les enfants d’après les forces de l’ordre. La solution : donner à la police un libre accès libre à tout le porno amateur dans le but de protéger les enfants. Le tableau incite à un passage en revue des solutions les plus « folles » déjà proposées sur ce sujet à travers le monde.

Les informations que la police peut en général obtenir d'un compte, sans payer d'abonnement ni demander l'aide d'OnlyFans, sont l'adresse du site web, une photo non explicite du créateur de compte et du texte décrivant le compte.


L’UE a envisagé la fin de la confidentialité des communications numériques pour tous comme solution pour la protection en ligne des enfants

Cette solution est considérée comme la voie ouverte à une surveillance de masse en Europe. En effet, les utilisateurs d'applications dotées d'une fonction de communication doivent accepter, par le biais de conditions générales ou de messages contextuels, que toutes les images et vidéos envoyées à d'autres personnes soient automatiquement analysées et éventuellement signalées à l'UE et à la police. À cette fin, des portes dérobées de surveillance devaient être intégrées dans les services de messagerie précédemment chiffrés de bout en bout.

La proposition prévoit qu’un utilisateur qui n'accepte pas que ses photos et vidéos privées soient scannées, puisse toujours utiliser le service pour envoyer des messages texte, mais soit sevré de la possibilité de partager des images et de vidéos.

Les conséquences de son entrée en vigueur seraient que :

  • toutes les conversations en ligne et tous les courriels seront automatiquement fouillés pour détecter tout contenu suspect. Rien ne reste confidentiel ou secret. Il ne sera pas nécessaire d'obtenir une ordonnance du tribunal ou d'avoir un soupçon initial pour effectuer une recherche dans les messages ;
  • si un algorithme classe le contenu d'un message comme suspect, les photos privées ou intimes pourront être consultées par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières. Ces mêmes contenus pourront être consultés par des personnes inconnues ou se retrouver entre les mains d’individus mal intentionnés ;
  • les conversations intimes pourront être lues par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte qui ciblent la "sollicitation d'enfants" signalent souvent à tort les conversations intimes ;
  • des tiers pourront être faussement signalés et faire l'objet d'enquêtes pour diffusion présumée de matériel d'exploitation sexuelle d'enfants. Les algorithmes de contrôle des messages et des chats sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d'enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 86 % de tous les signalements générés par des machines s'avèrent sans fondement ;
  • lors d’un voyage à l'étranger, l’on peut se retrouver face à de gros problèmes. Les rapports générés par les machines sur les communications pourront être transmis à d'autres pays, comme les États-Unis, où la confidentialité des données demeure très mal encadrée, ce, avec des résultats incalculables ;
  • ce serait la porte ouverte pour les services de renseignement et les pirates sur les conversations et courriels.



Le 20 juin 2024, le Conseil de l’UE et ses participants ont décidé de retirer le vote sur le controversé plan de contrôle des discussions proposé par la Belgique, qui assure actuellement la présidence de l’UE.

La vérification de l’âge en ligne fait partie des solutions envisagées par de nombreux gouvernements

L’un des projets les plus récents en la matière est celui de l’Irlande qui envisage une validation d’âge rigoureuse sur Internet. Cette initiative, présentée par Jeremy Godfrey, président exécutif de la nouvelle autorité irlandaise de régulation du contenu Internet, vise à instaurer un code de conduite régissant l'accès des adultes aux sites Internet.

Jeremy Godfrey a exposé au Irish Examiner le plan présenté à la page 17 du document de consultation et de proposition de la commission. Cet organisme réglemente le contenu (et en particulier le contenu vidéo) pour les plus grandes sociétés Internet du monde, du fait que nombre d'entre elles sont basées en Irlande. Jeremy Godfrey a déclaré que le nouveau code de sécurité en ligne visait à protéger les enfants de ce qui pourrait nuire à leur développement physique et mental.

Dans le cadre des efforts déployés pour protéger les enfants contre les contenus préjudiciables en ligne, il pourrait bientôt être demandé aux internautes de télécharger les détails de leur passeport ou un selfie sur les sites web s'ils souhaitent visionner des contenus pour adultes. Le nouveau régulateur des médias a déclaré qu'une partie du nouveau code de sécurité en ligne indiquera aux plateformes numériques qu'elles doivent utiliser une forme efficace de vérification de l'âge pour visionner des visionner des contenus pour adultes sur le web. « Se contenter de demander à quelqu'un s'il a plus de 18 ans n'est pas efficace », a déclaré Jeremy Godfrey, président exécutif de Coimisiún na Meán. « Il faut faire plus que cela avant qu'ils ne voient ce type de contenu. »

Bien que Godfrey ait déclaré que son bureau ne serait pas « absolument prescriptif » sur la manière dont la vérification de l'âge devrait fonctionner, l'obligation pour une personne de présenter son passeport puis un selfie pour vérifier qu'elle est bien la personne figurant sur le passeport pourrait être décrite comme un « étalon-or » de la vérification de l'âge d'une personne.

« Nous nous soucions beaucoup plus de l'efficacité que de la manière dont elle est obtenue », a-t-il déclaré. « Il y a d'autres moyens que l'on pourrait envisager, comme une selfie en direct à chaque fois que l'on veut accéder au passeport et que l'on utilise la biométrie pour vérifier. « C'est moins précis. Il peut être difficile de distinguer un jeune de 17 ou 18 ans de cette manière. Mais cela protégera les enfants plus jeunes ».


Et la responsabilité parentale ? Qu’en est-il ? Le parallèle avec l’univers des jeux vidéo permet de se questionner sur les responsabilités

Des parents ont déclaré que leurs enfants refusent de manger ou de se doucher à cause de leur addiction au jeu vidéo Fortnite. C’est ce qui ressortait d’une action collective en justice contre Epic Games que le juge de la Cour supérieure du Québec Sylvain Lussier venait d’autoriser.

Ce cas ramenait ainsi sur la table plusieurs questions qui divisent l’opinion à l’échelle mondiale depuis des années : Qui des éditeurs ou des parents est le plus à blâmer pour ce qui est des comportements déviants des enfants dont certains sont d’avis qu’ils résultent de l’exposition aux jeux vidéo ? De la même façon, qui des parents ou des éditeurs de sites web pornographiques est le plus à blâmer ?

Le positionnement chinois sur ces questions laisse penser qu’il revient aux parents d’assurer l’encadrement de leur progéniture. C’est la raison pour laquelle le gouvernement chinois interdit aux jeunes de moins de 18 ans de jouer à des jeux vidéo pendant plus de trois heures par semaine. L’interdiction aux adolescents de moins de 18 ans de jouer à des jeux vidéo pendant plus de trois heures par semaine s’applique aux plateformes de jeux vidéo. Le régulateur leur impose de ne proposer des jeux en ligne aux mineurs que de 20 heures à 21 heures les vendredis, week-end et jours fériés. La manœuvre s’inscrit dans ce que les autorités du pays considèrent comme la lutte contre de « l’opium spirituel. »

La posture chinoise contraste avec ceux de pays comme les USA où le gouvernement ne prend pas de position ferme. Résultat : les parents versent en aveux d’impuissance. « LN joue donc à Fortnite sur une base quasi-quotidienne depuis plusieurs mois et il devient très frustré et fâché lorsque ses parents tentent de limiter le temps qu’il passe à jouer. Lorsqu’il joue à Fortnite en réseau avec ses amis son langage est très agressif et vulgaire alors que dans la vie courante c’est un enfant sage et posé ayant un bon vocabulaire. Lorsqu’il perd il s'énerve et commence à jouer inlassablement jusqu’à ce que ses parents lui demandent d’arrêter, ce qui est une grande source de conflit. Dès qu’il invite des amis à la maison, la principale activité est de jouer à Fortnite alors que dans le passé c’était d’aller au parc, de jouer au basket, de jouer à cache-cache ou à des jeux de société, en hiver », souligne la plainte.

L’argumentaire derrière ces aveux est que les éditeurs de jeux vidéo rendent leurs titres intentionnellement addictifs ce qui met les enfants hors de contrôle des parents. « Si ses parents ne limitaient pas ses temps de jeu, LN pourrait passer des journées entières à jouer à Fortnite. D’ailleurs le fait que la console soit dans le salon familial permet d’avoir un certain contrôle sur son utilisation », indique la plainte. Néanmoins, le juge de la Cour supérieure du Québec Sylvain Lussier avait formulé l’avis selon lequel les arguments mis en avant ne sont pas suffisants pour établir qu’Epic Games use d’artifices pour rendre Fortnite très addictif.

La multiplication des projets de vérification de l’âge en ligne (dans le but de protéger les enfants) s’apparente à un alignement à la vision chinoise en matière d’Internet : contrôle total du cyberespace par le gouvernement. Pour parvenir à une telle maîtrise de son cyberespace, la Chine s’appuie sur un levier de taille : le contrôle de l’anonymat en ligne.

Il n’y a qu’à jeter un œil à l’article 6 de la réglementation chinoise en la matière. À la réalité, la question revient de plus en plus en Europe ; le cas autrichien l’illustre puisque le pays a lui aussi annoncé son intention de mettre fin à l’anonymat en ligne. On anticipe à 2020 la période à laquelle il ne sera plus possible dans ce pays de rédiger un commentaire en ligne sans fournir son nom, prénom et adresse exacts. La raison, souligne le ministère en charge des médias dans ce pays, est très simple ; en cas d’enquête, les opérateurs de plateformes seraient tenus de fournir des informations aux agences gouvernementales ou, dans certains cas, aux personnes privées en cas d'insulte ou de diffamation.
Le train est en marche ; lentement certes, mais il semble que la destination finale soit, à l’échelle globale, un Internet régulé, modéré et censuré par les États.

Source : Reuters

Et vous ?

Pour ou contre la surveillance de masse au motif de protéger les enfants en ligne ?
Êtes-vous pour ou contre le recueil de données comme l’âge ou de façon plus large de pièces d'identité à l'occasion de la création de comptes sur les réseaux sociaux ou le sites web ? Pourquoi ? Que pensez-vous de l’applicabilité de telles mesures ?
Et la responsabilité parentale ? Qu’en est-il dans ces développements ? N’est-ce pas une erreur de ne pas en faire mention ?
Quelle est la solution qui permet de protéger les enfants tout en conservant aux internautes leur droit à la vie privée ?

Voir aussi :

L'Allemagne veut punir d'une amende pouvant atteindre 50 millions € les médias sociaux qui tardent à retirer les fake news et les propos haineux

Macron : « Je ne veux plus de l'anonymat sur les plateformes internet », le Président français confirme qu'il veut bien la fin de l'anonymat en ligne

La fin de l'anonymat sur les réseaux sociaux n'est « pas souhaitable et pas possible » pour Mounir Mahjoubi qui vient clarifier les propos de Macron

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 05/07/2024 à 15:25
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Pour ou contre la surveillance de masse au motif de protéger les enfants en ligne ?
Totalement contre. Beaucoup utilisent aujourd'hui la soi-disant protection de l'enfance pour faire passer une surveillance de masse totalement contraire aux droits fondamentaux. Protection de l'enfance qui surf la plupart du temps sur une panique moral ; et quand on voit les dégâts causé par les paniques moral dans l'histoire, le nombre de morts, de souffrance...

Êtes-vous pour ou contre le recueil de données comme l’âge ou de façon plus large de pièces d'identité à l'occasion de la création de comptes sur les réseaux sociaux ou le sites web ? Pourquoi ? Que pensez-vous de l’applicabilité de telles mesures ?
Je suis totalement contre. Un réseau social n'a pas à recueillir de pièce d'identité.

Et la responsabilité parentale ? Qu’en est-il dans ces développements ? N’est-ce pas une erreur de ne pas en faire mention ?
Tout les régimes totalitaires commencent par s'en prendre à la structure familial, pour la remplacer par une structure étatique. C'est le point de départ, ici ça y ressemble méchamment.

Quelle est la solution qui permet de protéger les enfants tout en conservant aux internautes leur droit à la vie privée ?
N'importe quel parent va apprendre à son enfant de se déplacer dans la rue, aucun ne va nier qu'il y aura toujours une part de risque à un moment donné. Pour le web c'est pareil.
Ensuite, les médias on une énorme responsabilité dans cette dérive totalitaire par la surreprésentation de fait-divers spectaculaire mais absolument pas signifiants sur le plan statistique.
Sur le plan statistique, les principaux danger en ligne ne sont pas du tout les mêmes... Dans 99% des cas, celui qui se fait violer c'est le portefeuille. Le domaine commercial est le seul où je suis favorable à une plus grande réglementation. Les abus dans les jeux vidéo ne sont pas un problème de protection de l'enfance, mais un problème de pratique commercial abusive.

Quoi qu'il en soit, merci à Patrick Ruiz pour cet excellent article, qui dénonce avec une très grande justesse la dérive liberticide extrêmement grave présente presque partout dans le monde.
7  0 
Avatar de d_d_v
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 05/07/2024 à 8:59
Pourquoi ils ne vont pas tout simplement enquêter auprès des anciens "clients" de Jeffrey Epstein. D'ailleurs, on attend encore la diffusion de la liste des ces clients hauts placés...
5  1 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 04/07/2024 à 15:44
Les réseaux sociaux n'ont rien d'intermédiaires techniques, ce sont des éditeurs de contenus à part entière bien qu'ils s'en défendent ardemment. Ce sont eux qui décident ce qui peu figurer ou non sur leur plateforme, et ce qui est mis en avant.

A ce titre, il serait normal qu'ils soient responsables devant la loi, ou du moins que la responsabilité soit équitablement partagée avec les créateurs et usagers.

À moins que celui qui a posté du contenu répréhensible ne soit pas identifiable, dans ce cas c'est le réseau social qui doit assumer la pleine responsabilité juridique des cas de harcèlement, menaces, racisme, etc...
2  1 
Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 08/07/2024 à 5:36
Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
Quoi qu'il en soit, merci à Patrick Ruiz pour cet excellent article, qui dénonce avec une très grande justesse la dérive liberticide extrêmement grave présente presque partout dans le monde.
Sans oublier l'excellent sous titre "...dure tâche en perspective..."
1  0 
Avatar de ALT
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 12/07/2024 à 17:42
La présentation d'une pièce d'identité n'est pas nécessairement pertinente : un barbu peut se raser, ou un glabre peut se faire pousser la barbe, un chauve peut se mettre une perruque, une fille peut se maquiller... Comment fera le site pour authentifier la personne ?
Et avoir ses données d'identification qui traînent sur l'Internet, ce n'est pas ce qui se fait de plus sûr. Ce serait, en revanche, une manne pour les pirates.
Quant au gamin qui irait sur un site porno., pourquoi serait-il traumatisé ? Quand j'étais jeune, nous regardions les revues façon Lui ou Absolu dans les boutiques, quand l'occasion s'en présentait. Et ça n'a traumatisé personne, que je sache. Et pourtant, ça nous était absolument interdit !
Pour moi, l'essentiel est l'éducation : si un marmot est troublé par ce qu'il a vu, il doit pouvoir en parler librement avec ses parents, qui sauront alors lui expliquer la scène surprenante, lui dire, éventuellement, que non, ça ne doit pas se passer comme ça... Bien sûr, certains n'auront pas la bonne réponse, voire auront une réaction déplacée (humour gras ou sévérité excessive). C'est la vie ! Néanmoins l'État, quel qu'il soit, n'a pas à s'en mêler.
0  0 
Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 05/07/2024 à 7:51
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Qui des éditeurs ou des parents est le plus à blâmer pour ce qui est des comportements déviants des enfants dont certains sont d’avis qu’ils résultent de l’exposition aux jeux vidéo ?
Je dirais les parents mais la réponses n'est pas si simple tant Fortnite est un piège pour les parents qui ne sont pas renseignés : Ce jeu fait tout pour paraitre innocent pourtant tout est fait pour être addictif. Ce qui fait que les parents ne se méfient pas trop de celui ci et se retrouvent un moment avec un gamin accroc difficile à gérer.
C'est encore une fois de la faute des parents s'ils ne les ont pas suivi de pret. Je suis d'accord mais Fortnite (et probablement d'autres) sont conçus pour être très rapidement addictifs. La démarche de conception de Fortnite, de base, est perverse. Et en ça Epic est responsable : leur public cible sont les enfants, leur objectif est d'avoir un jeu addictif et de masquer ce risque le plus longtemps possible.
Pour ou contre la surveillance de masse au motif de protéger les enfants en ligne ?
Contre.
Par contre comment on devient flic? C'est pour un ami
Êtes-vous pour ou contre le recueil de données comme l’âge ou de façon plus large de pièces d'identité à l'occasion de la création de comptes sur les réseaux sociaux ou le sites web ? Pourquoi ? Que pensez-vous de l’applicabilité de telles mesures ?
Je ne suis pas forcément contre le recueil données ne permettant pas l'identification des personnes (comme l'âge) en passant par un système d'anonymisation (une "carte de majorité" ou que sais je).
Les réseaux sociaux sont aussi un milieu bénéfique pour certaines personnes qui y trouvent un support, et le pseudonymat est un moyen de permettre à ses personnes de se sentir en sécurité derrière cet anonymat apparent.
Mais tout ceci est illusoire parce que les gouvernements, la police et les réseaux sociaux font tout pour contourner cet anonymat/pseudonymat.
Et la responsabilité parentale ? Qu’en est-il dans ces développements ? N’est-ce pas une erreur de ne pas en faire mention ?
Si, c'est un paramètre non négligeable de l'équation.
Mais soyons aussi honnêtes, la situation est bien plus complexe que celle de nos parents qui devaient gérer un télé plus ou moins aseptisée et une console avec quelques dizaines de bits et des jeux "figés".
Et les éditeurs sont un paramètre non négligeable de cette même équation, la plupart des Free2Play sont des machines à créer de l'addiction et à le masquer.
Quelle est la solution qui permet de protéger les enfants tout en conservant aux internautes leur droit à la vie privée ?
Pour moi il y a deux choses importantes :
La prévention auprès des enfants et des parents qui ont besoin d'être formés (il y a des choses simples à commencer par pas de PC dans les chambres, s'intéressé un peu et de temps en temps à ce qu'il fait sur le PC).
Et la responsabilisation des éditeurs qui conçoivent des pièges à gamins.
0  1 
Avatar de GentilOurson
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 05/07/2024 à 10:37
Personnellement je suis pour un encadrement des sites pornos qui devraient être référencé ou référençable. Bien que ce soit impossible. Je suis aussi pour le fichage systématique du matériel ADN auprès de la Police même si je m'éloigne du sujet là. Après ce n'est pas bien de penser contrôler l'Internet classique. Ils vont tous fuir sur le dark web et on ne pourra plus les contrôler. Une balance entre respect de la vie privée et respect des lois doit être trouvée bien que là ça me paraît bien difficile.

Citation Envoyé par totozor Voir le message

Par contre comment on devient flic? C'est pour un ami
Il faut passer par une école de police, avoir un casier vierge et moins de 35 ans, pour la police nationale. La limite d'âge n'est plus une question par contre il me semble pour la police municipale.
1  3