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Des gamers lancent une pétition pour demander qu'un jeu vidéo qui requiert une connexion aux serveurs d'un éditeur reste fonctionnel en fin de vie
Une demande qui intervient à l'ère des abonnements en ligne

Le , par Patrick Ruiz

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Des gamers ont lancé une pétition pour demander qu’un jeu vidéo qui requiert une connexion aux serveurs d’un éditeur reste fonctionnel en fin de vie. L’initiative est celle des citoyens et résidents permanents du Canada qui portent la question devant leur Parlement afin d'obtenir une loi stipulant que, lorsque le support côté serveur d'un logiciel est interrompu, les entreprises doivent le laisser dans un état fonctionnel et supprimer les connexions obligatoires à des serveurs -- des services qui n'existent plus. La demande intervient à l’ère des abonnements aux services en ligne qui ont tendance à tuer les copies physiques.

La pétition va même plus loin en demandant au gouvernement d'adopter une loi interdisant aux éditeurs de forcer les utilisateurs à renoncer à leurs droits au travers des conditions d’utilisation de leur service.

Le lancement de la pétition fait suite à un certain nombre de constats :

  • Un nombre croissant d'entreprises exigent une connexion Internet constante directement à l'éditeur pour que leurs jeux vidéo soient jouables ;
  • lorsque les entreprises mettent fin au support de ces jeux, elles rendent souvent toutes les copies achetées injouables, une pratique qui n'est pas courante avec les jeux traditionnels ;
  • les entreprises peuvent mettre en œuvre l'obsolescence planifiée en retenant des composants essentiels et en empêchant ainsi les consommateurs de réparer leurs copies de jeux ;
  • cette pratique prive les consommateurs de leurs droits de propriété fondamentaux tout en empêchant les efforts de restauration et de préservation de leurs jeux ;
  • cette situation n'est pas clairement couverte par le droit existant et, en tant que telle, les agences de protection des consommateurs ne sont pas équipées pour traiter ce problème.


La pétition est portée par Elizabet May – membre du Parlement de Colombie Britannique. Elle engrange plus de 3500 signatures à date.



Le titre de Crew par exemple est injouable en ligne depuis le 1er avril. Ubisoft avait passé des annonces à ce propos et donc pas de surprise pour les gamers. Des mécontentements font néanmoins font surface étant donné que la décision de rendre le titre injouable a entraîné des dégâts collatéraux : la révocation par de certaines licences de lancement de jeu au travers d’Ubisoft Connect. C’est en tout cas ce que suggèrent des rapports de gamers. Le tableau est de nature à raviver le débat sur les avantages et les inconvénients des abonnements en comparaison aux licences perpétuelles ou achats définitifs de produits physiques ou de services.


Ubisoft veut en effet que les gamers soient « à l’aise avec le fait de ne pas posséder de copies physiques de leurs jeux. » L’éditeur de jeux vidéo est d’avis que « c’est un état d’esprit cohérent avec le fait que les gens se sont habitués à des services comme Netflix au détriment de leurs CD et DVD » et en sus au motif de ce que la formule des abonnements est appelée à monter encore plus en puissance dans la filière.


Les abonnements aux services en ligne (au détriment des licences perpétuelles et produits physiques) semblent s’être imposés en mode dans la filière technologique en général et ne sont pas sans susciter des débats contradictoires

« Les souscriptions à des abonnements sont le nouveau standard », souligne VMware lors de son annonce de fin des licences perpétuelles pour VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements

Sage s’est illustré en 2022 sur la question par un comportement agressif envers les clients qui ravive la question de savoir si ces derniers bénéficient en réalité du passage à la formule souscription

Dans un communiqué mis à jour le 12 juillet 2022, Sage aborde le chemin de migration pour Sage 50 Accounts et Sage 50cloud Accounts v26.2 (publié en 2020) ou inférieur. Il s'agit de logiciels de comptabilité destinés aux entreprises comptant 100 employés ou moins. Sage fait valoir que, comme ces progiciels utilisent TLS 1.0 et 1.1 - des versions datées du protocole de sécurité - pour confirmer la conformité des licences, les clients devront migrer vers son modèle de licence par abonnement s'ils ont d'abord acheté une licence perpétuelle.

« D'ici au 30 septembre 2022, nous désactiverons TLS 1.0 et 1.1 pour nos services restants, Auto Update et Sage License Server, conformément aux dernières normes industrielles. « Une fois la désactivation effectuée, toute personne utilisant Sage 50 Accounts ou Sage 50cloud Accounts v26.2 ou moins ne pourra plus accéder à son logiciel. »

Sage avait ainsi mis en avant un motif technique pour forcer les utilisateurs à passer des licences perpétuelles à une formule d’abonnement questionnable en termes d’avantages pour les utilisateurs pour ce qui est des coûts. En effet, une licence perpétuelle peut coûter environ 790 $ alors qu'un abonnement à Sage 50cloud Professional coûte 176 $ par mois. Un abonnement à Sage 50cloud Standard coûte 787 $ par mois.

Tous calculs fait sur une année, c’est l’éditeur qui s’en met plein les poches. C’est en tout cas ce que confirme une étude selon laquelle le passage à la formule des abonnements vise une amélioration des revenus des entreprises. Néanmoins, le surcoût (dans certains cas) pour les utilisateurs s’accompagne d’une liste d’avantages mise en avant par les entreprises.

La situation est même telle qu’il faut souscrire à un abonnement pour pouvoir faire usage d’une imprimante

« Je me suis retrouvé avec un message d’erreur sur mon ordinateur m’indiquant que mon imprimante HP Office Jet Pro a été désactivée à distance par le constructeur. Quand je suis allé sur le site de HP pour vérifier, il en est ressorti que la carte de crédit que j’utilise pour l’abonnement au service HP Instant Ink avait expiré, raison pour laquelle HP l’a mise hors service », rapporte un internaute possesseur d’imprimante HP.


Le fait est que HP fait parvenir par courrier aux possesseurs de certaines de ses imprimantes connectées des cartouches d’encre pour la couverture de leurs besoins anticipés en impression. L’utilisation de celles-ci est soumise à l’arrimage à un abonnement. En cas de dépassement, l’entreprise facture des frais additionnels pour chaque nouvelle page imprimée. En cas de refus de paiement de l’abonnement ou des frais additionnels par l’utilisateur, l’imprimante cesse de fonctionner, ce, même si la cartouche est encore fournie en encre. L’expiration de la carte du plaignant aura donc été considérée par l’entreprise comme un refus de payer les frais d’abonnement.

Il s’agit de plaintes liées à un service de renouvellement de cartouches que le constructeur d’imprimantes offre. C’est un fait, les cartouches d’encre d’origine sont chères. Pour apporter réponse à cet état de choses, l’entreprise a, depuis 2016, mis sur pied HP Inc Subscription pour une gamme d’imprimantes connectées au réseau Internet. La promesse de l’entreprise par le biais de ce service est d’aider les consommateurs à réaliser des économies importantes. Elle a donc jusqu’ici mis en avant l’offre « Free Ink For Life » qui permet aux utilisateurs d’imprimer gratuitement 15 pages par mois. Passé ce quota, il faut passer à la caisse selon un barème tarifaire défini par l’entreprise.

Cette situation illustre la façon dont les constructeurs...
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Avatar de kbadache
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 14/10/2024 à 9:27
Autre problème c'est qu'on paye ces "licences" aussi cher que les jeux eux mêmes
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 12/04/2025 à 14:55
Lorsque j’achète une licence annuelle pour un produit professionnel (Gitlab par exemple…), les choses sont claires… j’achète un an.

Lorsque « j’achète » un jeu… il n’y a en général aucune limitation de durée affichée. Les choses présentées donnent l’illusion de caractère perpétuel, et si ce n’est pas le cas, il y a tromperie. Il reste cependant l’obsolescence technique... presque programmé... qui fait que la première mise à jour d’OS venue peut casser le système de protection trop intrusif (et faire planter le jeu si ce n’est l’OS avec). StarForce est pas mal dans le genre.

Plus il y a de tel tromperie plus j’adhèrerais à la conclusion « si acheter n’est pas posséder, pirater n’est pas voler ».

Et que l’on ne me parle pas du fait qu’il faut payer les développeurs pour que le jeux existe… c’est vrai certes, mais celui qui « achète » doit en avoir pour son argent, et donc obtenir en échange tout ce qui est promis explicitement ou implicitement.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 13/10/2024 à 16:21
l'important:
1) en cas si le distributeur fait faillite, il devrait y avoir une close l'obligeant a pouvoir télécharger ces jeux/films pour les garder chez soit
2) les éditeurs doivent libérer les drm et offrir le code du serveur quand ils arrêtent le jeux, c'est intolérable de plus pouvoir jouer à un jeu solo car l'éditeur a arreter un serveur.
Idéalement, même si je rêve la, c'est pas normal de pas pouvoir jouer a un jeu multi joueur car l'éditeur a arrêter le serveur, le code du serveur devrait être distribué pour pouvoir continuer a utiliser le produit.

je joue encore à Quake 3 et medal of honor allied assult, merci les serveurs communautaires.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/09/2024 à 9:39
excellente suggestion.

On peut acheter et vendre n'importe quoi, l'important c'est que le consommateur sait quoi il achète.
et c'est de plus en plus un probleme.
Dans un autre registre, il suffit de taper "test aspirateurs" dans Google, la 1ere pages et truffé de site fake qui n'ont jamais testé un aspirateur de leurs vie mais vont en proposer à la vente et des avis et test bidons fabriqué par ia.

Désormais quand je veux un produit, je poste directement un message dans un forum spécialisé ou un blog fait par un passionné. Si je cherche un petit pc par exemple, je vais pas rechercher sur google qui me fera perdre mon temps, mais aller sur le blog de minimachine.

dans les supermarché c'est le même probleme, souvent des accroches trompeuse, du faux "made in france" ou des produits "made in italy" qui n'ont rien de l'italie ou il faut bien lire tous le derriere de la boite écrit en tous petit pour se rendre compte que le miel du "apiculteur de la région" c'est du miel qui vient du Mexique, et que lui même, même si c'est pas écrit c'est surement du faux miel chinois.

Pour le jeux videos, c'est aussi de plus en plus compliquer, entre les drm, la connexion internet obligatoire pour un jeu solo,...
C'est parfois plus simple d'acheter sur gog.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 13/10/2024 à 18:58
Le studios ont des comportements de plus en plus honteux, et après ils s'étonnent que des gens piratent leur jeux
D'autant plus qu'à une époque, les pirates fournissaient les jeux avec un trainer, des corrections de bugs, un chargement plus rapide, le comble.
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Avatar de der§en
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 12/04/2025 à 15:54
J’ai pas de souci avec cela, si je ne suis pas le propriétaire de ce que j’achète, hé bin, je garde mon argent, et je me tourne vers les éditeurs qui eux respectent leurs clients…

C’est bien pour cela qu’Ubisoft, n’a pas vu la couleur de mon argent depuis très longtemps !
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 13/10/2024 à 18:50
Le studios ont des comportements de plus en plus honteux, et après ils s'étonnent que des gens piratent leur jeux

Sinon, achetez vos jeux sur GOG pour les mettre sur clé USB et pouvoir les installer comme vous voulez.
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Avatar de Artaeus
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 12/04/2025 à 18:45
Et après ça s'étonne que le piratage soit de nouveau en hausse ...
Achetons des jeux indé, et laissons Ubisoft faire faillite.
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Avatar de 23JFK
Inactif https://www.developpez.com
Le 14/05/2024 à 23:43
Ça ne concerne pas que les jeux. Il y a des logiciels (exemple: de traitement vidéo et/ou image) qui requiert une connexion réseau à chaque lancement du programme pour vérifier la licence.
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Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 15/05/2024 à 11:47
Il faudrait forcer les entreprises à ouvrir leur code source en cas d'abandon d'un logiciel populaire (ou jeu).
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