IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

L'UE va obliger Apple à ouvrir iPadOS au chargement latéral et aux options de paiement tierces en vertu du DMA,
IPadOS est désormais soumis aux mêmes règles strictes qu'iOS dans l'Union européenne

Le , par Mathis Lucas

14PARTAGES

4  0 
L'iPadOS d'Apple devra également se conformer à la loi européenne sur les marchés numériques. Après une enquête de près de huit mois visant à déterminer si l'iPadOS détient un pouvoir de marché suffisant pour justifier une réglementation plus stricte, la Commission européenne vient de désigner le système d'exploitation de l'iPad comme une plateforme "gatekeeper" en vertu de ses règles phares de la loi sur les marchés numériques (DMA). Apple va devoir donc ajouter à l'iPad le chargement latéral d'applications et la prise en charge d'un moteur de navigation alternatif. La firme de Cupertino a six mois pour rendre l'iPad conforme aux exigences du DMA.

Depuis le mois de mars et la sortie de l'iOS 17.4, les iPhone de l'UE sont soumis à la loi européenne sur les marchés numériques (DMA), un ensemble de réglementations qui, entre autres, ont contraint Apple à prendre en charge pour la première fois les boutiques d'applications alternatives, le chargement latéral d'applications et les moteurs de navigation tiers dans l'iOS. Cependant, Apple va devoir aller encore plus loin. Les régulateurs de l'UE ont annoncé lundi qu'ils classaient également l'iPadOS d'Apple dans la catégorie "gatekeeper", ce qui signifie que l'iPad est désormais soumis aux mêmes règles que l'iPhone.

L'UE a commencé à examiner si l'iPadOS peut être considéré comme un "gatekeeper" en septembre 2023, le jour même où elle a décidé qu'iOS, le navigateur Safari et l'App Store étaient tous des "gatekeepers". « La Commission a conclu que l'iPadOS constitue une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux, et qu'Apple jouit d'une position bien établie et durable en ce qui concerne l'iPadOS. Apple dispose de six mois pour se conformer pleinement aux obligations imposées par le DMA en ce qui concerne l'iPadOS », a écrit la Commission dans un communiqué de presse lundi.


Le DMA est entré en vigueur le 7 mars. Il vise à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles des grandes enseignes du numérique, notamment les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), qui ont acquis une position de quasi-monopole sur le marché européen, au détriment des petites et moyennes entreprises locales, de l’innovation et du choix des consommateurs. Le DMA impose aux plateformes numériques reconnues comme des "gatekeepers" (gardiens ou contrôleurs d'accès) de respecter un ensemble de règles, sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial.

Le terme "contrôleurs d'accès" désigne les entreprises qui ont un impact significatif sur le marché intérieur et qui servent d’intermédiaires incontournables pour les utilisateurs. Sont présumées être des "gardiennes", au sens de la nouvelle législation européenne, les entreprises qui :

  • fournissent un ou plusieurs services de plateforme essentiels dans au moins trois pays européens ;
  • ont un chiffre d’affaires très élevé : un chiffre d'affaires annuel d'au moins 7,5 milliards d'euros en Europe dans les trois dernières années ou une capitalisation boursière de 75 milliards d'euros ou plus durant la dernière année ;
  • enregistrent un grand nombre d’utilisateurs dans l'UE : plus de 45 millions d'Européens par mois et 10 000 professionnels par an pendant les trois dernières années.


La Commission affirme que son enquête a révélé que les utilisateurs de l'iPadOS sont enfermés dans la plateforme, notant que le nombre d'utilisateurs professionnels a dépassé onze fois le seuil quantitatif du contrôleur d'accès, tandis que le nombre d'utilisateurs finaux est proche du seuil et devrait augmenter dans un avenir proche. Si iMessage a été épargné par la mise en conformité avec le DMA, la dernière décision concernant iPadOS constitue une nouvelle fissure dans le jardin clos de l'écosystème d'Apple. Apple a longtemps contesté le projet de loi, mais ses efforts n'ont pas réussi à contrecarrer le vote.

Cette évolution devrait entraîner des changements importants dans la manière dont Apple exploite sa plateforme de tablettes dans l'UE. L'entreprise devra s'assurer qu'elle respecte une série de prescriptions du DMA. L'iPadOS devra désormais permettre aux Européens de télécharger des applications en dehors de l'App Store d'Apple, de désinstaller les applications préchargées sur les iPad et de sélectionner des services par défaut à partir d'écrans de choix. L'iPadOS a l'obligation de prendre en charge des options de paiement tierces. Les contrôleurs d'accès ont l'interdiction de référencer eux-mêmes leurs propres services.

Apple devra également ouvrir l'accès aux versions non WebKit de Safari sur l'iPadOS dans les six prochains mois, comme elle l'a déjà fait sur iOS. Les développeurs d'applications qui atteignent leurs clients via iPadOS auront le droit de bénéficier de conditions FRAND (fair, reasonable and non-discriminatory - équitables, raisonnables et non discriminatoires). Si Apple ne se conforme pas aux règles du DMA pour les systèmes d'exploitation, la société pourrait se voir infliger des amendes allant jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial, ou jusqu'à 20 % en cas de récidive. De son côté, Apple critique vivement les règles du DMA.

Dans une déclaration à Forbes, Apple affirme qu'il continuera à s'engager de manière constructive avec la Commission européenne pour s'assurer que ses services désignés sont conformes au DMA, y compris l'iPadOS. L'entreprise n'est cependant pas vraiment satisfaite et a accusé la législation de créer "de nouveaux risques pour la vie privée et la sécurité des données". À cette fin, Apple a déposé un recours devant le tribunal de l'Union européenne à Luxembourg, dont les audiences devraient avoir lieu dans le courant de l'année. (Apple a récemment annoncé la tenue d'un événement le 7 mai pour présenter de nouveaux iPad.)

Apple a techniquement séparé le système d'exploitation de l'iPad de celui de l'iPhone en 2019 lorsqu'elle a commencé à appeler son système d'exploitation pour tablettes iPadOS au lieu d'iOS. Mais dans la pratique, peu de choses séparent les deux systèmes d'exploitation sous le capot. iOS et iPadOS partagent les mêmes numéros de construction logicielle, ils sont mis à jour en même temps (à de rares exceptions près) et, ce qui est le plus important pour la conformité au DMA, ils tirent leurs logiciels du même App Store, avec les mêmes restrictions imposées par Apple. L'entreprise exerce un contrôle strict sur son App Store.

Les applications distribuées par le biais d'autres boutiques d'applications ou de sites Web tiers devront respecter de nombreuses règles d'Apple et seront généralement limitées à l'utilisation des API publiques d'Apple. Toutefois, selon certains analystes, la possibilité d'utiliser d'autres boutiques d'applications et moteurs de navigation sur l'iPad (et les puces de la série M de classe bureau) pourrait faire de ces tablettes de meilleurs remplaçants des ordinateurs portables en leur permettant de faire davantage de choses que les utilisateurs de Mac peuvent faire sur leurs systèmes.

Bien entendu, rien de tout cela n'affecte directement les utilisateurs d'iPhone ou d'iPad basés aux États-Unis, dont les appareils restent limités aux boutiques d'applications d'Apple et au moteur de navigation WebKit. Cela dit, nous avons assisté récemment à des modifications des règles de l'App Store qui ont sans doute découlé des efforts d'Apple pour se conformer au DMA, notamment des changements de politique qui ont autorisé pour la première fois les émulateurs de consoles de jeux rétro (certains, pas tous) à entrer dans l'App Store.

Source : la Commission européenne

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la désignation de l'iPadOS comme "gatekeeper" dans l'UE ?
Quels pourraient être les impacts de ce changement sur les utilisateurs de l'iPad et Apple lui-même ?
Êtes-vous d'accord avec cette désignation ? Cela introduit-il des risques de sécurité pour les utilisateurs comme Apple le prétend ?

Voir aussi

Les Big Tech comme Amazon, Microsoft, Meta et d'autres sont accusés par des entreprises européennes rivales de ne pas respecter les nouvelles règles de l'UE en matière de concurrence

DMA : Apple bloquera les mises à jour des boutiques tierces d'applications si votre iPhone quitte l'UE pendant un mois. Quelles sont les implications de cette restriction pour les voyageurs européens?

Le PDG de Spotify affirme que les nouveaux frais appliqués par Apple constituent un "nouveau coup bas" et une "extorsion pure et simple", et que cela pourrait nuire aux développeurs et aux startups

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de hd999
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 16:49
Sacrée Union Européenne : avec eux, ne pas posséder de numéro de cellulaire, d'appareil compatible iOS ou android, c'est d'être interdit de citoyenneté de l'UE : merci la machiavélique DSP2!

L'europe, nous ne vous oublierons pas.
5  1 
Avatar de der§en
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 17:23
Une fois à la retraite, et débarrassé des contraintes pro, la première chose que je ferait, sera de résilier mon abonnement téléphonique (a zut, il y a une 2ème, c’est de virer Windows pour installer Linux), je sent que cela fera de moi, un citoyen de seconde zone !
5  1 
Avatar de Thaumasson
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 22/06/2024 à 10:30
Ce qui m'agace, c'est de voir que certaines personnes râlent contre les efforts que l'Europe déploie pour nous protéger, nous les consommateurs, face aux lobbies extrêmes des GAFAM.
Ce qui m'agace, c'est de voir que certaines personnes ne voient pas dans ces démarches une simple manœuvre d'Apple pour ne pas se conformer aux directives européennes.
Il est important de reconnaître que les décideurs européens sont guidés par la volonté de protéger les libertés des consommateurs.
Je comprends parfaitement que chacun a ses préférences en matière d'applications et de fonctionnalités, mais il est important de garder à l'esprit qu'avoir le choix est dans notre intérêt.
4  1 
Avatar de Bigb
Membre averti https://www.developpez.com
Le 22/06/2024 à 19:46
Apple ne s'est plus comment essayer de renverser l'opinion publique contre le DMA imposé par la Commission Européenne. Elle fait comme Google qui a retiré les liens Google Maps utilisés par les internautes en invoquant l'obligation du DMA. Mais à coté ne se conforme en rien aux nouvelles règles dès que ca touche à son business...
4  1 
Avatar de chrtophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/06/2024 à 9:04
Je trouve bien qu'il y est des gardes fous. C'est sensé être le rôle de l'Europe (que ce soit bien ou mal fait, je ne rentrerais pas dans ce débat).

Le prob. n'est pas de mettre des normes, ils en faut pour éviter les abus, le prob. est de le faire de façon raisonnable, mais encore une fois c'est un autre sujet.

Ton avis s'entend tout comme celui de Thaumasson, l’idée étant de trouver un juste milieu.

Je veux être libre d'utiliser mes bécanes sans avoir à me préoccuper d'antivirus, ni de l'origine réelle de ce que j'installe, entre autres
Le prob est que tu peux dans ce cas à ton insu contaminer d'autres personnes, faire fuiter des infos personnelles d'autres personnes (en même temps que les tiennes mais là je dirais que c'est ton prob. dépendant de ton choix).
Et encore tu es du métier donc plus ou moins apte à ne pas faire n'importe quoi, ce qui n'est pas le cas du grand public. Mais ça ça pourrait se régler avec un blocage par défaut pouvant être retiré en passant en mode expert par exemple.
C'est pas si simple que ça.

Apple ne compte pas respecter les lois européennes sur ce sujet car ils sont en position de quasi monopole et ça aura un impact très faible pour eux. Ils veulent juste vendre sans se prendre la tête. Ils vont par contre se conformer à l'obligation de possibilité de store externes pour pouvoir continuer à vendre les iphones. C'est du pragmatisme commercial.

Vous avez le choix : Achetez n'importe quelle marque sauf Apple, vous trouverez des systèmes performants et souvent moins chers. Vous installerez ce que vous voudrez et vous ferez ce que vous jugerez bon pour éviter de pourrir votre système.
Sauf que si tu laisses tout faire, qui te garantie que demain les autres marques ne feront pas pareil ?
2  0 
Avatar de juju26
Membre averti https://www.developpez.com
Le 30/04/2024 à 12:29
S'il s'avère que le processus est similaire à celui d'iOS, alors il est préférable de ne rien entreprendre !

Cela reviendrait à se moquer ouvertement de la Commission européenne, des développeurs et, par extension, des utilisateurs.

Pour les développeurs, la dépendance continue envers Apple (compte dev + vérification + signature certificat fourni que par Apple...), sans parler des implications financières (core technology fee) qui dissuadent tout développeur de chercher des alternatives en dehors de l'App Store.

Quant aux utilisateurs, les 'dark patterns' mises en place dans la version bêta d'iOS pour installer et autoriser un store alternatif ne font que renforcer ce constat.

Peut-être qu'Apple comprendra que lorsque tous les éditeurs auront migré leurs applications natives vers des WebApps. Mais ce sont les utilisateurs, notamment les particuliers, qui se retrouveront dépendants des éditeurs, avec des abonnements et des applications moins fonctionnelles et moins performantes que les applications natives et siphonnage des données. C'est ça le progrès !

Cela s'applique également à Microsoft. Si demain toutes les applications natives sont migrées vers des WebApps, n'importe quel PC ou appareil fonctionnant sous n'importe quel système d'exploitation pourra faire l'affaire.
Cela pourrait avantageusement profiter à Linux, qui, je crois, serait le système le plus susceptible d'accueillir les dernières applications natives respectueuses de la vie privée des utilisateurs et faire fonctionner ces WebApp !
1  0 
Avatar de Minato Sensei
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 11:43
Des fois, avec Apple, tu te dis qu'on a touché le fond. Puis tu découvres qu'en fait il y avait plusieurs paliers en dessous
2  1 
Avatar de _toma_
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 22:26
Sacrée Union Européenne : avec eux, ne pas posséder de numéro de cellulaire, d'appareil compatible iOS ou android, c'est d'être interdit de citoyenneté de l'UE : merci la machiavélique DSP2!
Je vais me faire l'avocat du diable mais j'ai pas de smartphone et je peux faire des achats en ligne.
J'ai un feature phone que j'utilise assez régulièrement pour recevoir le code de validation par SMS mais j'ai aussi un boîtier qui m'a été fournit par ma banque il y a une quinzaine d'années (boîtier sésame). Je mets la CB dedans, je fais mon code secret et j'ai un code unique qui s'affiche sur un écran LCD.

1  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/06/2024 à 13:20
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Ce qui m'agace est qu'encore une fois l'Europe me fait un croc-en-jambe. Je n'ai que faire d'applications tierces, ce que je trouve dans l'Apple Store suffit très largement à mon usage, et j'accepte mal d'être brimé par une décision qui me prive de fonctions a priori intéressante. Je dois déjà slalomer entre les différentes connectiques pour mes iPhones/iPads, c'est suffisamment rageant comme ça.
Je retire l'impression que ces décisions européennes prises "pour mon bien" sont surtout le fruit d'un lobbyisme effréné des concurrents d'Apple, qui voient là un excellent moyen d'empêcher la firme de capitaliser sur sa singularité. C'est aussi la démonstration d'un grand manque de compétence des décideurs, mais ça, on pouvait s'en douter.
Après tout, tout acheteur de produits technologiques est sensé s'informer un peu avant de casser la tirelire, surtout chez Apple. C'est le moins qu'on puisse faire à ce niveau de prix. Si on veut simplement pouvoir installer tout ce qu'on veut sur son smartphone, le marché est vaste, il y a largement de quoi se satisfaire je crois.
L'Europe ne vous fait rien du tout, car rien ne vous oblige à installer des applications en dehors de l'App Store. Si l'App Store vous convient, absolument rien ne vas changer à votre utilisation.
Cette loi ne désavantage absolument aucun utilisateur.
Par contre cette loi va probablement attirer de nouveaux clients vers Apple. A titre personnel, le choix d'Apple pour les smartphones/tablettes est hors de question pour moi, non pas parce que je trouve les appareils médiocre, mais à cause du système d'exploitation. Dans le futur, Apple va peut-être redevenir un choix possible.

De plus, Android et la plate-forme UWP de Windows sont certes plus ouvertes qu'Apple, elles reste beaucoup plus fermés que les anciennes plate-formes Win32 et Posix. Car Apple à influencé les autres, qui on plus ou moins imités Apple.
Donc si, la politique d'Apple à eu des conséquences graves dans l'écosystème de manière général. Ce n'est pas un hasard si presque tout les PC sont rooté par défaut, mais presque aucun smartphone.
0  0 
Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/06/2024 à 13:32
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Explique-moi comment tu peux être en situation de monopole en n'ayant qu'une part très réduite du marché ? Côté boîtes (PCs, serveurs, stations de travail), Apple représente moins de 5% du marché. Côté smartphones, de l'ordre de 20%. Où est le monopole là-dedans ?
Au contraire, le fait d'avoir une niche sûre (tout est relatif...) offrait à qui le souhaitait une alternative au n'importe quoi tant vanté par ces braves "autorités".
Si j'achète un iPhone, c'est pour des raisons objectives, dont le prix et la conformité sociale ne font pas partie. Si quelqu'un est suffisamment stupide pour penser que l'iPhone tourne sous Android, tant pis pour lui. Après tout, la sélection naturelle s'applique partout et tout le temps.

Et côté développeurs, si vraiment l'AppStore les vole, pourquoi perdent-ils leur temps à se farcir un truc aussi indigeste que XCode pour produire des applications et les publier sur cette plate-forme ?
Parce qu'Apple possède une part importante du marché, trop importante (20% c'est déjà beaucoup) pour qu'un développeur qui veuillent une application rentable puisse l'ignoré. Apple fait bien un chantage aux développeurs.
Et aux USA, Apple est en situation de quasi-monopole sur les smartphones et tablette.
D'ailleurs l'Europe n'a pas appliqué sa loi à des plate-forme totalisant un % faible, c'est justement parce qu'Apple détient 20% que la loi s'applique. Et l'argument "il n'y a pas qu'Apple, le client à le choix", ne compte pas, car n'importe quel autre fabricant peu décider du jours au lendemain de faire comme Apple (ce qui a, comme je l'ai souligné dans mon précédent message, partiellement été le cas). Grâce à cette réglementation, ce n'est plus possible.

En gros, vu de l'utilisateur, Apple offre une forme de contrat moral : Ce que nous vous vendons fonctionne, interagit et dure longtemps (contrairement à ce qui circule sur les réseaux, j'en ai la preuve autour de moi). Vous avez accès à un certain nombre d'applications, vendues à quelques euros pièce. Nous vous garantissons que dans les limites du possible nous vérifions qu'elles ne vont pas pourrir vos bécanes ni votre vie. En contrepartie vous achetez nos gadgets un peu plus cher qu'à la concurrence et vous prenez ce qu'il y a.
Seulement si l'utilisateur choisi de prendre un risque. Je ne voit pas en quoi, si l'utilisateur utilise son appareil de la même manière qu'actuelle, il y aurai un risque supplémentaire.

Il est clair que l'ouverture vers d'autres Stores est une brèche, un gouffre dans ce contrat. Et vu la puissance de calcul embarquée aujourd'hui dans un iPhone, on peut très bien imaginer une application d'origine non vérifiée s'installer et sniffer tout ce qui se passe sur l'appareil, soit directement, soit indirectement, en utilisant des moteurs d'analyse statistique par exemple.

Donc je comprends très bien qu'Apple n'ait pas envie de se retrouver la semaine prochaine au tribunal parce que ces processeurs auront servi au phishing ou autre amabilité.
Cette situation est impossible, Microsoft ne s'est jamais retrouvé devant les tribunaux pour les failles à répétition d'IE et ActiveX !! Pourtant là, ce n'était pas "permettre à l'utilisateur d'utiliser son appareil comme il le souhaite" mais des négligences critique dans le conception du système.
Pour une bonne raison : dans la loi, le propriétaire d'un objet est responsable de l'objet. En cas de d'infection dans un botnet, c'est l'utilisateur qui est responsable, pas le fabricant.

Là ou la politique d'Apple est grave, c'est que l'utilisateur est dépossédé de son propre appareil, qui reste la propriété d'Apple.
0  0