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Les USA se préparent à lancer une vaste plainte antitrust contre Apple concernant ses stratégies
Visant à rendre difficile l'utilisation d'appareils d'autres marques avec son iPhone

Le , par Stéphane le calme

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Le ministère de la Justice a entamé une enquête sur Apple et pourrait déposer un dossier antitrust de grande envergure visant les stratégies de l'entreprise pour protéger la domination de l'iPhone dès le premier semestre de cette année, ont déclaré trois personnes au courant de l'affaire. L'agence se concentre sur la manière dont Apple a utilisé le contrôle qu'elle exerce sur son matériel et ses logiciels pour faire en sorte qu'il soit plus difficile pour les consommateurs de se débarrasser des appareils de la société, ainsi que pour les concurrents de rivaliser, ont déclaré ces personnes, qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat parce que l'enquête est en cours.

Plus précisément, les enquêteurs ont examiné comment l’Apple Watch fonctionne mieux avec l’iPhone qu’avec d’autres marques, ainsi que la façon dont Apple verrouille les concurrents hors de son service iMessage. Ils ont également scruté le système de paiement d’Apple pour l’iPhone, qui empêche d’autres sociétés financières de proposer des services similaires, ont indiqué ces personnes.

Les dirigeants du département antitrust du DOJ sont en train de passer en revue les résultats de l’enquête jusqu’à présent, ont expliqué deux des personnes. Les responsables de l’agence ont rencontré Apple à plusieurs reprises, notamment en décembre, pour discuter de l’enquête. Aucune décision finale n’a été prise quant à savoir si une plainte devait être déposée ou ce qu’elle devait inclure, et Apple n’a pas eu de réunion finale avec le DOJ dans laquelle l'entreprise pourrait plaider sa cause devant le gouvernement avant qu’une plainte ne soit déposée.

Le DOJ s’apprête à lancer ce qui serait le procès antitrust fédéral le plus conséquent à l’encontre d’Apple, qui est la société technologique la plus valorisée au monde. Si la plainte est déposée, les régulateurs américains auront poursuivi en justice quatre des plus grandes entreprises technologiques pour des pratiques commerciales monopolistiques en moins de cinq ans. Le DOJ affronte actuellement Google dans deux affaires antitrust, axées sur ses activités de recherche et de publicité en ligne, tandis que la Federal Trade Commission (FTC) a poursuivi Amazon et Meta pour étouffer la concurrence.

La plainte contre Apple serait probablement encore plus étendue que les précédents défis à l’encontre de la société, attaquant son puissant modèle économique qui rassemble l’iPhone avec des appareils comme l’Apple Watch et des services comme Apple Pay pour attirer et fidéliser les consommateurs à ses produits. Les rivaux ont affirmé qu’ils avaient été privés d’accès à des fonctionnalités clés d’Apple, comme l’assistant virtuel Siri, les incitant à soutenir que les pratiques sont anticoncurrentielles.


Apple estime que ses pratiques n'enfreignent pas la législation antitrust, allant jusqu'à déclarer qu'elle n'est pas en situation de monopole

L'entreprise a déjà déclaré que ses pratiques n'enfreignaient pas la législation antitrust. En défendant ses pratiques commerciales contre les critiques, notamment dans une affaire l'opposant à Spotify, Apple a déclaré en mars 2019 :

L'approche d'Apple a toujours été d'agrandir le gâteau. En créant de nouvelles places de marché, nous pouvons multiplier les opportunités, non seulement pour notre entreprise, mais aussi pour les artistes, les créateurs, les entrepreneurs et tous les "fous" qui ont une grande idée. C'est dans notre ADN, c'est le bon modèle pour développer les prochaines grandes idées d'applications et, en fin de compte, c'est mieux pour les clients.
L'entreprise est fière de la manière dont l'iPhone intègre le matériel et les logiciels pour créer une expérience client transparente. En 2020, Tim Cook, directeur général d'Apple, a déclaré lors d'un témoignage devant une commission antitrust du Congrès que l'entreprise avait redéfini la téléphonie mobile grâce à « son expérience utilisateur sans effort, la simplicité de son design et un écosystème de grande qualité ». Il a ajouté qu'Apple était en concurrence avec Samsung, LG, Google et d'autres fabricants de smartphones, qui proposent une approche différente.

« Apple ne détient pas de part de marché dominante sur les marchés où nous sommes présents », a déclaré Cook à l'époque. « Ce n'est pas seulement vrai pour l'iPhone, c'est vrai pour toutes les catégories de produits ».

Des arguments qu'il avait déjà tenu un an auparavant dans une interview à CNBC. Tim Cook s'est alors appuyé sur la part de marché de l’iPhone dans le monde, qui est loin d’être dominante. Le PDG indique que Samsung et Huawei, par exemple, étaient plus avancés en termes de ventes d'appareils.

« Je pense que nous devrions être surveillés. Mais si vous regardez notre politique, quelle que soit la mesure prise, Apple détient-elle un monopole ou non ? Je ne pense pas que quiconque raisonnable puisse en venir à la conclusion que Apple détient un monopole », précisant que « Notre part est beaucoup plus modeste. Nous n’avons une position dominante sur aucun marché ».

Mais l'argument antitrust contre Apple ne repose pas sur ses ventes d'iPhone. Les partisans du démantèlement des grandes entreprises technologiques, parmi lesquels figure la candidate démocrate à la présidence, la sénatrice Elizabeth Warren du Massachusetts, affirment que des sociétés comme Apple ne devraient pas être en mesure de gérer des marchés et de vendre leurs propres produits.

Quoiqu'il en soit, cette affaire viendrait s'ajouter à la pression réglementaire croissante, tant au niveau national qu'international, qui pèse sur l'activité d'Apple, actuellement évaluée à 2 830 milliards de dollars.

UE, Corée du Sud, Japon : Apple fait face à des défis juridiques sous d'autres horizons

Cette année, les régulateurs européens devraient obliger Apple à héberger d'autres boutiques d'applications que la sienne, conformément à la loi sur les marchés numériques (Digital Markets Act), adoptée en 2022 pour réguler les entreprises technologiques identifiées comme étant des « gardiens ». Des mesures similaires contre l'App Store ont été prises ou sont envisagées en Corée du Sud et au Japon.

En outre, la Commission européenne a déclaré en 2021 qu'Apple avait violé ses lois antitrust en imposant des frais d'utilisation de l'App Store aux concurrents de son produit Apple Music. L'enquête de la Commission sur cette question se poursuit.

La résolution de l'enquête du ministère de la Justice pourrait être affectée par les détails de la manière dont Apple se conforme aux réglementations européennes, ont déclaré deux personnes ayant connaissance du dossier, qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat parce que l'enquête est en cours.

Apple est confrontée à une pression réglementaire accrue alors que ses activités ralentissent. L'année dernière, l'entreprise a annoncé une baisse de 2,8 % de son chiffre d'affaires annuel, à 383 milliards de dollars, sa première baisse sur un exercice fiscal depuis 2019, en raison du ralentissement des ventes d'iPhone, d'iPad et de Mac. L'entreprise a tout de même vendu plus de 200 millions d'iPhone et a représenté près des trois quarts des smartphones vendus dans le monde dont le prix était supérieur à 600 dollars, estiment les analystes de CounterPoint.


Le point de vue de la concurrence

Lorsque le ministère de la Justice a commencé ses enquêtes sur la technologie en 2019, il a donné la priorité à l'examen antitrust de Google plutôt qu'à celui d'Apple parce qu'il ne disposait pas des ressources financières et du personnel nécessaires pour évaluer pleinement les deux entreprises, selon deux personnes ayant connaissance de l'affaire. Cette situation a changé en 2022, après l'augmentation du budget du département.

L'enquête a porté sur un éventail plus large d'intérêts commerciaux d'Apple que ce qui avait été indiqué précédemment, ont déclaré six personnes ayant connaissance des réunions. Il s'agit notamment de la manière dont Apple a empêché les applications de "cloud gaming", qui permettent aux utilisateurs de diffuser une multitude de titres sur leur téléphone, d'être proposées dans son App Store.

Les enquêteurs se sont entretenus avec des cadres de Tile, le service de localisation par Bluetooth, au sujet du produit concurrent d'Apple, AirTag, et des restrictions imposées par l'entreprise aux parties extérieures en ce qui concerne l'accès aux services de localisation de l...
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Avatar de LittleWhite
Responsable 2D/3D/Jeux https://www.developpez.com
Le 31/03/2024 à 7:24
Bonjour,

Je ne vois pas en quoi le développement d'un langage de programmation influe l'opinion dans un tel débat. Certes Apple a créé des langages, afin de répondre aux besoins de développement d'applications pour leurs plateformes. Mais je ne pense pas que cela ait un lien avec la disponibilité d'un store ou non.
De plus, j'ai du mal à voir cette histoire d'API, car au final, les API sont aussi développées pour l'Epic Game Store et Steam et tous les autres. D'ailleurs, Steam non plus n'a pas créé de langage.
Et autre point : si, Epic a créé un langage (peut être même plusieurs, je n'arrive plus à me rappeler du temps de l'UDK), pour l'Unreal Engine dédié pour Fortnite (https://store.epicgames.com/en-US/p/fortnite--uefn). Cela s'appelle Verse. Mais, rien à voir avec la store .

Mais surtout et pour finir, en temps que développeur ou utilisateur final, n'est t-il pas avantageux que les prélèvements soient diminués. Pour les développeurs, cela veut dire que le retour sur investissement (ou autrement dit, l'argent réellement perçu d'une vente) est plus grand. C'est bien, non ? Pour les utilisateurs finaux, cela pourrait être un prix plus bas (même si pour cette partie, j'y crois moins ). Ou alors, il y a un aspect que je ne comprends pas.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 05/04/2024 à 8:46
Citation Envoyé par Pierre321 Voir le message
Que ce soit Microsoft, Sony, Stram ou encore Nintendo, ils prennent tous leur commission sur la vente de jeux ou autre pour leur console.
Tout d'abord ça n'est pas parce que d'autre le font que ce que fait Apple est correct.
De plus la situation est moins grave dans les cas de Sony et Nintendo car limité a de machines mono-usage et pas vraiment problématique dans les cas de Microsoft et Steam car il n'y a pas obligation de passer par leurs boutique.

Citation Envoyé par Pierre321 Voir le message
Pourquoi Apple devrait laisser sa part à des concurrent non «*producteurs*» ? 🤔
Parce que ce n'est pas leur part. Il ne sont pas producteurs, juste distributeurs.
Citation Envoyé par Pierre321 Voir le message
Qui produit les iPhone ? EPIC ?
Qui développe iOS ? EPIC ?
On paye déjà pour acheter l'iPhone avec son OS et toutes les API qui vont avec.
Quand on achète une App on est censé payer l'application pas l'iPhone et son logiciel.

Citation Envoyé par Pierre321 Voir le message
C’est comme pour l’électricité, c’est EDF qui la produit et la transporte et la Commission Européenne impose à EDF de vendre son électricité à des sociétés qui ne produisent rien qui la revendent en faisant d’énormes marges au détriment des anciens clients de EDF.
La situation est difficilement comparable, voire plutôt inverse. Actuellement, c'est Apple qui prend sa marge sur un logiciel qu'il n'a pas produit.
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Avatar de archqt
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 04/05/2024 à 13:31
  • Sauf que le google store laisse aussi passer de fausses applications donc la sécurité n'est pas 100% non plus,
  • Qu'ils prennent sans rien faire 30% du prix, voire même des sommes qui seront payées une fois l'application installée. Pourquoi pas pour la diffusion à condition que je puisse aussi faire installer mon application ailleurs


Les 30% ne me gêne pas si j'ai la possibilité de fournir mon application ailleurs, directement sur mon site.

Pour ce qui est de la concurrence ils font quand même tout pour tuer les concurrents, voire même du "dumping" sur les prix pour asphyxier les concurrents.
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Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/08/2024 à 15:26
Quelle bande de parasites, c'est fou... c'est pas comme si la boite était en difficulté pourtant...
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/10/2024 à 20:06
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
À votre avis, les magasins d'applications tiers sur Google Play renforceront-ils ou affaibliront-ils la sécurité de la plateforme Android ?
Les magasins d'applications tiers diminueront les revenus de Google, et c'est tout ce qui compte pour Google.
Encore une fois, ce n'est pas une histoire de sécurité.

Et puis donner des leçons de sécurité venant d'une boite qui synchronise les tokens 2FA dans son cloud au lieu de les laisser dans son application d'authentification, c'est un peu risible.
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 17/05/2025 à 11:11
Les éditeurs tiers doivent pouvoir développer tous et n'importe quoi, sans restriction et le distribuer n'importe comment, par exemple un .exe/.apk a télécharger sur le site web du développeur (a condition que le logiciel respecte le droit du pays/zone économique bien sur)

le consommateur, en achetant un iphone, il achète une licence d'exploitation de l'os qui est vendu avec. donc le cout de développement de l'os et des apis doit être amortie par apple uniquement par ce biais.
il faudrait peut etre dissocié, même virtuellement le prix de appareil et le prix de l'os.
Apple en retour devrait avoir l'obligation de maintenir l'os et les apis un certains nombre d'années, a charge a l'union européenne de définir une durée minimal (5ans par exemple).

Depuis quand un éditeur d'os doit décidé quel logiciel et autorisé ou pas, imposé ces conditions de ventes, et ces conditions de distribution ?
ce n'est pas le cas nativement sur windows, dos, amiga, android, next os, mac os x,...etc. Pourquoi ce serait le cas sur ios, les os de la xbox/ps5/nintendo...etc ?

on peut se poser aussi la question de pourquoi vendre du hardware avec l'os, dissocier les 2, et imposé au fabriquant une méthode simple pour télécharger et installer l'os de son choix.

le rapsberry et vendu nu par exemple, au choix de l’utilisateur d'y mettre ce qu'il veut, par exemple l'os par défaut de l'entreprise raspberry ou un autre.

l'editeur doit juste fournir une doc de comment créer un os alternatif (enfin la partie boot/detection du materiel/périphérique)
et de fournir un moyen simple de l'installer pour l'utilisateur.

les UEFI sur les ordinateur moderne ont aujourd'hui une vrai ihm, avec souris, de belles icônes, c'est donc assez simple d'y coder une ihm pour juste télécharger et installer un os. Pas besoin de taper des lignes de code complexes.
On pourrtait imaginer l'iphone démarrer sur un uefi au 1er boot
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Avatar de jnspunk
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 18/05/2025 à 11:06
La société BIC devrait prendre 30 % du montant des chèques avec lesquels un stylo BIC a été utilisé afin de les remplir.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 20/01/2024 à 9:36
C'est pourtant très simple à comprendre :
  1. Apple est content car il gagne plein d'argent avec ses commission sur les Apps et les paiements.
  2. Les vendeurs d'application ne sont pas contents.
  3. Les vendeurs réclament à la justice de pouvoir faire des paiements externe pour échapper à la taxe Apple.
  4. La justice oblige Apple à accepter les paiements externes, mais ne précise pas suffisamment les modalités.
  5. Apple lâche donc le strict minimum pour répondre à la justice : les paiements externes sont autorisés mais quand même taxés.
  6. Apple est toujours content.
  7. Les vendeurs d'application ne sont toujours pas contents.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 09/03/2024 à 20:13
Epic est sur le point de gagner contre Apple.
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Avatar de LittleWhite
Responsable 2D/3D/Jeux https://www.developpez.com
Le 07/04/2024 à 20:02
Et finalement, il semble qu'aux USA ils se sont aussi réveillé sur le cas Apple :


Document original : https://www.justice.gov/opa/speech/a...e-monopolizing

Il y est décrit que Apple est en situation de monopole et à tout fait pour se maintenir dans cette position et ce, en utilisant notamment des artifices et non à rendre son produit meilleur. Je citerai notamment :
  • des restrictions dans les contrats et des taxes restreignant les fonctionnalités pouvant être offertes par Apple ;
  • la dégradation de l’interopérabilité avec d'autres produits, ou même la dégradation des fonctionnalités de l'application de messagerie lorsque le message provient d'un appareil/application concurrent.


Cette position est décriée comme ayant les impacts suivants:
  • For consumers, that has meant fewer choices; higher prices and fees; lower quality smartphones, apps, and accessories; and less innovation from Apple and its competitors.
  • For developers, that has meant being forced to play by rules that insulate Apple from competition.

Soit : les consommateurs ont moins de liberté et paient plus chers. Les développeurs sont contraints à se plier aux règles permettant à Apple de garder sa position de monopole.
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