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Le gouvernement français estime que les utilisateurs de WhatsApp, Signal, Telegram et autres sont des terroristes potentiels
Dans l'affaire dite du « 8 décembre »

Le , par Stéphane le calme

13PARTAGES

44  0 
La Quadrature du Net dénonce la façon dont les pratiques numériques de sept personnes mises en examen pour « association de malfaiteurs terroristes » dans l’affaire dite du « 8 décembre » sont utilisées par la police et la justice comme des preuves de leur culpabilité. Au premier rang de cette affaire figure l’utilisation de messageries chiffrées grand public : l'association regrette que celles-ci soient instrumentalisées comme autant de « preuves » d’une soi-disant « clandestinité » qui ne peut s’expliquer que par l’existence d’un projet terroriste.

De quoi s'agit-il ?

L'affaire du 8 décembre 2020 est une affaire controversée de peines de détention préventive, dont une peine préventive de seize mois à l'isolement, et d'intentions terroristes supposées sans qu'aucun acte terroriste ni projet d'acte terroriste ne soit reproché aux prévenus.

Sept personnes seront jugées par la 16e chambre du tribunal judiciaire de Paris en octobre 2023.

L'affaire commence en 2018 avec la surveillance par la Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) de personnes revenues du Rojava (Syrie) où elles sont parties combattre Daesh aux côtés des forces kurdes du YPG.

L'affaire se fait surtout connaître à travers le traitement réservé à l'un d'entre eux, Florian D., qui prend le nom de Libre Flot une fois en prison et qui est maintenu seize mois à l'isolement en détention provisoire. Il est remis en liberté sous bracelet électronique le 7 avril 2022 après avoir mené une grève de la faim.

La Quadrature du Net dénonce

L'association note deux phrases emblématiques des autorités :
  • celle de la DGSI : « Tous les membres contactés adoptaient un comportement clandestin, avec une sécurité accrue des moyens de communication (applications cryptées, système d’exploitation Tails, protocole TOR permettant de naviguer de manière anonyme sur internet et wifi public). » Cette phrase apparaîtra des dizaines de fois dans le dossier. Écrite par la DGSI, elle sera reprise sans aucun recul par les magistrat·es, au premier titre desquels le juge d’instruction, mais aussi les magistrat·es de la chambre de l’instruction et les juges des libertés et de la détention. Durant la phase d’enquête, l’amalgame entre chiffrement et clandestinité est mobilisé pour justifier le déploiement de moyens de surveillance hautement intrusifs comme la sonorisation de lieux privés. La DGSI les juge nécessaires pour surveiller des « individus méfiants à l’égard du téléphone » qui « utilisent des applications cryptées pour communiquer » ;
  • et celle du juge d'instruction : « L’ensemble des membres de ce groupe se montraient particulièrement méfiants, ne communiquaient entre eux que par des applications cryptées, en particulier Signal, et procédaient au cryptage de leurs supports informatiques […]. »

Voici quelques-unes des habitudes numériques qui sont, dans cette affaire, instrumentalisées comme autant de « preuves » de l’existence d’un projet criminel :

  • l’utilisation d’applications comme Signal, WhatsApp, Wire, Silence ou ProtonMail pour chiffrer ses communications ;
  • le recours à des outils permettant de protéger sa vie privée sur Internet comme un VPN, Tor ou Tails ;
  • le fait de se protéger contre l’exploitation de nos données personnelles par les GAFAM via des services comme /e/OS, LineageOS, F-Droid ;
  • le chiffrement de supports numériques ;
  • l’organisation et la participation à des sessions de formation à l’hygiène numérique ;
  • la simple détention de documentation technique.

Elle rappelle que les inculpés rejettent l’accusation de terrorisme et dénoncent un procès politique, une instruction à charge et une absence de preuves. Elle souligne que la police reconnaît qu’aucun « projet précis » n’a été identifié après dix mois de surveillance intensive, et que l’État a été condamné pour le maintien à l’isolement du principal inculpé pendant 16 mois. Elle mentionne également le soutien de nombreuses personnalités, médias et collectifs aux inculpés.


Criminalisation de l'utilisation de messageries chiffrées comme WhatsApp, Signal, Telegram et ProtonMail

Dans son billet, la Quadrature s'est concentrée sur la criminalisation des pratiques numériques des inculpés, qui sont présentées par la police et le juge d’instruction comme des signes de « clandestinité » et de « conspiration ». Il s’agit notamment de l’utilisation de messageries chiffrées grand public comme Signal, du système d’exploitation Tails, du protocole Tor ou du wifi public. L’article dénonce le mélange de fantasmes, de mauvaise foi et d’incompétence technique qui caractérise cette interprétation, et qui vise à construire un récit policier autour de ces pratiques.

Citation Envoyé par Quadrature
Après leurs arrestations, les mis·es en examen sont systématiquement questionné·es sur leur utilisation des outils de chiffrement et sommé·es de se justifier : « Utilisez-vous des messageries cryptées (WhatsApp, Signal, Telegram, ProtonMail) ? », « Pour vos données personnelles, utilisez-vous un système de chiffrement ? », « Pourquoi utilisez-vous ce genre d’applications de cryptage et d’anonymisation sur internet ? ». Le lien supposé entre chiffrement et criminalité est clair : « Avez-vous fait des choses illicites par le passé qui nécessitaient d’utiliser ces chiffrements et protections ? », « Cherchez-vous à dissimuler vos activités ou avoir une meilleure sécurité ? ». Au total, on dénombre plus de 150 questions liées aux pratiques numériques [...].

Le PNAT consacrera un chapitre entier aux « moyens sécurisés de communication et de navigation » au sein d’une partie intitulée… « Les actions conspiratives ». Sur plus de quatre pages, le PNAT fait le bilan des « preuves » de l’utilisation par les inculpé·es de messageries chiffrées et autres mesures de protection de la vie privée. L’application Signal est particulièrement visée.

Citons simplement cette phrase : « Les protagonistes du dossier se caractérisaient tous par leur culte du secret et l’obsession d’une discrétion tant dans leurs échanges, que dans leurs navigations sur internet. L’application cryptée signal était utilisée par l’ensemble des mis en examen, dont certains communiquaient exclusivement [surligné dans le texte] par ce biais ».

Le juge d’instruction suivra sans sourciller en se livrant à un inventaire exhaustif des outils de chiffrement qu’ont « reconnu » – il utilisera abondamment le champ lexical de l’aveu – utiliser chaque mis·e en examen : « Il reconnaissait devant les enquêteurs utiliser l’application Signal », « X ne contestait pas utiliser l’application cryptée Signal », « Il reconnaissait aussi utiliser les applications Tails et Tor », « Il utilisait le réseau Tor […] permettant d’accéder à des sites illicites ».
« Défendre le droit au chiffrement c’est s’opposer aux dérives autoritaires d’un pouvoir cherchant à étendre, sans fin, les prérogatives de la lutte antiterroriste  »

La Quadrature a défendu le droit au chiffrement des communications, la lutte contre l’exploitation des données personnelles par les GAFAM, le droit à l’intimité et la vie privée ainsi que la diffusion et l’appropriation des connaissances en informatique. Elle affirme que ces pratiques numériques sont des gestes politiques légitimes et nécessaires face à la surveillance généralisée et aux atteintes aux libertés fondamentales. Elle appelle à ne pas se laisser intimider par la répression et à continuer à utiliser ces outils.

À l’heure de conclure cet article, l’humeur est bien noire. Comment ne pas être indigné·e par la manière dont sont instrumentalisées les pratiques numériques des inculpé·es dans cette affaire ?

Face au fantasme d’un État exigeant de toute personne une transparence totale au risque de se voir désignée comme « suspecte », nous réaffirmons le droit à la vie privée, à l’intimité et à la protection de nos données personnelles. Le chiffrement est, et restera, un élément essentiel pour nos libertés publiques à l’ère numérique.

Soyons clairs : cette affaire est un test pour le ministère de l’Intérieur. Quoi de plus pratique que de pouvoir justifier la surveillance et la répression de militant·es parce qu’ils et elles utilisent WhatsApp ou Signal ?

Auditionné par le Sénat suite à la répression de Sainte-Soline, Gérald Darmanin implorait ainsi le législateur de changer la loi afin qu’il soit possible de hacker les portables des manifestant·es qui utilisent « Signal, WhatsApp, Telegram » en des termes sans équivoque : « Donnez-nous pour la violence des extrêmes les mêmes moyens que le terrorisme ».

Pour se justifier, il avançait qu’il existe « une paranoïa avancée très forte dans les milieux d’ultragauche […] qui utilisent des messageries cryptées » ce qui s’expliquerait par une « culture du clandestin ». Un véritable copier-coller de l’argumentaire policier développé dans l’affaire du 8 décembre. Affaire qu’il citera par ailleurs – au mépris de toute présomption d’innocence – comme l’exemple d’un « attentat déjoué » de « l’ultragauche » pour appuyer son discours visant à criminaliser les militant·es écologistes.
Source : La Quadrature du Net

Et vous ?

Que pensez-vous de l'argumentation de la Quadrature ?
Quelle est votre position sur le procès du 8 décembre ?
Quelles sont les pratiques numériques que vous utilisez pour protéger votre vie privée et vos données personnelles ?
Quels enjeux et défis du chiffrement des communications voyez-vous dans le contexte actuel ?

Voir aussi :

France : le Sénat dit "oui" à une disposition d'un projet de loi prévoyant d'allumer les micros et caméras de téléphone à distance dans certaines enquêtes

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Avatar de abriotde
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 12:29
terrorisme, de délinquance ou de crime organisé
On a envie de dire Terrorisme délinquance et crime organisé, c'est vraiment pour les coupable grave... Sauf que Terrorisme, aujourd'hui, ça comprends
* Les opposants politiques : Des terroristes / Délinquants
- Les éco-terroristes qui attaque une méga-bassine en plein milieu de champs vide d'eau et ou ils ne peuvent rien dégradé sauf si les policiers les poussent pour qu'ils écrasent les cultures.
- Les gens un peu trop extrème droite ou gauche car ils mènent des actions "coup de poing".
* Toutes personnes suscetible d'être condamané : Des délinquants
- Les gens qui roulent trop vite.
- Les gens qui travaillent trop.
- Les gens qui manifestent.
- Ceux qui ne payent pas leurs amendes, ou tout simplement qui ont des amendes. Si l'on a un amende, c'est que l'on a pas respecté la loi et donc que l'on est délinquants.
* Tous français ayant un ami, ou une rencontre qui rentre dans ce cas là. Il y a forcément des "victimes collatérales" enfin, des innocents qui sont suspecté d'être délinquants ou du moins proche.

En fait en pratique, cela peut être utilisé dans tous les cas. On vous dira, non, mais ne les croyez pas, ce serait croire, qu'ils ne vont jamais dépassé un peu le cadre "légale". Laissez moi rire.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 23/06/2023 à 7:52
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Le gouvernement français estime que les utilisateurs de WhatsApp, Signal, Telegram et autres sont des terroristes potentiels
Ce qui n'est pas faux.
On pourrait dire que les utilisateurs de voiture sont des terroristes potentiels.
On pourrait dire que les utilisateurs de vélo sont des terroristes potentiels.
On pourrait dire que les utilisateurs de trottinette sont des terroristes potentiels.
On pourrait dire que les pietons sont des terroristes potentiels.

Nous sommes tous des terroristes potentiels en fait
Mais l'utilisation de ces applications n'est probablement même pas un indice de fait qu'on en est un ou pas.

De toute façon la moindre action organisée et désapprouvée par le gouvernement semble être du terrorisme, des militants des soulèvement de la terre sont en garde à vue pour 96h pour avoir arraché de salades.
Comment peut on parler de terrorisme quand on ne s'attaque pas directement ou indirectement à la sécurité de personnes. Quels groupe de la population se sent en danger après qu'ils aient arrachés des salades.
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 8:14
Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
Franchement, LFI est un parti politique plus que malsain, non ?
Ca va loin, leur bouffonnerie...
Clairement c'est le seul gros parti qui a voté contre cette loi.

Rappel : les enqueteurs se plaignent que les manifestants laissent leurs smartphones chez eux quand ils partent en manifs ou qu'ils utilisent des GSM plus rudimentaires. Pourquoi? C'est étrange quand même...
Scoop : quand je pars en festival je ne prend pas mon téléphone, je risque trop de le perdre, le casser me le faire voler etc. Est ce que ça fait de moi un terroriste ou un militant radical?

Prochaine loi : vous ne devez pas vous éloigner de plus de 1m de votre smartphone...
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/07/2023 à 11:04
Quelque chose de gros se prépare. Macron prévoit de nouvelle loi pour les réquisitions dans la loi de programmation militaire 2024 2030 (mais forcément les "debunker" disent que c'est de l'intox, ils n'ont visiblement pas lu le titre 1er chapitre 2 de la loi de programmation qui commence comme ça :
« Chapitre II
« Principes généraux
« Art. L. 2212-1. – En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. Ce décret précise les territoires concernés et, le cas échéant, l’autorité administrative ou militaire habilitée à procéder à ces mesures.
« Ces mesures peuvent être mises en œuvre sans préjudice des autres régimes légaux de réquisition.
« Art. L. 2212-2. – Lorsqu’il n’est pas fait application de l’article L. 2212-1 et sans préjudice de l’article L. 4231-5, en cas d’urgence, si la sauvegarde des intérêts de la défense nationale le justifie, le Premier ministre peut ordonner, par décret, la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service.
« Il peut également habiliter l’autorité administrative ou militaire qu’il désigne à procéder aux réquisitions.
L'Europe à mis en place la surveillance généralisée à la Chinoise, le crédit social avec la taxe carbone, et nous on est encore la comme des bisounours à vouloir "défendre notre démocratie" alors qu'il n'en reste déjà plus rien.

Franchement on vit dans une vaste farce avec la 5ème république, dont il ne reste que les dorures sur les palais.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/07/2023 à 13:54
Que pensez-vous de la loi française sur la surveillance des téléphones ?
Il ne faut pas faire passer un mal pour un bien parce qu'il y a pire ailleurs alors qu'il y a mieux.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/06/2023 à 10:23
L'affaire commence en 2018 avec la surveillance par la Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) de personnes revenues du Rojava (Syrie) où elles sont parties combattre Daesh aux côtés des forces kurdes du YPG.
Si les membres de la DGSI (ou de la DGSE) sont défendus par le confidentiel défense, il est peut être normal que d'anciens combattants se protègent des représailles potentielles de l'Etat islamique. Samuel Paty est mort pour bien moins que cela. En tous les cas, il s'agit d'une action inouïe, révoltante de la DGSI.

Quelles sont les pratiques numériques que vous utilisez pour protéger votre vie privée et vos données personnelles ?
J'utilise Whatsapp surtout dans un groupe de communication de ma famille paternelle. uBlock origin ghostery et no script dans firefox pour être le moins traçable possible. Fut un temps j'utilisais tor mais trop lent et le darkweb ne m'a jamais attiré hors curiosité et éventuellement veille technologique.

Quels enjeux et défis du chiffrement des communications voyez-vous dans le contexte actuel ?
Depuis que je suis passé par Thales de 2015 à 2018 et que je suis confidentiel défense, je suis sur écoute. Donc pour préserver ma vie privée, whatsapp est bien suffisant. Je chiffre mon linux et je laisse mon smartphone tel quel. Si je suis sur écoute c'est autant pour me surveiller que pour me sécuriser ainsi je pense qu'une fois mes discussions privées protégées, pas de raison de mettre des bâtons dans les roues de mon chien de garde.
Ce qui me chagrine le plus ce sont les écoutes des GAFAM, eux-mêmes sur écoute de la NSA. Mais de ce côté là je suis top secret et ma famille aussi depuis 1996 au moins si ce n'est 1978. Je ne m'en soucie pas trop mais un peu quand même ne pouvant m'exprimer réellement librement sur certains sujets de mon passé douloureux.

De tout ça pour moi il est facile de me protéger avec une hygiène numérique qui fait passer pour terroriste le citoyen lambda et j'estime qu'il est légitime de vouloir protéger sa vie privée des écoutes indiscrètes que ce soit les GAFAM ou les divers services de renseignement du monde entier. Protéger sa vie privée, c'est aussi pouvoir s'exprimer librement donc indispensable.

Pour conclure, si utiliser une messagerie chiffrée ou un VPN suffit à être un terroriste potentiel, la DGSI ne va plus savoir où donner de la tête et potentiellement il faudrait mettre toute la population en prison !

edit : il existe des lascars bien plus dangereux à surveiller pendant 10 mois... et il ne me semble pas que la DGSI soit en surplus de moyens.
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Avatar de virginieh
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 8:29
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Est ce que ça fait de moi un terroriste ou un militant radical?
Oui exemple : https://www.nouvelobs.com/ecologie/20230702.OBS75223/etes-vous-influence-par-la-question-du-climat-recit-d-une-garde-a-vue-kafkaienne.html
6  0 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 13:28
Citation Envoyé par TotoParis Voir le message
Franchement, LFI est un parti politique plus que malsain, non ?
Ca va loin, leur bouffonnerie...

Sandrine Rousseau en roue libre, dans une pente forte : elle craint, la meuf...

https://twitter.com/PoliceSCSI/statu...93039519166466

Officiers et Commissaires de police
Pour Sandrine Rousseau, « en cas de #terrorisme le tir ne doit pas être l’option privilégiée » Les #policiers doivent-ils privilégier l’envoi d’un bouquet de fleurs ?Après réflexion, elle retire finalement ses 2 derniers tweets…
Cela n'enlève rien à la démagogie des tweets retirés, mais Sandrine Rousseau est écologiste.

Citation Envoyé par abriotde Voir le message
En fait en pratique, cela peut être utilisé dans tous les cas. On vous dira, non, mais ne les croyez pas, ce serait croire, qu'ils ne vont jamais dépassé un peu le cadre "légale". Laissez moi rire.
Dans la théorie, les cas passibles d'au moins 5 ans d'emprisonnement. Dans la pratique, nous serons effectivement tous visés.
6  0 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/06/2023 à 11:25
Citation Envoyé par totozor Voir le message
Ce qui n'est pas faux.

Nous sommes tous des terroristes potentiels en fait
Mais l'utilisation de ces applications n'est probablement même pas un indice de fait qu'on en est un ou pas.
En France, selon Médiamétrie, en février 2023 WhatsApp™ compte 38,7 millions de visiteurs uniques par mois et 19 millions de visiteurs uniques moyens par jour
ça fait clairement beaucoup de gens à mettre sur écoute pour usage d'une messagerie suspecte... Si on ajoute la liste des "habitudes numériques qui sont, dans cette affaire, instrumentalisées comme autant de « preuves » de l’existence d’un projet criminel12 :", on peut mettre tous les informaticiens du pays aussi.

D'autant que si on a des trucs secrets à se dire, c'est sans doute pas en utilisant une messagerie grand public sur un groupe dont une personne au moins aura un téléphone grand public pas à jour... Ces trucs là, c'est juste pour éviter d'avoir les mecs des gafam qui matent nos messages coquins.
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Avatar de BleAcheD
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 07/07/2023 à 11:33
"Si on a rien à cacher.. Il ne faut pas avoir peur"
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