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Parler poursuit Amazon, alléguant des violations de la législation antitrust,
Après que le géant du e-commerce a interdit l'application de médias sociaux d'extrême droite d'AWS

Le , par Stan Adkens

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4  1 
Comme on pouvait s’y attendre, AWS a déconnecté les serveurs de Parler, une plateforme de médias sociaux populaire auprès de l'extrême droite, de son service d’hébergement après lui avoir donné jusqu’à dimanche pour modérer efficacement les commentaires violents des partisans pro-Trump ou trouver un autre hébergeur Web. Amazon fait maintenant face à une action en justice suite à sa décision d'interdire à Parler d'utiliser l'infrastructure Cloud d'AWS. Le procès déposé lundi devant le tribunal de District américain de Seattle allègue que la suspension de Parler des services AWS violait la loi antitrust et enfreignait un accord contractuel.

Après avoir gagné en popularité et s’être hissé au premier rang sur l'App Store d'Apple au cours du week-end dernier, en faveur de la ruée des utilisateurs de la droite suite aux interdictions des médias sociaux traditionnels, le service de réseautage social Parler n’est plus accessible en ligne après quelque trois jours. En réponse, l'entreprise poursuit maintenant son ancien hébergeur, Amazon, en alléguant que le géant de l'hébergement s'est intentionnellement associé au service social rival Twitter pour éliminer un concurrent du marché.


Amazon a fait tomber Parler de son service d'hébergement en Cloud, affirmant que Parler n'avait pas réussi à modérer les menaces de violence après le siège meurtrier du Capitole américain la semaine dernière. Mais selon le procès Parler, la décision d'Amazon Web Services de couper les vivres à Parler « est apparemment motivée par une animosité politique ». « Elle est aussi apparemment destinée à réduire la concurrence sur le marché des services de microblogage au profit de Twitter ».

Mercredi dernier, des émeutiers pro-Trump ont pris d'assaut le Capitole pendant que les législateurs certifiaient le résultat de l'élection présidentielle. Le Congrès a ensuite confirmé la victoire du président élu Joe Biden. Les tweets du président Donald Trump pendant et après le siège, au cours duquel il a continué à diffuser de nouvelles informations erronées sur les élections, ont incité Twitter à le suspendre définitivement et Facebook à le suspendre au moins jusqu'à son départ de la Maison-Blanche.

La droite a longtemps accusé les sociétés de médias sociaux comme Twitter de discriminer les conservateurs en ajoutant des étiquettes d'avertissement et des vérifications de faits aux messages. Depuis l’interdiction de Trump, les petits réseaux sociaux d'extrême droite comme Parler et Gab ont gagné en popularité. Parler, qui se vante d'être attaché à la liberté d'expression et qui a peu de politiques de modération, a passé un bref moment en tête de liste des Top Charts sur l'App Store d'Apple. Gab a déclaré samedi, dans un tweet qui n’est plus disponible, qu'il gagnait 10 000 nouveaux utilisateurs chaque heure.

Selon son procès, Parler demande au tribunal d'accorder une ordonnance de restriction temporaire contre Amazon et « d'ordonner à AWS de maintenir le compte de Parler jusqu'à nouvel ordre ». L'entreprise demande également des dommages et intérêts « d'un montant à déterminer lors du procès ».

L'accusation de Parler selon laquelle Amazon a enfreint la loi antitrust attire certainement l'attention, d'autant plus qu'Amazon fait l'objet d'une enquête pour de multiples violations potentielles du droit de la concurrence. Mais malgré toutes les failles antitrust alléguées d'Amazon, la concurrence n'a apparemment pas grand-chose à voir avec la réalité de l’abandon de Parler par les géants de la technologie qui subissent une pression énorme, eux aussi, de la part des officiels Américains et autres pour interdire les plateformes qui favorisent les messages de haine suite à l’insurrection du Capitole.

Les choses vont mal pour Parler : « Nous serons probablement hors service plus longtemps que prévu »

Alors que de nombreux utilisateurs de Parler étaient issus de la droite "dominante", au cours des derniers mois, la plateforme a également attiré un nombre croissant d'utilisateurs d'extrême droite, marginaux et extrémistes qui ont explicitement appelé à la violence. Parler a également attiré davantage d'utilisateurs extrémistes à la suite des interdictions permanentes du président Donald Trump par Twitter, Facebook et de plusieurs autres plateformes sociales.

Les messages sur Parler appelant à une augmentation de la violence à la suite de l'émeute au Capitole - y compris en vue de la prochaine inauguration du président élu Joe Biden - n'ont pas été difficiles à trouver. Plusieurs comptes Twitter consacrés à l'agrégation de ce type de messages ont débordé d'exemples au cours du week-end. Suite aux événements insurrectionnels de mercredi dernier, ces messages sont désormais pris très au sérieux. Face aux critiques, le PDG de Parler, John Matze, au lieu d'accepter d'introduire une modération efficace du contenu, a continué de vanter la "libre expression" sur le réseau social. Mais les choses n’ont pas tardé à tourner court.

Google a été le premier à agir vendredi en retirant Parler de son app store Android. « Nous sommes au courant de la poursuite de la publication dans l'application Parler qui cherche à inciter à la violence continue aux États-Unis », a déclaré un porte-parole de la société. « À la lumière de cette menace urgente et continue pour la sécurité publique, nous suspendons les annonces de l'application du Play Store jusqu'à ce qu'elle traite ces questions ».

Apple a suivi le mouvement au cours du week-end, en déclarant samedi dernier : « Nous avons toujours soutenu la représentation de divers points de vue sur l'App Store, mais il n'y a pas de place sur notre plateforme pour les menaces de violence et d'activités illégales. Parler n'a pas pris les mesures adéquates pour faire face à la prolifération de ces menaces à la sécurité des personnes. Nous avons suspendu Parler de l'App Store jusqu'à ce qu'ils résolvent ces problèmes ».

Si les actions de Google et d'Apple ont retiré Parler des app tores mobiles, elles n'ont pas réellement empêché Parler de fournir des services par l'intermédiaire de son site Web ou aux personnes qui avaient déjà installé l'application. Amazon l'a fait, cependant, lorsqu'il a annoncé samedi soir qu'il allait mettre fin aux services d'hébergement AWS de Parler à partir de minuit le dimanche 10 janvier. C’est ce qu’Amazon a fait lundi.

Par la suite, presque tous ceux dont Parler avait obtenu des services ont pris leur distance du réseau social. « Tous les fournisseurs, des services de messagerie textuelle aux fournisseurs de courrier électronique, en passant par nos avocats, nous ont également abandonnés le même jour », s'est plaint John Matze, PDG de Parler, dans une interview accordée dimanche à Fox News.

C’est le cas avec la plateforme d'authentification des utilisateurs Okta qui a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que Parler utilisait un "essai gratuit" de son produit et que le compte de Parler a été résilié dès qu'Okta l'a découvert. « Bien que nous soutenions des organisations de tout le spectre politique », a déclaré l'entreprise dans un tweet, « notre plateforme ne sera pas utilisée pour des menaces de violence et d'activités illégales ».


« Nous serons probablement hors service plus longtemps que prévu », a écrit Matze dans l'un de ses derniers messages sur Parler avant que la plateforme ne soit hors ligne. « Cela n'est pas dû à des restrictions logicielles - nous avons nos logiciels et les données de tout le monde prêts à être utilisés. C'est plutôt que les déclarations d'Amazon, de Google et d'Apple à la presse sur la suppression de notre accès [ont] amené la plupart de nos autres fournisseurs à supprimer leur soutien à notre égard également. Et la plupart des gens qui ont suffisamment de serveurs pour nous héberger nous ont fermé leurs portes. Nous mettrons tout le monde au courant et nous informerons la presse lorsque nous serons de nouveau en ligne ».

Le procès pourrait-il ramener Parler rapidement en ligne ?

Parler demande à la Cour d'émettre une ordonnance de restriction temporaire qui obligerait AWS à rétablir le compte de Parler et à « s'abstenir de suspendre, de résilier ou de ne pas fournir les services » prévus dans son accord avec AWS. Cependant, les conditions de service d'Amazon, pour l'ensemble de ses services AWS, sont assez explicites sur le fait qu'elle peut interdire les clients qui autorisent certains types de contenus sur leurs sites :

Si nous pensons raisonnablement que l'un de vos contenus viole la loi, enfreint ou détourne les droits d'un tiers, ou viole d'une autre manière une condition matérielle de l'accord (y compris la documentation, les conditions de service ou la politique d'utilisation acceptable) ("Contenu interdit"), nous vous informerons du contenu interdit et pourrons demander que ce contenu soit retiré des services ou que l'accès à celui-ci soit désactivé. Si vous ne supprimez pas ou ne désactivez pas l'accès au contenu interdit dans les 2 jours ouvrables suivant notre notification, nous pouvons supprimer ou désactiver l'accès au contenu interdit ou suspendre les services dans la mesure où nous ne sommes pas en mesure de supprimer ou de désactiver l'accès au contenu interdit.

Nonobstant ce qui précède, nous pouvons supprimer ou désactiver l'accès à tout contenu interdit sans préavis en rapport avec un contenu illégal, lorsque le contenu peut perturber ou menacer les services ou conformément à la loi applicable ou à toute ordonnance ou demande judiciaire, réglementaire ou autre ordonnance gouvernementale. Dans le cas où nous retirerions votre contenu sans préavis, nous vous en informerons rapidement, sauf si la loi l'interdit. Nous résilions les comptes des contrevenants récidivistes dans des circonstances appropriées.


En outre, le retrait de Parler des plateformes ne semble pas avoir été un acte concerté de collusion de la part d'autres sociétés de médias sociaux ou, en fait, de n'importe quelle plateforme. Il est bien plus probable que toutes les entreprises impliquées dans l'affaire Parler aient examiné la façon dont les choses se déroulent à la suite d'une attaque réelle, littérale et violente contre le Capitole américain qui a fait cinq morts et aient décidé d'éviter tout lien supplémentaire.

« Il n'y a aucun mérite à ces revendications », a déclaré un porte-parole d'Amazon à propos de ce procès. « Il est clair qu'il y a un contenu important sur Parler qui encourage et incite à la violence contre les autres et que Parler ne peut ou ne veut pas identifier et retirer rapidement ce contenu ».

Bien que Parler soit maintenant hors ligne – vraisemblablement pour longtemps -, les données pourront être facilement accessibles aux forces de l'ordre, qui n'ont pas eu à chercher bien loin pour trouver et identifier les nombreux auteurs de l'attaque de mercredi sur le Capitole.

En effet, un effort d'archivage pour préserver autant de contenu de Parler que possible a été lancé samedi, selon un fil de discussion sur Twitter. L’effort a commencé avec le contenu du 6 janvier, mais a pu rapidement élargir son champ d'action. Et depuis dimanche, 99,9 % de tout le contenu publiquement disponible sur Parler a été capturé. @Donk_enby a même démenti les rapports sur un "hack" de Parler qui ont circulé sur certains réseaux sociaux.

« Seules les choses qui étaient accessibles au public via le Web ont été archivées », a-t-elle précisé dans un tweet. « Je n'ai pas votre adresse e-mail, votre numéro de téléphone ou de carte de crédit, sauf si vous l'avez vous-même publié sur Parler ».


Source : Parler LLC vs AWS Inc

Et vous ?

Que pensez-vous des arguments de Parler pour forcer le retour de ses services en ligne ?
Quelle suite prévoyez-vous pour ce procès ?

Voir aussi :

AWS déconnecte les serveurs de Parler suite à son implication supposée dans l'organisation des émeutes du Capitole. Le réseau social utilisé par les partisans de Trump n'est plus accessible
AWS lance CloudShell, un Shell basé sur le Web pour l'accès en ligne de commande à AWS, qui peut être lancé directement à partir de l'AWS Management Console
Stripe s'ajoute à la liste des plateformes technologiques qui ont décidé de priver Donald Trump de leurs services, suite aux actions violentes menées au Capitole
La suspension définitive du compte de Donald Trump par Twitter oppose la France et l'Allemagne à la plateforme, qui se justifie par la nécessité de lutter contre l'incitation à la violence

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/01/2021 à 11:15
Citation Envoyé par melka one Voir le message
si on part du principe qu'un président est un citoyen et comme tous citoyens il est responsable de ces faits et geste, il est donc tout a fait normale que son compte ai été supprimé, les dit site n’ont fait que supprimer tout agissement incitant a la haine un président n'a pas a être au dessus des loi c'est simple non.
Le problème n'est pas que Trump est un citoyen comme les autres ou non... Ni que Trump a dépassé les limites.... Le problème est que Twitter applique ses propres règles à géométrie variable.

Si Twitter avait appliqué ses conditions générales, Trump aurait dû être exclu par Twitter, il y a plus de 4 ans!

Pourquoi donc aujourd'hui? Tout simplement parce que Twitter n'a plus rien à craindre de Trump et doit absolument plaire aux démocrates et à Biden... Donc, Twitter hurle avec les loups pour sauver son business.

Ce qui est exécrable est de voir les dirigeants de Twitter se draper dans l'éthique et la morale pour expliquer leur décision.
17  3 
Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 20/01/2021 à 12:21
ça va bientôt être difficile de critiquer le système de censure sociale en Chine depuis l'occident.

- média non politiquement correct ou qui ne plait pas aux GAFAM : chute dans le classement des résultats puis coupure de l'app et du serveur
- expression d'une pensée non mainstream sur (twitter, facebook, autre) : mise en invisibilité du compte ou bannissement à vie, même pour un président, alors un justiciable de base...
- suspicion de ressemblance à quelqu'un sur une manifestation non autorisée : bannissement de tous les comptes numériques notamment les sites de rencontre.

Non en fait tout va bien, il suffit de devenir Amish pour retrouver une vie normale.
13  2 
Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 12/01/2021 à 11:28
Il faudrait quand même m'expliquer comment des données piratés c'est a dire sans qu'aucune autorité légale n'est donné d'autorisation pour les récupérer puissent soudainement avoir une valeur légal et encore plus en sachant que rien ne garantie qu'elles n'ont pas été trafiqué entre temps? D'ailleurs on a pareil en France.
11  1 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 13/01/2021 à 9:34
il y'a déja une situation similaire sur youtube, ou certains sujet ne peuvent être monétisé et donc cela ne favorise pas la création de contenus de qualité sur ces sujets.
si jamais tu parle de reproduction avec la moindre photo de femme nue, d'un documentaire sur les nazis, du racismes ou enfin bref d'un sujet "sensible" c'est mort.

je parle pas non plus de la démonétisation si du mets un extrait de 10 secondes d'une musique ou d'un film. Faire un documentaire sur l'histoire de Nintendo monétisable c'est compliqué je pense (Nintendo interdit les vidéos monétisable avec leurs jeux dessus sans leurs verser des royalties, les seuls à faire cela dans l'industrie...)

Cette auto censure et cette aseptisation de la culture et comme le dit si bien Trump très dangereux

Quand la chine deviendra la 1ere puissance mondial, on risque d'assister à une censure des journaux sur ce gouvernement par exemple, combien d 'entreprise européenne doivent se soumettre aux USA pour pas perdre leurs contrats ? comme les grands média appartienne aux patron du cac40, bah si un de tes journaux critique la chine, la chine peu boycotter l'entreprise cocasse comme situation
c'est un exemple de dérive possible parmi des milliers d'autres.
11  1 
Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 23/01/2021 à 14:37
Aux USA, il n'y a pas de présemption d'inocence, et vous êtes jugé par les fournisseurs de services ...ensuite seulement il est possible d'attenter un procès. ^^'
Elle le découvre à ses dépends.
10  0 
Avatar de earhater
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 13/01/2021 à 18:49
si effectivement parler n'a pas respecté les termes de son contrat, pourquoi amazon n'a t'il donc pas déposé une plainte auprès de la justice et dénoncé ce contrat plus tôt?
parce qu'il en a strictement rien à faire, il préfère appliquer sa justice, mais bon, on trouvera encore des gens pour le défendre ...
Bonjour,

Pour vous rappeler comment fonctionne un contrat, par exemple un contrat de travail, il y a des clauses dedans. Par exemple dans mon contrat de travail est m'est interdit de dénigrer mon entreprise, d'être salarié d'une autre entreprise etc. Si je ne respecte pas une clause du contrat que j'ai signé, le contrat est rompu unilatéralement, sans qu'il y ai besoin de passer par la justice. C'est si il y a un litige, par exemple si je trouve que j'ai respecté les clauses et que la rupture du contrat est sans fondement, que je dois faire intervenir la justice.

Pour en revenir à amazon, si une clause du contrat que Parler a signé n'est pas respectée, Amazon rompt unilatéralement le contrat c'est aussi simple que cela
10  1 
Avatar de daerlnaxe
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 18/01/2021 à 13:27
Très bien il faut un espace pour chacun

Pour Tim Cook, du coup ils ont viré Twitter de l'Apple store quand samuel Paty a été tué, vu que c'est parti de là ? Ou bien ils ont viré Facebook pour la page de la LDNA qui "n'enfreint pas les règles" ? Ah non laissez mois deviner ils ont viré les deux quand les groupes antifas s'organisaient en émeute et que ça amené des morts à Atlanta... ah non en fait, c'est juste une excuse.
11  2 
Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 19/01/2021 à 10:01
Citation Envoyé par pierro78 Voir le message
(désolé si cela est deja passé ) l ancien député libertarien "pro peace" Ron Paul bloqué aussi sur facebook : https://twitter.com/RonPaul/status/1348694943905308672 (article : https://www.zerohedge.com/technology...ut-suppressing )
je suppose qu il y a d autres personnes connues qui ont ete aussi bloquees ??
Des centaines, voir des milliers. Quand on a mis le doigt dans l'engrenage du politiquement correct, c'est comme un cancer, on ne peut s'en débarasser autrement qu'avec des rayons, il suffit de voir ce qui est arrivé à la fondation Mozilla.
Pourtant on ne peut pas dire que Ron Paul soit un extremiste, plutôt un libertarien et un des rares élus a avoir voté contre la guerre en Irak, ce qui le classe d'office dans la catégorie honorable. Nous avons donc la démonstration que les main stream médias d'internet et leurs alliés ont pour projet de détruire la république, ou comme le dit le même Ron Paul, war on terror has come home.

Même le président mexicain Andrés Manuel López Obrador pourtant classé bien à gauche, compare désormais les médias sociaux américains à l'inquisition espagnole, qui a laissé un assez mauvais souvenir dans les pays latins :
https://apnews.com/article/donald-tr...&utm_medium=AP



Et puisqu'on nous demande notre avis, nous n'avons aucun doute sur le rôle qu'aurait joué cette Amanda Spataro lors de la guerre d'indépendance de 1775 ou de l'occupation de la France. Elle aurait recu une médaille de la Kommandantur pour avoir dénoncé des terroristes.
10  1 
Avatar de daerlnaxe
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/01/2021 à 13:26
Attention, pavé...

Je vois ici plusieurs problèmes... d'abord pour avoir été il y a un moment pirate (prescription pour tout ce que j'ai pu faire), je trouve que ça sort clairement du domaine d'activité pour être super politisé ce que nous n'étions pas. Autant hacker une entité gouvernementale pour être lanceur d'alerte a une utilité, autant là aucune. Ca ne lève même pas le pot au roses, c'est plutôt de la délation sous sa pire forme, avec doxxing etc... C'est très grave, ça porte atteinte aux libertés, ça ne concerne pas du tout les pirates... Moi je vois ça comme la Stasi. Et depuis ce mob des "gentils" se sont mis en charge de traquer les "méchants", donc là des gens ont perdu leur job pour être venu faire ce mob, avec petit rappel .. les flics ont fait un cordon au début mais on laissé rentrer après. Je déplore clairement ce genre d' "event", pour moi soit tu fais un putsch soit tu ne fais rien car ça amène à des situations comme ce flic mort d'avoir été poussé par la foule, et cette ancienne de l'US force tuée par un agent de sécurité qui lui ne sait pas du tout ce que comptent faire les gens, et applique le protocole pour assurer la sécurité des élus. C'est un peu comme pour les antifas, en cas de manif violente il ne faut pas venir derrière chouiner sur la réponse violente des forces de sécurité, on est mâtures, on sait dans quoi on s'engage, sinon on ne le fait pas... Maintenant dans le lot tout le monde n'a pas été violent, mais ces inquisiteurs traquent les images et font pression sur les sociétés pour que les gens soient virés, ça me parait très grave, on est en plein dans des dérives qu'on illustre dans une série comme Black Mirror.

J'essaie de bien faire la part des choses.

Maintenant on a Parler d'un côté, visé par les "gentils" qui se plaignent d'un réseau "violent", "haineux", mal modéré. D'abord attaquons nous au premier point, la liberté d'expression... Ces "gentils" ne veulent pas du volet qui garantisse à tous le fait de ne pas être inquiété pour ses opinions politiques, il y a un activisme régulier pour faire pression. CA sera quelle pub passe sur tel média, on va traquer la société et la harceler avec 100 voire 1000 comptes.. au regard des millions de clients c'est rien, mais ça suffit à faire craquer la boite. Moi personnellement je boycotte, j'écris pour le dire, ce que je n'aime pas... Nutella par exemple. Mais si Libération passait une pub pour Nutella je n'irais pas emmerder Libération pour autant. Mais non ce nouveau fascisme, car pour moi c'est typiquement du fascisme, se veut green, pink, bref pour des raisons avancées comme bonnes, on se permet tout. Sauf que non.... L'éthique existe, on n'emploie pas les pires méthodes pour arriver à son but. Je signe des pétitions contre les Corridas (oui c'est moi), c'est mon droit en tant que citoyen, je ne vais pas poser une bombe dans une arène. Je n'attaque pas un élu qui les laisse se faire, etc... Ces raccourcis là, ne s'excusent pas.

Et donc de l'autre on a ce qui existe déjà... Facebook et Twitter...Mais... qu'est ce que je vois si ce n'est de la haine, TOUS LES JOURS, sur twitter. Ca n'arrête jamais ! Chaque semaine on a un post de 15 messages à la suite d'une personne qui vient expliquer pourquoi les hommes sont méchants, et finalement pourquoi ils ne devraient pas exister. Quand ce ne sont pas les hommes ce sont les blancs. Je n'ai pas eu l'occasion de voir ça sur les noirs (par exemple) car là Twitter fait son job. L'intersectionnalité, le sjw, tournent à pleine régime sur ce réseau, amenant son racialisme ainsi que son racisme en permanence.. Sachant que notre pays ne reconnait d'ailleurs pas les races, car le concept en lui même est raciste, vous vous souvenez ? Bizarrement on oublie de le rappeler en ce moment. Les phénotypes existent, pas les races. Donc là cette haine, cette absence de modération typique de Twitter car le réseau juge en fonction de la couleur de peau des cibles comme des émetteurs (racisme type donc) tout va bien... Moi je me suis fait traité en un seul twitt de sale blanc et que ma mère la pute de blanche aurait du avorter.... Pour Twitter ça n'enfreint aucune de ses règles, même pas les insultes et le comportement toxique. Je n'avais jamais parlé avec cette personne, mon propos était de dire que le terme "racaille" n'était pas raciste en lui même, quand bien même des racistes l'utiliseraient, une racaille c'est quelqu'un qui se comporte mal, ça n'a aucun rapport avec la couleur... je donnais la définition et même l'étymologie du terme. Donc c'est quand même bizarre cette indignation à géométrie variable ?!
Sur twitter et facebook des groupes antifas, des groupes BLM (pas celui d'origine, mais les groupes violents et massivement composés de blancs d'ailleurs, qui ont suivi) se sont organisés, ont insulté, ont tenu des propos racistes... hier Biden annonçait qu'ils allaient indemniser en priorité les sociétés créées par des personnes de couleur, les femmes.. ce à quoi une personne demandait pour les handicapés, un BLM lui a répondu que les blancs ne seraient jamais handicapés car ils ont colonisé. Que ceux qui ont colonisé sur le forum lèvent la main, car chez moi on vient de crève la dalle qui se sont construits avec le temps... mon grand père a été en partie dans les mines avant de réussir un concours de Gendarme mais sinon mon arrière grand père était charpentier marin et est mort jeune. De l'autre coté mon grand père vient de la misère de Marseille et était manchot. Ma grand mère d'une famille de 12 qui a fuit la misère d'Allemagne, mère décédée et enfants splittés aux 4 coins de la France.

Sur Facebook pareil, on a aussi la LDNA... Et plus récemment on a quand même sur Twitter l'affaire Samuel Pati, car c'est bien sur ce réseau que c'est monté en graine, encore. Un réseau où le doxxing est habituel. Le réseau n'a rien fait car il s'en foutait, ça concernait un blanc, jusqu'au drame. Attention soyons clairs, je ne focalise pas car c'est un blanc, ça me gonflerait s'il n'avait pas fait la même chose pour un noir, et le peu de fois où j'ai vu du racisme à 'l'encontre des noirs j'ai signalé, et là c'est traité rapidement, mais pour tout le reste non. D'ailleurs les asiatiques subissent aussi du racisme là bas et Twitter me répondait que ça ne violait pas leurs règles... pourtant ça viole les lois Françaises car le racisme n'a pas de couleur. Encore heureux, car une loi raciste ne pourrait pas être antiraciste. Bref, là par contre Parler attention devient le grand méchant comme si en fait tout était rose ailleurs. Bref, est ce qu'à chaque fois qu'il y a un évènement dramatique on y mêle la plateforme ? Apparemment pas quand c'est Twitter ou Facebook, jamais vu la moindre sanction.

Parler j'y suis allé car j'en avais marre de la haine sur twitter, et j'y ai été bien plus au calme. Twitter m'avait en plus bloqué mon compte pour "ingérence russe" sans doute.... Vu que j'ai fait partie de cette vague là, sachant que j'étais abonné à de l'IT des films, des jeux vidéos et un peu de presse. Mais j'ai eu le malheur de suivre le compte de Andy Ngo, un mec dans le style de Rémi Busine, qui fait les manifs depuis l'intérieur et est plutôt républicain. Et oui un asiatique ou un noir qui n'est pas démocrate n'est pas de la couleur qu'il apparait l'être selon les racialistes.. triste monde. Je ne me suis payé aucune polémique, je n'ai pas vu un seul propos raciste, et je n'ai pas vu un seul propos haineux, après quand il y a eu le mob du capitole je n'y étais pas car je ne passe pas ma vie sur les RS. Alors peut être que... Mais encore une fois regardons FB et Twitter.

Pour finir, suite à tout ça j'ai voulu me casser de l'écosystème FB/Google. Et croyez moi c'est pas facile... Je m'aperçois que la fondation Mozilla a pété les plombs et applaudit la censure, en fait ils ont dégagé leur ex CEO car il a versé sur SES fonds, sans en faire la promotion, 1 000$ a une association anti mariage pour tous. Alors je suis pro mariage pour tous, j'ai fait des gay prides, je suis témoin d'un mariage gay, mais j'estime que chacun à ses opinions, donc tant que le mec n'engage pas sa boite.. c'est sa vie. Donc les nouveaux apparemment sortent clairement la fondation de son rôle et veulent tracker les publicités pour afficher en clair quelle pub est sur quel site... Je ne vois pas pourquoi ni de quel droit. Moi je crois au débat, je suis pour la pluralité d'opinions, je vais peut être dire à quelqu'un que c'est un con s'il croit aux hommes lézards, mais... je ne mélange pas tout. Cette personne n'a pas à être virée, même un antifa casseur n'a pas à l'être... c'est à la justice de trancher. Je crois à la séparation des entités. Et quand on a du pouvoir on ne s'en sert pas pour faire fermer sa gueule à ceux qui ont un avis contraire, j'ai été admin, modo et super modo de plusieurs sites, je n'ai JAMAIS abusé de mon pouvoir, j'étais même anti passe droit. Si j'avais quelque chose à dire c'était à égalité avec tout le monde tant que ça ne concernait pas le site en lui même.. Je me souviens d'un problème, j'étais remonté contre le mec, la décision a été gérée en commun avec toute la team et l'intéressé. J'ai annoncé direct que je ne voterai pas puisque j'étais impliqué. Il a eu un rappel et une seconde chance, ça ne me convenait pas d'un côté, mais de l'autre j'ai accepté la décision parce que ma perception ne pouvait être qu'altérée.

Donc j'ai viré whatsapp, je regarde du côté de signal et Télégram, et ainsi de suite et soudainement je me rends compte que les médias ont toujours pris soin en fait de tâcler TOUS les concurrents de Google et Facebook. C'est un terroriste islamiste qui a utilisé telle messagerie car sécurisée, c'est un terroriste d'extrême droite qui a utilisé une autre.. là il y a des néo nazis. .. en fait ils passent leur temps à défoncer les concurrents. Sur FB, on trouve régulièrement de l'antisémitisme... est ce que la presse à chaque attaque sur un juif rappelle que FB y héberge un sacré lot ? Ce ne sont pas des néo nazis, certes, qu'est ce que ça change ? Non, là, la presse sait étrangement faire la différence... peur ? Arrangements ? Et je vois dans cette histoire la même chose, en fait on est en train de laisser deux monstres arriver à décider de tout ! Ca dépasse le trust, ils sont devenus capables de mettre à genoux les USA, une des plus grandes puissances au monde.

Pour moi Parler comme tout le reste doit exister, déjà quand les gens s'entendent pas, mieux vaut être chacun chez soi. Ensuite vive la pluralité... Enfin... il y a la liberté d'expression et surtout la liberté du net, j'étais un des signataires sur la quadrature du net, je me suis levé contre DAVSI I, II, LOPPSi... Je dis ça car je me doute qu'on va me cataloguer, c'est une véritable chasse aux sorcières. Mais j'ai toujours eu cette manière de voir, parce que j'ai connu un internet libre et maintenant qu'il est incontournable on veut amputer des libertés soit disant pour de bonnes raisons. Ce que les gens n'arrivent pas à comprendre, c'est que les choses ne sont pas circonscrites au camp concerné, demain ils vont en faire les frais comme tout le monde, il ne faut pas faire la fête même quand ça met un ennemi à terre, il y a des moyens que l'on emploie pas, c'est tout.

PS: En passant depuis l'accession de Trump il y a eu des tonnes de propos haineux et violents, des émissions où l'on mimait son meurtre, sa décapitation, des journalistes ont appelé à cogner les supporters... La haine ça fait 4 ans quand même qu'on la voit (en passant j'étais pro Hillary durant la précédente campagne mais le parti démocrate m'a collé la gerbe depuis).
9  1 
Avatar de Cpt Anderson
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 13/01/2021 à 10:13
C'est quand même incroyable de constater comme les GAFA ont une place prépondérante dans la politique mondiale aujourd'hui. C'est même très inquiétant. Les GAFA noyautent Internet comme les industriels verrouillent la presse.
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