Amazon décide de fermer ses entrepôts pendant cinq jours en France suite à une décision de justice
Qui lui a enjoint de limiter son activité aux « marchandises essentielles »
Le 2020-04-16 11:11:13, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Le tribunal judiciaire de Nanterre a ordonné, mardi 14 avril, à Amazon France d’établir une évaluation des risques inhérents à l’épidémie de Covid-19 pour tous ses entrepôts et de restreindre en attendant son activité aux seuls produits essentiels, selon le jugement obtenu. La juridiction estime que la société a « de façon évidente méconnu son obligation de sécurité et de prévention de la santé des salariés ».
Elle lui enjoint de restreindre son activité « aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes de produits alimentaires, d’hygiène et médicaux, sous astreinte d’un million d’euros par jour de retard et par infraction constatée ».
Cette restriction devait s’appliquer « dans les vingt-quatre heures » et pour un mois. Amazon devra obligatoirement associer les représentants du personnel à l’évaluation des risques.
Amazon, qui employait en février près de 6 500 salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) et 3 600 intérimaires dans ses six entrepôts français, assure avoir distribué sur ses sites « plus de 127 000 paquets de lingettes désinfectantes, plus de 27 000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que plus de 1,5 million de masques » et avoir « mis en place des contrôles de température et des mesures de distanciation sociale ».
La réaction d’Amazon ne s’est pas fait attendre : l'entreprise a annoncé mercredi qu'elle allait fermer ses six centres de distribution de l'Hexagone. Une fermeture qui sera maintenue au moins jusqu'au lundi 20 avril inclus, le temps de procéder à l'évaluation, d'y répondre par d'éventuelles nouvelles mesures et de comprendre ce qu'il a le droit de vendre.
Un comité social et économique (CSE) convoqué mercredi s'est prononcé par 14 voix sur 18 votants en faveur de cette fermeture pour nettoyer les sites et évaluer les risques, a indiqué un délégué CGT, Emilien Williatte. Selon la direction, les salariés seront payés à 100% de leur rémunération pendant cette fermeture.
Un peu plus tôt dans la journée, Amazon avait déjà évoqué cette possibilité. Car si Amazon compte faire appel de la décision, qui l'oblige à s'en tenir strictement aux envois de produits essentiels, le groupe américain estimait dans un communiqué qu'il pourrait « être contraint de suspendre l'activité de (ses) centres de distribution en France » et « de restreindre un service qui est devenu essentiel pour les millions de personnes à travers le pays ».
Dans plusieurs messages publiés ce mercredi sur Twitter, l'entreprise, qui redit son désaccord avec cette décision de justice, répétait que « rien n'est plus important que la sécurité de (ses) collaborateurs », évoquant la mise en place de mesures de sécurité comme la distribution massive sur ses sites de paquets de lingettes désinfectantes, de gel hydro alcoolique, et de masques :
« À la suite du jugement rendu par le tribunal judiciaire de Nanterre mardi 14 avril, nous devons suspendre temporairement les activités dans nos centres de distribution en France, ceci en dépit de l'énorme investissement que nous avons réalisé pour assurer et renforcer par des mesures additionnelles la sécurité de nos collaborateurs qui sont restés mobilisés pendant cette crise.
« Considérant la complexité inhérente à nos activités logistiques et l’amende d’un million d’euros par infraction imposée par le tribunal, le risque de contrevenir à la décision était trop élevé.
« Nous restons perplexes quant à la décision rendue par le Tribunal, malgré les preuves concrètes apportées sur les mesures de sécurité que nous avons mises en œuvre, et faisons appel de cette décision. L'action syndicale qui a conduit à cette décision aura probablement des conséquences pour de nombreuses personnes dans notre pays, qu’il s’agisse de nos milliers de collaborateurs, des clients qui comptent sur nous en ce moment plus que jamais ou des nombreuses TPE et PME françaises qui s’appuient sur Amazon pour se développer.
« Cette semaine, nous demanderons aux employés de nos centres de distribution de rester chez eux. À plus long terme, nous évaluons l’impact de cette décision pour eux et notre réseau logistique français. Nous travaillerons activement pour réduire l'impact que cette décision pourrait avoir sur les TPE et PME françaises qui s'appuient sur nos centres de distribution pour livrer leurs produits. Nous continuerons à servir nos clients en France au travers des entreprises indépendantes qui vendent sur Amazon, et grâce à la solidité de notre réseau de distribution mondial ».
Amazon « n'est pas resté les bras croisés » depuis le début de l'épidémie, reconnaissait lui Laurent Degousée, codélégué du syndicat SUD-Commerce à l'origine de la plainte (portée par l'Union syndicale Solidaires). Mais l'entreprise a procédé à « un empilage de mesures sans aucune évaluation ».
Source : Amazon
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Que pensez-vous de cette décision d'Amazon ?
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Elle lui enjoint de restreindre son activité « aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes de produits alimentaires, d’hygiène et médicaux, sous astreinte d’un million d’euros par jour de retard et par infraction constatée ».
Cette restriction devait s’appliquer « dans les vingt-quatre heures » et pour un mois. Amazon devra obligatoirement associer les représentants du personnel à l’évaluation des risques.
Amazon, qui employait en février près de 6 500 salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) et 3 600 intérimaires dans ses six entrepôts français, assure avoir distribué sur ses sites « plus de 127 000 paquets de lingettes désinfectantes, plus de 27 000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que plus de 1,5 million de masques » et avoir « mis en place des contrôles de température et des mesures de distanciation sociale ».
La réaction d’Amazon ne s’est pas fait attendre : l'entreprise a annoncé mercredi qu'elle allait fermer ses six centres de distribution de l'Hexagone. Une fermeture qui sera maintenue au moins jusqu'au lundi 20 avril inclus, le temps de procéder à l'évaluation, d'y répondre par d'éventuelles nouvelles mesures et de comprendre ce qu'il a le droit de vendre.
Un comité social et économique (CSE) convoqué mercredi s'est prononcé par 14 voix sur 18 votants en faveur de cette fermeture pour nettoyer les sites et évaluer les risques, a indiqué un délégué CGT, Emilien Williatte. Selon la direction, les salariés seront payés à 100% de leur rémunération pendant cette fermeture.
Un peu plus tôt dans la journée, Amazon avait déjà évoqué cette possibilité. Car si Amazon compte faire appel de la décision, qui l'oblige à s'en tenir strictement aux envois de produits essentiels, le groupe américain estimait dans un communiqué qu'il pourrait « être contraint de suspendre l'activité de (ses) centres de distribution en France » et « de restreindre un service qui est devenu essentiel pour les millions de personnes à travers le pays ».
Dans plusieurs messages publiés ce mercredi sur Twitter, l'entreprise, qui redit son désaccord avec cette décision de justice, répétait que « rien n'est plus important que la sécurité de (ses) collaborateurs », évoquant la mise en place de mesures de sécurité comme la distribution massive sur ses sites de paquets de lingettes désinfectantes, de gel hydro alcoolique, et de masques :
« À la suite du jugement rendu par le tribunal judiciaire de Nanterre mardi 14 avril, nous devons suspendre temporairement les activités dans nos centres de distribution en France, ceci en dépit de l'énorme investissement que nous avons réalisé pour assurer et renforcer par des mesures additionnelles la sécurité de nos collaborateurs qui sont restés mobilisés pendant cette crise.
« Considérant la complexité inhérente à nos activités logistiques et l’amende d’un million d’euros par infraction imposée par le tribunal, le risque de contrevenir à la décision était trop élevé.
« Nous restons perplexes quant à la décision rendue par le Tribunal, malgré les preuves concrètes apportées sur les mesures de sécurité que nous avons mises en œuvre, et faisons appel de cette décision. L'action syndicale qui a conduit à cette décision aura probablement des conséquences pour de nombreuses personnes dans notre pays, qu’il s’agisse de nos milliers de collaborateurs, des clients qui comptent sur nous en ce moment plus que jamais ou des nombreuses TPE et PME françaises qui s’appuient sur Amazon pour se développer.
« Cette semaine, nous demanderons aux employés de nos centres de distribution de rester chez eux. À plus long terme, nous évaluons l’impact de cette décision pour eux et notre réseau logistique français. Nous travaillerons activement pour réduire l'impact que cette décision pourrait avoir sur les TPE et PME françaises qui s'appuient sur nos centres de distribution pour livrer leurs produits. Nous continuerons à servir nos clients en France au travers des entreprises indépendantes qui vendent sur Amazon, et grâce à la solidité de notre réseau de distribution mondial ».
Amazon « n'est pas resté les bras croisés » depuis le début de l'épidémie, reconnaissait lui Laurent Degousée, codélégué du syndicat SUD-Commerce à l'origine de la plainte (portée par l'Union syndicale Solidaires). Mais l'entreprise a procédé à « un empilage de mesures sans aucune évaluation ».
Source : Amazon
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Anselme45Membre extrêmement actifAmazon ne fait que démontrer au grand jour ce que ses dirigeants pensent: "Ils sont les maîtres du monde, font la loi, le bas peuple et ses gouvernements n'ont qu'à reconnaître leur magnificence et à accepter leur exigences!"
Bezos fondateur d'Amazon et ses actionnaires s'enrichissent en se félicitant de posséder une entreprise qui ne paie pas ses impôts, ni un salaire décent à son personnel!
Le pire? Aucun client ne mettra jamais en question l'usage d'Amazon et aucun gouvernement ne limitera les agissements de Amazon (des salariés sous-payés, c'est toujours mieux que des chômeurs)le 20/04/2020 à 11:35 -
stardeathExpert confirmé... oui, puisque c'est exactement ce que les supermarchés font, à moins que les différents supermarchés qui font cela sont en infractions.le 16/04/2020 à 13:25
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Matthieu VergneExpert éminentAmazon n'est pas un magasin. C'est un site de vente en ligne. Ma citation du dessus ne concerne que les établissement physiques, aucune mention n'est faite des activités en ligne. Il faudrait creuser pour savoir ce qui s'applique dans le cas d'Amazon, mais ça ne me choque pas qu'on fasse la distinction.le 16/04/2020 à 13:56
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tanaka59InactifBonjour,
Le fait de bloquer Amazon pour des produits non essentiels et de le faire fermer vous en jugerez par vous même :
> un enseignant dont le PC est en rade , tant pis pour sa poire et le continuité de sa mission de service publique
> pour télétravailler , pas de pc , tant pis pour votre poire
> un autoentrepreneur qui a besoin d'un composant électronique (plombier, électricien, chauffagiste , alarmiste, serrurier ... ) tant pis pour sa poire les clients dans la merde attendront.
Problème d'eau, de courant, de frigo, de télécommunication ... fermez la , subissez et faites pas chier !
Voila ou l'on va en venir.Des situations pénalisantes fonctionnellement et pour trouver une solution , faut braver un interdit ... avec risque d'amende à la clef .
Je vais donner des exemples de situations concrète :
Un dépanneur venu à côté de chez moi pour une voiture en panne d'un voisin a exposé la situation à suivante d'un de ces clients : crevaison, impossibilité de repartir et de changer la roue sur place. L'automobiliste a du appeler son conjoint pour venir le récupérer. Sur la route du retour , ils ont été contrôlé et verbalisé pour déplacement non essentiel ... avec une bonne leçon de moral. La maréchaussée n'a rien vous lu savoir > 270 € d'amendes.
Autre cas , cette fois en milieu rural. Des riverains en zone blanche ont été verbalisé pour s'être déplacé dans sur la place du village pour , envoyer des appelles et mails (étude, télétravail, appel d'un professionnel de santé ... )
Le truc avec Amazon c'est de bloquer des professionnels , et de faire déplacer des particuliers qui voudront s'entre aider. Résultat verbalisation pour déplacement non essentiel à la clef. Appeler l'oncle ou la tente qui à le double de la clef perdu ou un morceau de tuyaux n'est pas du tout un motif de déplacement essentiel .
J'entends par la que des milliers français face à des problèmes fonctionnels , on vient ajouter de la contrainte ... pour sortir de cet contrainte. Pas le choix que entraver la loi avec amende à la clef ...
Autre exemple . Des frontaliers avec un station service, boulangerie, supermarché en face de chez eux. Verbalisés pour accès non autorisé au pays voisin .
Dans les faits c'est impossibles. Que fais tu des services , techniques et de maintenance qui ne sont pas essentiel, mais au combien nécessaire . En cas d'incident ou pour l'entretien d'un chaine "logique".Le problème est que si on arrête absolument tout on aura plein de gens qui manqueront de quoi survivre. De là, on pose l'exception des "produits de première nécessité" pour éviter cela. La question qui survient est alors la suivante : si je vends des produits de première nécessité, je peux continuer mon activité, mais si je vends autre chose, est-ce que je peux poursuivre ça aussi tant qu'à faire ? La réponse est non, car toute exception supplémentaire implique des gens supplémentaires qui vont nécessairement entrer en contact avec d'autres pour faire le boulot. Plus on ajoutera d'exceptions, plus on prendra donc de risques car plus on autorisera de monde à poursuivre ces contacts et donc la propagation du virus. On n'autorise donc que ce qui est nécessaire.Les autres exceptions, comme les besoins pro ou les exercices physiques, suivent le même raisonnement. Ce sont des exceptions dont on a jugé que les risque liés à leur interdiction sont plus important que les risques liés à leur autorisation, donc on les autorise.
S'il s'agissait non pas d'un virus biologique mais d'un virus informatique, les "gestes barrières" ne seraient pas la distanciation sociale de chaque individu mais les protections du SI, qui eux concernent tout le système de l'entreprise, pas juste certains produits. Dans ce cas, autoriser une entreprise à continuer son activité partiellement ou totalement ne change rien : soit elle est protégée et tout peut continuer, soit elle ne l'est pas et rien ne peut continuer tant qu'on n'a pas pris les mesures nécessaires, ou on l'y autorise exceptionnellement parce qu'on ne peut s'en passer (première nécessité). C'est bien parce que dans notre cas le risque est proportionnel au nombre de produits que la limitation se fait à ce niveau, et non au niveau de l'activité complète.
Il faut se rendre compte qu'a un moment si l'on commence à ne pas avoir de service minimum le système ne tiens plus ... C'est de la logique pure.
Il y a surtout de quoi se claquer la tête contre le mur et d'être révolté voir en colère .
C'est déjà la merde pour bon nombre de personne. En ajoutant contrainte sur contrainte sans réel réflexion, certains vont exploser comme des cocottes minutes ... Merde !le 16/04/2020 à 13:25 -
tanaka59InactifC'est surtout une question de contexte, pas une question de point vu ... Un frigo est un bien de première nécessité pour un commerce alimentaire, mais pas pour un particulier ... C'est une commodité de confort.
Essayes de vivre sans frigo ... Je ne pense pas que tu y arriveras ...
Tout dépend du cadre et de la situation. Ce que tu juge "de confort" pour ton voisin est peut être "essentiel" dans le contexte. C'est ce que j'appelle les biens et service "fonctionnels".
Le fonctionnel est a géométrie variable . Fonction du jugement , de l'autorité à l'instant T et du contexte ... Il y autant de situation différente que de jugement possible. C'est à dire une infinité.
Forcement mettre en sécurité pour travailler est une priorité !
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Dans l'ordre si l'on se réfère à la pyramide des besoins :
Besoin d'accomplissement de soi > vivre normalement
Besoins d'estime (confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres) > la distanciation sociale
Besoins d'appartenance et d'amour (affection des autres) > la distanciation sociale
Besoins de sécurité (environnement stable et prévisible, sans anxiété ni crise) > fonctionnel (bien et service technique pour parer à tout incident)
Besoins physiologiques (respiration, faim, soif, sexualité, sommeil, élimination) > première nécessité
La non opérabilité des "Besoins de sécurité" impact les "Besoins physiologiques" . Essayes de vivre sans frigo, avec des WC bouchés ou une voiture avec des pneus en panne ... D'un point de vu stabilité ou sécurité de l'environnement ce n'est pas tenable.le 16/04/2020 à 14:23 -
stardeathExpert confirmétu fais la distinction si ça te chante, mais tu me dis d'un coté qu'on peut fermer un supermarché si il ne respecte pas les règles, mais là on va "demi fermer" amazon, c'est stupide.
si il respecte les règles pour la nourriture dans ses entrepôts, c'est qu'il respecte les règles pour tous les produits. si il ne respecte pas les règles, on le ferme et point barre.
(notons bien que je pars du postulat qu'un supermarché peut être fermé pour défaut de sécurité, si on ne peut pas parce qu'il vend de la nourriture, on revient sur le cas où je dis qu'on peut donc ne pas respecter les règles si on vend de la nourriture, dans tous les cas, on en revient au même, la stupidité de ces règles)
à moins qu'on "demi ferme" les supermarchés aussi, mais dans ce cas, je n'en ai jamais vu un seul cas appliqué.
et si dans la loi il est marqué que un magasin (en ligne ou non) ne peut pas vendre certains types de produits en prenant pour excuse que vendre une télé c'est plus exposé les gens à des risques qu'une banane, ça sera encore une belle confirmation que c'est des guignols aux manettes.
surtout que je n'ai pas vu de restriction sur les supermarchés qui ont des sites de vente en ligne...le 17/04/2020 à 15:43 -
maxxou53Futur Membre du ClubLe problème c'est cas l'étranger il rechigne pas a travaillé comme nous en France, d'ici la fin de l'année Amazon fermera une partie de ses dépôts en France et mettra du monde au chômage. Vive les syndicats.
quand es qu'on comprendra que pour faire tourné l'économie faut travaillé et que notre système social nous coute chère, 25% de notre salaire et 50% de charge pour le patron soit 2 fois notre salaire net, nous coutons a notre employeur, alors pour des boîtes du cac40 ok ils ont les reins solides mais les petites PME c'est toujours dure de survivre.
Mais le trucs le plus dure c'est cas l'étranger ils non pas ce système, donc il nous font concurrence et en plus ont refuse de travaillé alors que eux oui le choix est vite fait pour les patrons.le 18/04/2020 à 9:58 -
stardeathExpert confirmépeut être parce que ce sont des magasins différents?
est ce que les supermarchés ont arrêté de vendre ce qui n'était pas alimentaire?
si tu penses que le risque est différent si dans un même entrepôt/magasin on vend différents types de marchandises ...
quelqu'un a dit qu'on hésiterait pas à fermer un supermarché si il y a des risques, et c'est un peu ce que je reproche, si il y a des risques, ils sont là aussi même si tu vends des "produits essentiels".le 16/04/2020 à 12:11 -
Matthieu VergneExpert éminentCe n'est pas une question de type de marchandise, mais de quantité de monde nécessaire pour faire tourner la boutique.
De manière générale, tout doit s'arrêter pour préserver les gens. C'est l'objectif numéro 1. Le problème est que si on arrête absolument tout on aura plein de gens qui manqueront de quoi survivre. De là, on pose l'exception des "produits de première nécessité" pour éviter cela. La question qui survient est alors la suivante : si je vends des produits de première nécessité, je peux continuer mon activité, mais si je vends autre chose, est-ce que je peux poursuivre ça aussi tant qu'à faire ? La réponse est non, car toute exception supplémentaire implique des gens supplémentaires qui vont nécessairement entrer en contact avec d'autres pour faire le boulot. Plus on ajoutera d'exceptions, plus on prendra donc de risques car plus on autorisera de monde à poursuivre ces contacts et donc la propagation du virus. On n'autorise donc que ce qui est nécessaire.
Les autres exceptions, comme les besoins pro ou les exercices physiques, suivent le même raisonnement. Ce sont des exceptions dont on a jugé que les risque liés à leur interdiction sont plus important que les risques liés à leur autorisation, donc on les autorise.
S'il s'agissait non pas d'un virus biologique mais d'un virus informatique, les "gestes barrières" ne seraient pas la distanciation sociale de chaque individu mais les protections du SI, qui eux concernent tout le système de l'entreprise, pas juste certains produits. Dans ce cas, autoriser une entreprise à continuer son activité partiellement ou totalement ne change rien : soit elle est protégée et tout peut continuer, soit elle ne l'est pas et rien ne peut continuer tant qu'on n'a pas pris les mesures nécessaires, ou on l'y autorise exceptionnellement parce qu'on ne peut s'en passer (première nécessité). C'est bien parce que dans notre cas le risque est proportionnel au nombre de produits que la limitation se fait à ce niveau, et non au niveau de l'activité complète.le 16/04/2020 à 13:18 -
Matthieu VergneExpert éminentOu ils ont pris les mesures nécessaires pour poursuivre toute leur activité, comme n'importe quelle autre entreprise. Mais de souvenir, en début de confinement, les magasins généralistes type hypermarchés n'étaient pas dans les exceptions, uniquement les magasins focalisés sur l'alimentaire. Au 24 mars, voilà ce qu'on avait :
https://www.service-public.fr/partic...ualites/A13921
Restent ouverts :
- les commerces présentant un caractère indispensable : les commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations-services ou de distribution de la presse ;
- ...
Les établissements qui suivent sont fermés :
- ...
- Les magasins de vente et les centres commerciaux, sauf pour leurs activités de livraison et de retraits de commandes ;
- ...
le 16/04/2020 à 13:41