Les actionnaires de Facebook forcent un vote pour évincer Mark Zuckerberg du poste de président
Et imposer une nouvelle gouvernance du réseau social
Le 2019-04-14 23:04:42, par Stan Adkens, Expert éminent sénior
C’est bientôt mai, et plus d’un se demande si Zuckerberg pourra encore cette fois compter sur son pouvoir spécial pour faire échouer les nouvelles propositions des actionnaires activistes de Facebook. Attendons la fin du mois prochain pour le savoir, toutefois, pour l’heure, l’entreprise a déposé vendredi un document à la SEC (Securities and Exchange Commission), annonçant son assemblée annuelle des actionnaires du 30 mai et confirmant les propositions des investisseurs qui seront soumises au vote pendant l'événement. En effet, certains investisseurs reviennent à la charge pour tenter à nouveau de démettre Zuckerberg du poste de président du groupe, renverser la structure à deux catégories d'actions de Facebook et imposer une nouvelle gouvernance sur le réseau social.
Le document déposé le vendredi dernier, contient huit propositions des actionnaires de Facebook, selon Business Insider, y compris deux qui sont bien connues des internautes du fait qu’elles ont déjà fait la une des médias en ligne à plusieurs reprises. Les investisseurs veulent, non seulement, évincer Zuckerberg en tant que président du conseil d'administration de Facebook en faveur de l'embauche d'un dirigeant indépendant, mais aussi instaurer de nouveaux « mécanismes équitables et appropriés permettant d'éliminer les droits disproportionnés des actionnaires de catégorie B ».
Pour rappel, en 2017, l’un des gros investisseurs de Facebook, Trillium Asset Management, a été à l’origine d’une proposition visant à obtenir un président indépendant. Mais cette résolution a connu d’importantes oppositions parmi les investisseurs. D’autres gros investisseurs tels que les fonds Vanguard Total Stock Market Index et Fidelity Contrafund avaient voté contre la proposition de 2017.
En octobre 2018, quatre grands fonds publics américains investisseurs de Facebook ont proposé, à nouveau, de démettre Mark Zuckerberg en tant que président-directeur général au profit d’un président indépendant. Ils avaient justifié leur proposition par la série de scandales notoires qui ont émaillé la vie du réseau social depuis un certain temps et avaient espèrent obtenir le soutien de grands gestionnaires d'actifs. La chute régulière des actions depuis le début des problèmes de Facebook a aussi été citée comme un autre motif de leur résolution.
En novembre 2018, suite à la publication d’un rapport selon lequel Facebook aurait embauché une entreprise de relations publiques pour lutter contre les critiques dirigés contre la société, des investisseurs ont réitéré leur proposition de mettre fin à la fonction de président du conseil d’administration qu’exerce Mark Zuckerberg en plus de son poste de directeur général du groupe. Toutefois, la position du réseau social sur la question de création d’une présidence indépendante est très bien connue. Selon Facebook, un président indépendant pourrait « créer de l'incertitude, de la confusion et de l'inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil d'administration et de la direction».
Cependant, les efforts continuent. Des investisseurs militants qui contrôlent plus de 3 milliards de dollars d'actions font pression pour évincer Mark Zuckerberg du poste de président du conseil d'administration de Facebook. Bien d'autres changements dans la gouvernance de l’entreprise sont également prévus à condition que le vote soit favorable pour ces investisseurs activistes le 30 mai prochain.
Les actionnaires voteront pour pousser Zuckerberg à se retirer de la présidence du conseil d’administration
L’une des propositions qui feront l'objet d'un vote le 30 mai obligerait M. Zuckerberg à se retirer et à nommer un président indépendant pour aider à diriger Facebook après que plusieurs scandales majeurs, depuis l’année dernière, aient mis l'entreprise sous un jour de plus en plus négatif. Facebook, pour sa part, a dit à ses actionnaires qu'ils devraient voter contre les propositions contenues dans le dépôt auprès de la SEC.
La firme a déclaré :
« Nous croyons que notre conseil d'administration fonctionne efficacement dans sa structure actuelle et que la structure actuelle offre une protection appropriée en matière de surveillance ». « Nous ne croyons pas que le fait d'exiger que le président du conseil soit indépendant améliorera sensiblement l'orientation et le rendement, et pourrait plutôt entraîner une inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil et de la direction », a-t-elle ajouté.
Les investisseurs veulent instaurer de nouveaux « mécanismes équitables et appropriés permettant d'éliminer les droits disproportionnés des actionnaires de catégorie B »
La structure de l’actionnariat actuelle de Facebook comporte deux classes d'actions, selon Business Insider. Les actions de catégorie B offrent 10 fois plus de droits de vote que les actions de catégorie A, et il se trouve que Zuckerberg possède plus de 75 % des actions de catégorie B. Ce qui signifie qu'il a plus de la moitié des droits de vote sur Facebook, d’après Business Insider. C’est ce pouvoir absolu de vote détenu par Zuckerberg que les actionnaires activistes veulent abolir lors de l'assemblée annuelle des investisseurs en mai par le vote.
Selon Busines Insider, la proposition des actionnaires dit ceci :
« Fausses nouvelles, ingérence électorale et menaces pour notre démocratie - les actionnaires ont besoin de plus que de nier, de détourner et de retarder. Nous exhortons les actionnaires à voter EN FAVEUR d'un plan de recapitalisation pour toutes les actions en circulation afin d'obtenir un vote par action. »
L'argument des actionnaires est que Facebook est actuellement incroyablement scandaleux. Il suffit de penser au rocambolesque scandale Cambridge Analytica qui a affecté les données personnelles de plus 87 millions de personnes, à la manipulation des élections par des agents russes, aux publicités discriminatoires, au rôle de Facebook dans le nettoyage ethnique du Myanmar et aux énormes cyberattaques dont certaines ont affecté jusqu’à 50 millions de comptes Facebook.
Le trésorier de l'État de l'Illinois, Michael Frerichs, a déclaré en octobre dernier :
« La structure de gouvernance de Facebook continue de mettre ses investisseurs en danger. C'est maintenant le temps du changement ». « Mark Zuckerberg doit davantage rendre compte au conseil d'administration afin de rétablir la confiance des investisseurs et de protéger la valeur pour les actionnaires. »
Le problème, c'est que la structure de partage de Facebook rend ce type d'action totalement dépourvu de sens. Bien que la proposition des actionnaires soit soutenue par des investisseurs qui contrôlent environ 3 milliards de dollars d'actions Facebook, avec des actions de classe B de Facebook détenues par Zuckerberg et bien d’autres initiés, la résolution ne prospérera probablement pas. Comme aux précédentes assemblées annuelles, Facebook a demandé une fois de plus que ses actionnaires rejettent la proposition. « Nous croyons que notre structure du capital est dans le meilleur intérêt de nos actionnaires et que notre structure de gouvernance actuelle est saine et efficace. »
Toutefois, ces actions répétées des investisseurs mettent davantage en lumière des scandales à répétition dans lesquelles est impliquée la société et la structure des actions de l’entreprise qui donne trop de pouvoir à Zuckerberg.
Source : Business Insider
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Le document déposé le vendredi dernier, contient huit propositions des actionnaires de Facebook, selon Business Insider, y compris deux qui sont bien connues des internautes du fait qu’elles ont déjà fait la une des médias en ligne à plusieurs reprises. Les investisseurs veulent, non seulement, évincer Zuckerberg en tant que président du conseil d'administration de Facebook en faveur de l'embauche d'un dirigeant indépendant, mais aussi instaurer de nouveaux « mécanismes équitables et appropriés permettant d'éliminer les droits disproportionnés des actionnaires de catégorie B ».
Pour rappel, en 2017, l’un des gros investisseurs de Facebook, Trillium Asset Management, a été à l’origine d’une proposition visant à obtenir un président indépendant. Mais cette résolution a connu d’importantes oppositions parmi les investisseurs. D’autres gros investisseurs tels que les fonds Vanguard Total Stock Market Index et Fidelity Contrafund avaient voté contre la proposition de 2017.
En octobre 2018, quatre grands fonds publics américains investisseurs de Facebook ont proposé, à nouveau, de démettre Mark Zuckerberg en tant que président-directeur général au profit d’un président indépendant. Ils avaient justifié leur proposition par la série de scandales notoires qui ont émaillé la vie du réseau social depuis un certain temps et avaient espèrent obtenir le soutien de grands gestionnaires d'actifs. La chute régulière des actions depuis le début des problèmes de Facebook a aussi été citée comme un autre motif de leur résolution.
En novembre 2018, suite à la publication d’un rapport selon lequel Facebook aurait embauché une entreprise de relations publiques pour lutter contre les critiques dirigés contre la société, des investisseurs ont réitéré leur proposition de mettre fin à la fonction de président du conseil d’administration qu’exerce Mark Zuckerberg en plus de son poste de directeur général du groupe. Toutefois, la position du réseau social sur la question de création d’une présidence indépendante est très bien connue. Selon Facebook, un président indépendant pourrait « créer de l'incertitude, de la confusion et de l'inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil d'administration et de la direction».
Cependant, les efforts continuent. Des investisseurs militants qui contrôlent plus de 3 milliards de dollars d'actions font pression pour évincer Mark Zuckerberg du poste de président du conseil d'administration de Facebook. Bien d'autres changements dans la gouvernance de l’entreprise sont également prévus à condition que le vote soit favorable pour ces investisseurs activistes le 30 mai prochain.
Les actionnaires voteront pour pousser Zuckerberg à se retirer de la présidence du conseil d’administration
L’une des propositions qui feront l'objet d'un vote le 30 mai obligerait M. Zuckerberg à se retirer et à nommer un président indépendant pour aider à diriger Facebook après que plusieurs scandales majeurs, depuis l’année dernière, aient mis l'entreprise sous un jour de plus en plus négatif. Facebook, pour sa part, a dit à ses actionnaires qu'ils devraient voter contre les propositions contenues dans le dépôt auprès de la SEC.
La firme a déclaré :
« Nous croyons que notre conseil d'administration fonctionne efficacement dans sa structure actuelle et que la structure actuelle offre une protection appropriée en matière de surveillance ». « Nous ne croyons pas que le fait d'exiger que le président du conseil soit indépendant améliorera sensiblement l'orientation et le rendement, et pourrait plutôt entraîner une inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil et de la direction », a-t-elle ajouté.
Les investisseurs veulent instaurer de nouveaux « mécanismes équitables et appropriés permettant d'éliminer les droits disproportionnés des actionnaires de catégorie B »
La structure de l’actionnariat actuelle de Facebook comporte deux classes d'actions, selon Business Insider. Les actions de catégorie B offrent 10 fois plus de droits de vote que les actions de catégorie A, et il se trouve que Zuckerberg possède plus de 75 % des actions de catégorie B. Ce qui signifie qu'il a plus de la moitié des droits de vote sur Facebook, d’après Business Insider. C’est ce pouvoir absolu de vote détenu par Zuckerberg que les actionnaires activistes veulent abolir lors de l'assemblée annuelle des investisseurs en mai par le vote.
Selon Busines Insider, la proposition des actionnaires dit ceci :
« Fausses nouvelles, ingérence électorale et menaces pour notre démocratie - les actionnaires ont besoin de plus que de nier, de détourner et de retarder. Nous exhortons les actionnaires à voter EN FAVEUR d'un plan de recapitalisation pour toutes les actions en circulation afin d'obtenir un vote par action. »
L'argument des actionnaires est que Facebook est actuellement incroyablement scandaleux. Il suffit de penser au rocambolesque scandale Cambridge Analytica qui a affecté les données personnelles de plus 87 millions de personnes, à la manipulation des élections par des agents russes, aux publicités discriminatoires, au rôle de Facebook dans le nettoyage ethnique du Myanmar et aux énormes cyberattaques dont certaines ont affecté jusqu’à 50 millions de comptes Facebook.
Le trésorier de l'État de l'Illinois, Michael Frerichs, a déclaré en octobre dernier :
« La structure de gouvernance de Facebook continue de mettre ses investisseurs en danger. C'est maintenant le temps du changement ». « Mark Zuckerberg doit davantage rendre compte au conseil d'administration afin de rétablir la confiance des investisseurs et de protéger la valeur pour les actionnaires. »
Le problème, c'est que la structure de partage de Facebook rend ce type d'action totalement dépourvu de sens. Bien que la proposition des actionnaires soit soutenue par des investisseurs qui contrôlent environ 3 milliards de dollars d'actions Facebook, avec des actions de classe B de Facebook détenues par Zuckerberg et bien d’autres initiés, la résolution ne prospérera probablement pas. Comme aux précédentes assemblées annuelles, Facebook a demandé une fois de plus que ses actionnaires rejettent la proposition. « Nous croyons que notre structure du capital est dans le meilleur intérêt de nos actionnaires et que notre structure de gouvernance actuelle est saine et efficace. »
Toutefois, ces actions répétées des investisseurs mettent davantage en lumière des scandales à répétition dans lesquelles est impliquée la société et la structure des actions de l’entreprise qui donne trop de pouvoir à Zuckerberg.
Source : Business Insider
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sinople2000Nouveau membre du Clubmais retirez tout ça, ça rendra les gens moins cons (oui je sais sauf moi diront certains) et on en aura fini avec ces trucs débiles de réseaux sociauxle 07/02/2022 à 7:08
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NeckaraInactifCela arrive à tout le monde, y'a pas de quoi en faire un drame.
Tiens, pas plus tard que la semaine dernière, je me baladais tranquillement au centre-ville, et paf ! Je braque une banque par erreur.
Cela m'arrive tout le temps, je suis vraiment tête en l'air.le 18/04/2019 à 14:59 -
totozorMembre expertJe trouve le contraste entre ces deux phrase très intéressant.
Meta se croit suffisamment important pour que sa mise en danger soit une menace pour son environnement européen. Mais cette phrase souligne aussi sa fragilité. Il y a quelques années ils n'auraient pas parlé de l'impact, il auraient lancé un bras de fer en attendant que les politiques craquent avant eux.
J'ai de gros doutes, Facebook est en perte de vitesse et l'Europe est une part importante de leur marché.
Ces entreprises réfléchissent en bénéfices/risques, mettre cette menace a exécution montrerait pour moi à quel point facebook n'a plus rien à perdre et tenterait la charge du désespoir.
Je pense qu'ils n'en sont pas encore là mais me réjouis qu'ils s'en rapprochent.
J'ai l'impression que c'est de moins en moins le cas.
J'ai deux amis qui ont lancé leurs entreprises il y a quelques années, ils ont longtemps été extrêmement actifs sur Facebook qui était leur principal média de communication.
Avec le COVID des petites boites se sont regroupées pour mutualiser leurs communications et leur dépenses.
Je ne connais aucune entreprise dont l'activité ne dépend que de Facebook.
Par contre c'est une autre histoire pour les associations mais de celles que je connais elles ont une existence physique suffisante pour qu'à la disparition de Facebook elles se dirigent vers un autre média.le 07/02/2022 à 8:04 -
NeckaraInactifJe trouve cela quand même légèrement déplacé, ils connaissaient parfaitement ce à quoi ils s'engageaient en achetant des actions de type A, plutôt que de celles de type B. Les règles du jeu ne sont pas une surprise.
S'ils ne sont pas content, pourquoi ne vendent-ils par leurs actions ?
C'est comme aller à une boulangerie, acheter une baguette de 100g, et se plaindre que celui qui achète une flûte de 200g a plus de pain en sortant...le 05/06/2019 à 10:18 -
rawsrcExpert éminent séniorIl faut changer d'échelle pour tout remettre en perspective :
Je vous informe que Facebook réalise un chiffre d'affaires de 1 776 $ par seconde qui passe (24/24h sur 365j), la première amende représente 619 secondes d'activité de Facebook et la deuxième : 29 secondes.
Sous cet angle, c'est tout de suite beaucoup plus parlant, vous ne trouvez pas ?le 30/06/2019 à 12:23 -
philouZMembre chevronnéPerso je n'ai pas de compte facebook, pas d'instagram, de tik tok...
Que meta se barre d'Europe ça ne peut faire que du bien. Autour de moi y'a pas mal de gens qui stoppent leur compte parce que ras le bol de tout ça. Si demain il n'ya plus de réseaux sociaux sur internet, les gens retrouveront une façon de vivre plus simple et seront certainement moins stressés dans leur vie de tous les jours.le 07/02/2022 à 9:33 -
escartefigueModérateurIl y a un truc qu'on appelle "le retour à la ligne" bien pratique pour rendre l'écrit plus lisible et agréable.
il y a un autre truc qu'on appelle "le plan dialectique", qui permet de structurer le propos pour le rendre plus intelligible
Parce que là on vient de se prendre deux pavés dans la tronche, c'est indigestele 10/02/2022 à 9:31 -
AoCannailleExpert confirméVous semblez amalgamer tracking et publicité. On peut faire de la publicité dans tracker les gens. Dans le modèle actuel c'est moins rentable. Mais si les données de tracking disparaissent, les publicités non ciblées reprendront le dessus.
Honnêtement cette histoire de publicité sur internet est devenue hors de contrôle, le RGPD a fait du bien; voir que le moindre site à 800 à 1000 "partenaires" qui ont besoin de mes données, on marche sur la tête, même en trackant, il doit y avoir moyen d'avoir un modèle financier fiable sans distribuer des données à 900 entreprises.
Je pense que le pire du pire dans ce domaine, ce sont les sites communautaires avec peu de contraintes techniques, qui ont accumulé leur contenu gratuitement et qui le "revendent" au prix de milliard de pubs, et des fois pire, font des bouquins avec! Oui, marmiton, c'est à toi que je pense.le 22/03/2024 à 11:11 -
rawsrcExpert éminent séniorFin 1er trimestre 2019 :
Entreprise Trésorerie Chiffre d'affaires Google 113 milliards $ 137 milliards $ Apple 245 milliards $ 265 milliards $ Facebook 45 milliards $ 56 milliards $ Amazon 37 milliards $ 242 milliards $ Microsoft 131 milliards $ 110 milliards $ Dell 15 milliards $ 90 milliards $ Uber 8 milliards $ 11 milliards $ Total 594 milliards $ 911 milliards $
Total GAFAM : 571 milliards de $ de trésorerie
Total GAFAM : 810 milliards de $ de chiffre d'affaires (Cela représente grosso modo le PIB cumulé de 90 pays de la planète sur 194)
tu veux lutter toi ? A part la puissance de feu d'un état comme la Chine, je ne vois pas comment tout ce petit monde ne pourrait pas racheter n'importe quelle société concurrente ou qui commencerait à marcher sur leur plates bandes (d'ailleurs c'est se qui se passe, d'où l'entrevue d'un abus de position dominante)le 05/06/2019 à 11:28 -
pcouasMembre éprouvéJustement occupons nous de Ticktok aussi
La chine justement a fait "plier" Facebook et pas l'europe !!,
Que Facebook se retire, de tout façon Facebook est en perte d'utilisateurs !!!le 07/02/2022 à 6:19